Coups au corps, coups au cœur

2 minutes de lecture


Au diable les pensées,

et les bouteilles vides,

et les regards pleins d'innocence,

et les fleurs rouges dans les cheveux.



La nuit est ma nuit ! Entre les ténèbres et les maigres certitudes,

ma vie semble une suite ininterrompue de mal faits.

A la limite,

te sentir auprès de moi me suffisait.

Au début, c'était suffisant aussi, avant que je ne me retrouve au centre du néant.

Cela me fait sourire maintenant.


"Parfois, je sens que je dois,

courir ailleurs, que je dois,

sortir ailleurs,

loin de la peine dans laquelle tu conduis,

mon coeur."


Devoir fuir face à tes vérités.

Devoir chercher une issue dans ce qui est clos.

Mais,

avec le temps,

dans tes soupirs, dans mes fous rires qui te répulsent, ça devient

un effort, un poids sur le coeur.

Les trois quarts de la soirée, je les passe à me couvrir,

puis arrive la nuit,

celle des poètes et des poèmes !

Et voici que ma nuit, par manque de lumière, fait brèche.

J'oublie déjà que grâce à elle, j'ai pu changer de direction pendant que tu repartais.

Dans cet espace où il n'y a pas de certitudes, 

il ne reste au final

que la ténacité dans la poursuite du pire.

Nous prédestiner au malheur, c'est malheureux !

Il reste toujours le passé et le présent, deux visions de

mondes qui se défont.

Les faits passent en dépit de tout.

A force, penser,

même simplement

regarder,

écouter,

sentir

ou toucher,

ça devient hasardeux.

Pourtant, ces nuits-là passées à tuer le temps m'apportent un

excès de sensibilité fatale. Certaines inclinations persistent après

tout,

après coups,

si on se souvient qu’aucun acte n’est certain et qu’aucun cœur n’est fait de pierre.

Pour le reste c'est l'errance sans réponses à mes questions.

Les soirs, où il faut laisser couler,

où les coups sur le

corps

sont plus doux que les coups sur le

coeur...

Rien ne sert de compter et de recompter, et de compter encore les années-lumières

qui me séparent du passé.

Les livres que je serrais fort contre ta poitrine doivent être

refermés,

les histoires de fugue doivent être effacer.

Les nuits diront jusqu'où porter les pas, me débarrasseront

de la rhétorique des jours heureux. Et alors! Il peut arriver

de déambuler dans la nuit sans savoir quel chemin prendre,

mais de chantier en chantier,

dans la vie à faire, peut-être arriverais-je enfin. Peut-être la

prochaine vague m'entraînera vers une autre

perspective, qui sait, si elle a la chance de me ramener vers

un meilleur

toi.

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