Chapitre 25 - Je me vengerai...
PDV Hermione
Je trainais Drago jusqu’à Pré au Lard, il n’avait pas l’air de se douter que je voulais redécorer sa chambre, comme je lui avais promis. Je décidais de lui dire, afin qu’il m’aide à choisir ce qui pouvait lui plaire :
- Drago, avant que je te dise ce qu’on va faire aujourd’hui, rappelle toi, que je suis montée sur un balai avec toi alors que j’ai le vertige, alors s’il te plaît, mets de la bonne volonté.
Il sembla, tout d’abord étonné, puis suspicieux, et finalement, il se rendit et me dit :
- Je te le promets.
- Parfait, alors l’objectif de la matinée est d’acheter le plus d’objets pour décorer ta chambre, et cet après-midi, on installera tout ! J’ai besoin de toi pour me dire ce qui te plairais le plus.
- C’est sûr, que ce n’est pas le programme que je préfère, dit-il avec son sourire narquois, mais, je m’en contenterai ! Et puis, une journée entière, seul avec toi, ça se refuse pas !
- Génial ! Alors, on y va !
Durant toute la matinée, nous avons parcouru les boutiques de décorations magiques. Nous avions finalement acheté une lampe dont l’abat jour était couleur argent et s’accordait donc, parfaitement aux couleurs de la chambre de Drago. Nous avions également acheté un superbe poster d’une équipe de quidditch, à laquelle je ne connaissais strictement rien. Il avait choisit, en plus, un poster représentant le serpent de sa maison à accrocher à un mur.
De plus, je savais que Drago ne voulait plus de cette chambre froide et impersonnelle aux murs totalement blancs, j’achetais un pot de peinture vert afin de repeindre au moins un mur. Drago, à moment dans la matinée, beugga totalement sur un cadre rouge, qu’il acheta sur le champs. Il refusait de me dire pourquoi il l’avait acheté. Puis, en signe de la “coalition” naissante entre Serpentard et Gryffondor, j’achetais un petit oreiller vert à glisser dans mon lit, quand à Drago, il en acheta un rouge. Sur les oreillers se trouvaient les écussons de nos maisons opposées.
Juste avant de repartir de Pré au Lard, on croisait Blaise et Pansy. Je décidais de m’éclipser rapidement et parti traîner dans les boutiques de vêtements, afin de laisser Drago tranquille avec ses amis. Je flânais devant les boutiques, quand je tombais sur un ensemble de sous-vêtements assortis. Le soutien-gorge était en dentelle tout comme la culotte. Mais le plus important était qu’ils étaient de couleur verte. Je me rappelais encore de la phrase de Drago :
"Il te manque un ensemble vert sexy pour être au top."
Je souris à l’évocation de ce souvenir, et entrais dans la boutique. J’achetais rapidement l’ensemble et entrepris de retrouver Drago. Quel dommage que le monde magique ne connaisse pas les téléphones ! Au bout d’un temps infini à tourner et retourner dans les allées de Pré au Lard, je finis par tomber sur Drago qui me cherchait lui aussi. Il avait l’air paniqué, il me prit dans ses bras dès qu’il me vit :
- Drago, non pas que je me plaigne de me retrouver dans tes bras, mais pourquoi ?
Il hésita, puis déclara :
- J’ai eu peur que tu m’ais laissé.
- Pourquoi je t’aurais laissé ? demandais-je.
- Parce que je suis moi. J’ai eu peur que tu m’ai laissé pour toujours, que tu te sois rendue compte, que j’étais pas quelqu’un de bien.
- Drago, dis-je en me reculant dans ses bras afin de pouvoir le regarder dans les yeux, je ne t’abandonnerai pas, tu m’entends ? Je t’aime et je ne t’abandonnerai pas.
Il me resserra dans ses bras et nous partîmes mains dans la main jusqu’à nos chambres, pour une après-midi qui s’annonçait idyllique.
Nous arrivâmes enfin, et nous avions décidé de commencer par peindre le mur qui se situait derrière le lit de Drago. Nous posâmes donc, tous nos achats et Drago entreprit de décaler son lit, à la « moldue ». Devant sa difficulté apparente, je ne pouvais m'empêcher de rire :
- Bah alors, qu'est ce qu'il t'arrive mon bel homme, fort et brave ?
Drago ignora totalement le début de ma phrase :
- Tu admets enfin que tu me trouves canon !
- Je crois que t'as pas saisis l'ironie de ma phrase ! Aller, je viens t'aider t'as pas l'air de t'en sortir tout seul ! Aaaaah, les hommes c'est plus ce que c'était !
- Je me vengerai, mon cœur, je me vengerai...dit-il avec un air sinistre.
Je l'aidais donc à déplacer le lit et nous sortîmes le pot de peinture verte, les rouleaux et les pinceaux. Pendant que je faisais les angles avec un pinceau précis pour ne pas dépasser, Drago s'occupait du milieu du mur avec un rouleau. Au bout d'un moment, il m'appela. La première chose qui me traversa l'esprit fut de me demander si il manquait de la peinture. Puis, je me dis que, pire, la couleur ne lui plaisait plus. Je m'avançais, hésitante, vers Drago et me tournais vers lui :
- Qu'est ce qui se passe Drago ?
- Tu devrais enlever ton t-shirt, déclara t'il sans arrêter de peindre le mur.
Enlever mon t-shirt, mais pourquoi je ferais ça ? Je comprends rien du tout ! Les effluves de peinture doivent lui ramollir le cerveau. Ouais. Ça doit être ça.
- Tu peux être plus clair ?
A ces mots, Drago me couvrit de peinture grâce à son rouleau. Mon t-shirt bordeaux était foutu ! Couvert de vert ! Drago tu ne vas pas t'en tirer comme ça !
Avec mon petit pinceau, je lui fis une traînée verte sur la joue. Il me regarda comme si j'avais commis la trahison ultime : j'avais osé attenter à la beauté et la virilité du grand Drago Malefoy. Or, pour moi, à ce moment précis, ce n'était que mon petit ami. Pas de sang. Pas de valeur. Pas de privilège. Juste moi, lui et de la peinture.
S'en suivit d'une bataille de peinture. Nous finîmes totalement couverts de vert. Finalement, j'abandonnais. Comment allais-je faire avec mes cheveux ? Ils étaient crépis de vert !
- Drago ! Drago ! C'est bon j'abandonne ! Arrête ! J'en ai partout !
Drago s'arrêta finalement, posa son rouleau à terre et attendit que je pose mon pinceau en retour. Une fois que je l'eus lâché, il me prit dans ses bras et murmura à mon oreille :
- Est-ce que c'est normal, que même si tu es couverte de peinture, je te trouve sexy ?
Je rougis soudainement et il passa une main sur ma joue.
- Aller, mon cœur, on s'y remet sérieusement.
Nous finîmes de peindre le mur. Il était magnifique ! Puis, je décidais de partir me laver rapidement pour ne pas mettre de la peinture verte sur les meubles de Drago. Il fit de même. J'en profitais pour mettre mon petit ensemble de sous-vêtements verts. J'avais hâte que Drago le voit.
Lorsque je revins dans la chambre de Drago, il était déjà changé et propre. Parfait en somme. Il était penché sur sa table de nuit et je m'approchais doucement pour voir ce qu'il faisait. Il avait encadré la photo de moi en train de lui faire un bisou sur la joue, dans le cadre rouge qu'on venait d'acheter. Il regardait mon visage et passait son pouce dessus. La scène était tellement touchante. Je me rendis compte, à quel point, il tenait à moi. Je me penchais, toujours silencieusement, vers lui et embrassais son cou. Il eut un mouvement de recul, puis, passa une main sur ma joue. Toujours, sans lâcher le cadre.
- Tu es tellement belle.
- Moi je te trouve tellement beau, et tellement heureux.
- Je le suis, dit-il simplement.
- Alors moi aussi, lui répondis-je.
Nous nous remîmes à ranger sa chambre. Nous plaçâmes la lampe sur son bureau, accrochâmes les posters de Quidditch sur les murs blancs et finalement, nous posâmes le coussin Gryffondor sur son lit. Une fois tout cela fait, on se posait tous les deux sur le lit, ma tête sur le torse de Drago. Il caressait doucement mes cheveux.
Au bout d'un certain moment, j'entendis :
- J'adore cette photo de nous deux.
Je me tournais et vit qu'il regardait la photo. Il souriait face au cliché. Je me mis alors à califourchon sur lui, et lui murmurait à l'oreille :
- Je t’aime.
Je commençais à l embrasser, sur la bouche, puis je descendis dans son cou. Drago soupirait de plaisir et commençait à tirer sur mon t-shirt pour que je l'enlève. Je le fis sans hésiter. Puis, Drago reprit les choses en main et me fit passer sous lui et retira son t-shirt avant de revenir m'embrasser dans le cou. Il enleva son pantalon et le mien dans une frénésie incroyable. Et j'avais autant envie que lui. Quand il aperçut la couleur de ma culotte, il remonta les yeux jusqu'à mon soutien-gorge et je vis ses yeux s'embraser. Je sentis une bosse durcir encore contre ma cuisse, tandis qu'il se penchait à mon oreille :
- Par Merlin, avec ces sous-vêtements, je ne suis pas prêt de te lâcher.
Il mordilla alors mon oreille pour ponctuer son propos.
- Je ne veux pas que tu me lâches, dis-je.
Drago continua sa douce torture, qui nous mena tout droit au septième ciel.
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