Chapitre 4 - Plan d'attaque
PDV Drago
Bon, Granger vient tout juste de partir en courant à cause de moi. Je décide de la laisser seule, parce que si je la suis et que j’essais de discuter avec elle, je risque d’empirer encore plus les choses. Même quand j’essais d’être sympa, j’arrive à faire du mal autour de moi.
Le cours de potion va commencer et je m’assois à côté de Blaise en guettant l’arrivée de Granger, qui n’est toujours pas là. Ce n’est pas dans ses habitudes d’arriver en retard.
J’ai vraiment merdé alors.
Elle rentre enfin dans la salle sous l’oeil désapprobateur du professeur Hares :
- Miss Granger, quelle est la raison de votre retard ?
- Je suis désolée professeur, j’avais oublié quelque chose dans ma salle commune, cela ne se reproduira plus.
- Bien, je ne vous retire pas de points pour cette fois.
Ce professeur est bien plus sympa que Rogue, mais cela n’empêche pas qu’on le regrette tous.
Granger partit s’asseoir à côté de Weasley, qui lui avait gardé une place. Il lui demanda si ça allait et elle hocha la tête. En relevant la tête, elle croisa mon regard et je ne pus m’empêcher de remarquer comme elle était belle. Ensuite, j’aperçus sa colère, une colère qui embrasait ses yeux noisettes.
Merde, elle m’en veut encore. Je lui fis alors, un petit sourire. Le sourire le plus honnête que j’ai jamais fait. Un sourire authentique, qui voulait dire, “je suis désolé, je ne voulais pas te faire de mal”. Elle sembla surprise un instant, et baissa vite le regard.
Le cours de potion se déroula sans encombre, mais Granger ne semblait pas retrouver sa joie de vivre. Et oui, je l’ai observée. En même temps, en deux heures de potions, il faut bien se trouver une occupation ! On m’aurait dit, il y a un an que j’observerai Granger en cachette, j’aurai craché au visage de cette personnage, avec deux trois insultes bien senties de mon cru à moi.
Arriva le repas du midi, je m’étais mis à la table des Serpentards avec Blaise, Pansy draguait un Serdaigle et j’imagine qu’elle ne dormira pas dans son lit ce soir, ou du moins pas toute seule.
J’étais en train d’observer Granger qui jouait avec son rôti de boeuf, mais Blaise m’interrompit dans ma contemplation :
- Alors Drago, on mate ?
- Qu’est-ce que tu dis, Zabini ?
- Allé Drago je vois bien que tu regardes la petite Granger, faut dire qu’elle a changé ! Et le fait que tu m’appelles Zabini prouve que j’ai raison.
- Disons Blaise, que c’est à cause de moi qu’elle est arrivée en retard en potion ce matin…
- Oula, Drago, tu te démontes pas ! Il lui en a fallut du temps pour remettre sa chemise, son pantalon…
- Oh non Blaise, eurk, jamais de la vie ! Je l’ai plutôt vexée.
Au bout de quelques secondes, j’explosai de rire :
- Par Merlin, Blaise comment tu as pu imaginer que je pouvais passer ne serai-ce qu’une nuit avec Granger ? C’est immonde !
- Eh bien, écoute moi Drago, je suis sûr que Granger a été touchée par ce que tu as pu lui dire ce matin ou même tout ce que tu lui as dit pendant des années, et si tu veux qu’elle devienne ton amie, ou plus si affinité, dit il avec un sourire qui en sous-entendait beaucoup trop, tu dois aller la voir et t’excuser. C’est tout, c’est simple, c’est rapide et efficace. Et je suis quasi-sûr que après s’être moquée de toi pendant deux petites minutes, elle te pardonnera.
- Tu le penses vraiment, Blaise ?
- Bah ouais, et si ça se trouve elle deviendra ton amie et de fil en aiguille, elle se rendra compte que c’est moi qui suis le plus sexy, et … tu connais la suite …
- Tu serais prêt à te taper Granger ?
- Et pas qu’une fois…
A ce moment là, Granger leva les yeux et remarqua qu’on la regardait avec Blaise. Elle fronça les sourcils, tandis que je lui faisais mon sourire en coin et Blaise, lui, je vous laisse imaginer la tête provocante qu’il faisait.
Au moment où elle baissait le regard, je déclarais à Blaise :
- T’as raison, je vais aller m’excuser et on verra bien où ça mène.
- J’ai toujours raison, Drago, écoute bien ton vieux père, il est la voix de la sagesse.
- Tu t’arrêtes jamais ?
- Jamais !
Pour la première heure de l’après-midi je n’avais pas cours, n’ayant pas pris arithmancie en option, je décidai donc de retourner dans ma chambre pour me poser un peu.
- Blaise, je te laisse, et bon cours d’arithmancie !
- A plus, Drago !
Au moment où je partais, Blaise chuchota, mais je l’entendis quand même :
- Ça grandit tellement vite !
C’est, un sourire aux lèvres que je me dirigeais vers le second étage pour réfléchir à un plan d’attaque concernant Granger.
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