Chapitre 8 - Tu n'es pas "tout le monde"

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PDV Hermione

Je sentais des mains sur mes joues, et un souffle, un souffle chaud, près de moi. J’ouvrais alors les yeux et aperçu ces yeux bleus que je reconnaitrais entre mille :

- Granger ? T’es avec moi ?

- Humm…

- Tiens, je nous ai pris deux cuisses de poulets et des pommes de terre. J’espère que t’aimes ça.

Je me relevais pour me mettre en position assise et Malefoy me déposa une assiette sur les cuisses. Je commençais alors à manger.

- Malefoy ? Pourquoi tu t’es pris à manger aussi ?

- Bah pour rester avec toi, après la trouille que tu m’as foutu, je veux pas te lâcher. Imagine tu meurs pendant que je prends tranquillement mon dîner, je m’en voudrais trop.

- Mais qu’avez-vous fait de Drago Malefoy et où est-il ? Dis-je ironiquement.

- Il essaie de faire de son mieux.

- En tout cas, merci beaucoup. Tu es mon sauveur, dis toujours ironiquement.

- Je sais, je sais Granger. Fais attention, si tu continues comme ça, tu vas finir dans mon fan club avec Pansy !

- Ça risque pas !

- Quoi, tu ne m’aimes pas ? Dit-il avec une moue boudeuse.

- Peut-être… dis-je mystérieusement en faisant un clin d’oeil.

- Comment ça “peut-être” ? Aller Granger, exprime toi, je te jure de pas me moquer.

- Je suis désolée, Malefoy mais ça c’est pas possible. Je t’ai jamais vu ne pas te moquer ! Tu te moques de tout le monde !

- Tu n’es pas tout le monde, Granger, je fais une exception. Aller accouche.

Je ne suis pas… tout le monde ? Est-ce que Malefoy, est, gentil ?

- D’accord, alors, je vais être complètement honnête et tu garderas tes moqueries pour toi, dis-je incertaine. Malefoy, tu as changé, et en bien. Et je suis heureuse que l’on devienne amis car tu es drôle et gentil quand tu laisses les autres le voir. Si une de ces filles que tu dragues avec Blaise, prenait la peine de voir plus loin que le masque que tu leur montre, elle tomberait totalement “in love” de toi, immédiatement, car tu es quelqu’un bien.

Il se tut pendant quelques instants et j’eus peur qu’il se moque de moi, qu’il me dise que j’avais faux sur toute la ligne et que j’étais tombé dans son piège, mais non, à ma grande surprise, il répondit :

- Merci.

- Merci ? Merci pourquoi ?

- Pour ça, c’est gentil Granger. J’imaginais pas que tu pourrais être gentille avec moi après tout ce que je t’ai fait. Et je m’en excuse encore.

- C’est oublié Malefoy.

- Parfait, donc maintenant je peux t’engueuler ?

- M’engueuler ?

- Bah oui Granger ! Depuis quand on saute les repas ?! Ça va pas la tête ! T’es censé être la fille la plus intelligente ! Sérieusement il faut que je veille sur toi ! Tu sais pas te gérer toute seule ! Qu’est-ce qu’il se serait passé si je n’avais pas été là ! Imagine ! Tu vas voir, maintenant je vais vérifier que tu manges bien tout le temps ! Je vais être sur ton dos…

- Merci Malefoy, le coupais-je.

Il sourit. Drago Malefoy vient de me sourire. Et je crois que je m’y habitues. Et je crois que j’aime ça surtout. Car, Drago Malefoy est très beau, je vous l’accorde, avec son visage fin et ses muscles dessinés grâce au Quidditch. Mais il est absolument à tomber quand il sourit.

- Hey, Granger, je sais que je suis canon, mais faut arrêter de mater.

- Ah, ah, très drôle. Je te mates pas !

- Ah non ?

- Non, bien sûr que non.

- Bah alors, essuies toi, dit-il avec son sourire narquois.

- Que je m’essuie quoi, pourquoi ?

- T’as encore de la bave ! Rigola-t-il en me caressant la joue.

J’explosai de rire et lui souriait, sans quitter ses yeux, une seule seconde. Il semblait heureux.

Soudainement, il reprit son sérieux habituel et dit :

- Merde ! Ma ronde avec Jones ! Vite, je vais être à la bourre.

Il se leva et commença à partir vers sa chambre, puis subitement, il s’arrêta et se retourna :

- Granger, va te coucher et repose toi bien.

- Oui papa !

- Papa prend soin de sa petite fille dit-il.

J’explosais de rire, et lui aussi. Cette situation était tellement drôle et improbable ! Il quitta alors la salle commune et je me rendis compte à quel point mon coeur battait à la chamade. Je posais l’assiette sur la table centrale et partis me coucher. Ce lit accueillant m’appelait. Je m’installais dedans, me tournais de façon à pouvoir observer la lune comme je me plaisais à le faire chaque nuit. Mais cette nuit, je pensais à Malefoy.

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