Chapitre 18 - Le chagrin s'en va avec le temps

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PDV Hermione

Je décidais de partir. Ecourter cela le plus possible. Je ne pouvais plus le voir. Quand je passais devant lui, il m’attrapa le poignet et me força à le regarder dans les yeux :

- J’ai fais quelque chose de mal ? Dit-il en articulant chaque mot.

- Laisse moi tranquille, lui répondis-je en le forçant à lâcher mon bras.

Ce qu’il fit, mais un éclair de tristesse passa dans ses yeux. Il ne le cacha même pas, contrairement à son habitude. Alors que j’allais partir, Loki grogna, tout en se frottant contre le mollet de Drago. Je reprends, Loki me regardait fixement, tout en se frottant contre Drago. Si tu essais de me faire passer un message, c’est mort, mon ami.

Je renfermais donc Loki dans son enclos, sous ses plaintes et sous le regard de Drago. Je partis souhaiter une bonne soirée à Hagrid et retournais vers ma chambre, où les garçons devaient m’attendre. Ais-je précisé que Drago me suivait comme mon ombre ? Avant de rentrer dans Poudlard, je m’arrêtais et lui dis :

- Tu veux peut être que je demande deux places en plus aux Trois Balais ?

Il s’arrêta net, peut être trop surpris que je lui parle.

- Heu non…

- Bon ben alors, arrête de me coller !

- Mais Herm…

Il s’arrêta net, face au regard que je lui lançais.

- Je comprends pas, pourquoi tu me détestes tout à coup ?

- Laisse moi tranquille, c’est tout ce que je te demande.

- Mais…

- Je t’en prie, dis-je pour le couper.

- D’accord, dit-il piteusement. Je te laisse. Quand tu seras prête, viens me voir, je dois te parler. C’est important.

Je ne le regardais pas dans les yeux et montais au second étage où mes amis m’attendaient.

- Aller les mecs, la Bièraubeurre n’attend pas !

Heureux de voir ma bonne humeur de retour, ils sourirent, et nous partîmes bras dessus, bras dessous. Pour savourer notre moment.

La soirée fut merveilleuse. J’étais tout simplement heureuse. Je ne pensais plus à Drago et à cette fille qu’il aimait ni à moi et mon coeur brisé. J’étais entre Harry et Ron, et nous avons longuement ris. Oui, ris, on a fait que ça.

Maintenant, j’étais de retour dans ma chambre, prête à me coucher. Je posais ma veste sur ma chaise et aperçus quelque chose sur mon bureau. C’était un mot. Mais qui a bien pu laisser ça là ? Je le lis :

Hermione,

Je ne sais pas ce qui se passe, je ne sais pas ce que j’ai fais de mal, mais quoique ce soit, je m’en excuse.

Je t’en prie pardonne moi, j’ai besoin de toi.

D. M.

Ah, génial. Tu as besoin de moi Drago, pour draguer hein ? Cette fille tu tiens tellement à elle que tu sais pas t’y prendre et t’as besoin de moi. Et ben non, tu te débrouilleras tout seul.

Je n’eus pas la force de déchirer le mot, alors je le cachais sous une de mes pile de livres et me couchais.

Demain sera un autre jour.

UNE SEMAINE PLUS TARD

Je me levais, toujours aussi triste. La phrase “le chagrin s’en va avec le temps” est totalement, je dis bien totalement fausse. Je passais des journées horribles depuis une semaine. Toujours les mêmes. Je me levais de mauvais poil, je déjeunais dans la grande salle, sans ouvrir la bouche, j’allais en cours et n’ouvrais toujours pas la bouche, je prenais le repas de midi dans ma chambre, sans ouvrir la bouche, je retournais en cours, toujours en silence. Ensuite, je retournais dans ma chambre et me couchais. Et puis, ça recommençait. Je devais croiser Drago, en plus. Lui parler, interagir. C’est horrible. Je sentais son regard sur moi et dès que je me retournais, il baissait les yeux.

Passons à un point plus joyeux, durant le week-end précédant, j’avais trouvé trois idées de bal d’automne : un bal avec une couleur unique, j’avais pensé à du orange mais l’idée avait été rejetée : “du orange, mais c’est trop Gryffondor !”, enfin bref. Après j’avais pensé à un bal où il y aurait des jeux de lumières, mais on m’a répondu que c’était trop compliqué à mettre en place. Et enfin, j’avais l’idée classique de la soirée Halloween, qui été jugée trop... classique.

On a finalement opté pour l’idée de Drago, du bal masqué. Voilà en gros, le résumé de ma semaine et sûrement que ce sera le même pour la semaine suivante.

Enfin, non, à ce détail près que aujourd’hui c’est mon anniversaire.

Nous étions donc vendredi 19 septembre et je rentrais du cours de soin aux créatures magiques. La journée avait été, morne. Je remontais pour retourner à Poudlard afin de me changer, et après, je devais aller aux Trois Balais avec Harry et Ron, pour boire plus d’une Biéraubeurre cette fois-ci !

- Hey…

Je reconnaitrais cette voix entre mille. Je ne sais pas quoi faire, si je me retourne, je vais sûrement me mettre à pleurer. Alors, je m’arrêtais, toujours dos à lui.

- Salut, dit-il en venant se placer face à moi.

Je ne pouvais le regarder dans les yeux. C’était au dessus de mes forces.

- Je voulais juste te souhaiter un joyeux anniversaire, continua-til.

Je restais toujours silencieuse et il reprit :

- Je t’ai acheté un cadeau, tiens dit-il en me tendant un petite boîte.

Là, c’en était trop.

- Malefoy, c’est sympa mais garde le plutôt pour ta copine, crachais-je.

- Ma… Quoi ? S’exclama-t-il.

- Tu as très bien entendu, lui crais-je dessus en repartant.

- Attends Hermione ! Attends.

Il courut pour me rattraper, pris mon poignet dans ses mains et me força à le regarder. Par Merlin, que son regard m’avait manqué. Mais, son regarde avait changé, il était… désespéré…

- Ecoute, je sais pas pourquoi tu penses que j’ai une copine, mais c’est totalement faux !

- Mais oui, c’est ça, en bon Serpentard que tu es, tu me mens en plus.

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