Chapitre 34 - Coeur contre coeur

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PDV Drago

La salle sur demande n’étant pas trop à côté de nos chambres, non courions quasiment sur le chemin. Je me retenais d’embrasser Hermione car sinon j’allais la déshabiller dans le couloir. J’évitais au maximum de regarder sa robe qui remontait, dévoilant ses cuisses fermes, à chaque pas. J’évitais aussi de regarder sa poitrine se soulever à chaque pas derrière sa robe. J’évitais, même, de regarder son visage, car je savais qu’Hermione mordait sa lèvre inférieure, chose, qui m’excitait au plus haut point. Alors, je regardais tout droit, en marchant extrêmement vite. On aurait pu croire que je haïssais Hermione, mais nos mains enlacées montraient le contraire. Même un si faible contact de sa peau, suffisait à faire rejaillir la chaleur dans mon ventre. Je n’en pouvais plus, c’était de la torture. Une horrible torture. Je devais lutter à chaque instant, pour ne pas goûter sa peau, pour ne pas y laisser des traces, pour ne pas la toucher, pour ne pas pénétrer en elle. Maintenant.

Hermione, à côté de moi, ne semblait pas tendue. Mais excitée. Elle aussi en avait envie. Tellement. Cela se voyait dans l’éclat de ses yeux. Elle aussi marchait rapidement. Mais elle souriait. Cela m’excitait encore plus, mon pantalon rétrécissait de minutes en minutes.

Une fois arrivés devant la porte de ma chambre, je prononçais le mot de passe d’une voix rauque, due sûrement au désir qui montait. Aussitôt rentrés, je plaquais Hermione contre la porte qui était en train de se refermer et dévorais son cou. Hermione gémissait sous mes caresses et passait ses mains sous mon t-shirt. Je la voulais contre moi. Sentir sa peau contre la mien. Je passais alors, moi aussi mes mains sous sa robe et remontait jusqu’à sa culotte, qui était complètement trempée. Je souris alors, contre ses lèvres et elle fit de même.

Tout en continuant d’embrasser mon coeur, je cherchais un moyen de retirer cette robe. Je ne trouvais pas et commençais à grogner. Je songeais même à l’arracher, cette idée m’attirait énormément. Mais, Hermione m’aida :

- Dans mon dos… Drago… dans mon dos…

Une idée me vint en tête et je retournais Hermione. Elle se retrouva donc face à la porte, et moi collée à elle. Je trouvais le haut de sa fermeture éclair, que je descendit lentement. Sur le chemin de la robe qui s’ouvrait peu à peu, je goûtais à la peau d’Hermione, en l’embrassant, je laissais aussi ma langue agir à sa guise. Une fois arrivé au bas de son dos, je lui agrippais les fesses de mes mains. J’entendis Hermione gémir sous mon geste, ce qui me fit lâcher un grognement.

Mon coeur se retourna lentement, très lentement, trop lentement, et laissa sa robe tomber au sol. Et, par Merlin, je m’aperçus qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Je remerciais Merlin et toutes les divinités existantes, de ne pas l’avoir su avant, sinon je lui aurais sauté dessus, bien avant.

Tout en se collant à moi, Hermione murmura à mon oreille :

- Je suis quasiment nue, et toi tout habillé, je ne suis pas d’accord Drago…

Elle passa ses mains sous mon t-shirt et l’enleva d’un geste. Ce geste nous ayant séparé quelques secondes, je me jetais à nouveau sur elle, en prenant son visage dans mes mains, je l’embrassais passionnément. Nos langues se lancèrent dans un ballet endiablé.

Hermione posa sa main sur ma ceinture et entreprit de la défaire. Je ne l’aidais pas, la laissais se débrouiller, j’était beaucoup trop occupé par ses lèvres. Finalement, elle réussit à la défaire et tira le pantalon le long de mes hanches, pour m’en débarrasser. Une fois, qu’il eut touché le sol, Hermione passa ses jambes autour de mes hanches. Je la stabilisais en passant mes mains sous ses fesses, et en profitais. Cette fille était une drogue, j’en aurai jamais assez.

Je portais donc Hermione vers le lit, et la déposais doucement sur mes draps verts. Elle m’attira de nouveau à elle, comme si j’étais son air, sa raison de vivre. C’est ce qu’elle était pour moi.

Mon caleçon devenait sérieusement petit.

Je descendit petit à petit. J’abandonnais les lèvres d’Hermione, pour déposer ses baisers dans le cou d’Hermione. Je ne m’arrêtais que lorsque quelques suçons étaient bien visibles.

- Tu m’as dans la peau, chérie… murmurais-je.

- Pas encore, m’alluma t’elle.

Je déposais ensuite des baisers sur sa clavicule. Je descendis sur ses seins, et ses tétons se dressèrent, m’accueillant joyeusement. Je touchais et baisais son ventre. Je voulais qu’Hermione prenne un maximum de plaisir, alors je prenais mon temps. J’enlevais doucement sa culotte, en prenant bien soin, de caresser ses cuisses au passage. Hermione poussait des gémissements et des soupirs qui en auraient fait bander n’importe quel homme. Mais elle était à moi. Toute à moi. Seulement à moi. Et j’allais la dévorer. Je déposais des baisers dans l’intérieur de ses cuisses. Sa peau frissonnait à chaque caresse. Je remontais de plus en plus vers son intimité. Mais Hermione, posa sa main dans mes cheveux pour m’arrêter :

- Laisse moi te faire du bien…

Je n’allais pas dire non. Hermione passa doucement au dessus de moi et enleva mon caleçon. Nous étions tous les deux nus et cette perpective était plus que plaisante. Voyant le malaise d’Hermione, je posais sa main sur mon sexe et lui montrais comment faire. Et par Merlin, elle s’y prenait divinement bien. Elle avait des doigts de fées. Je fermais les yeux et m’agrippais aux draps tout en gémissant. Soudain, je sentis la langue d’Hermione, et la je fus vraiment proche de l’orgasme. J’arrêtais Hermione :

- Stop, sinon je ne vais pas tenir.

Le regard que me lança Hermione, m’excita encore plus et je passais au dessus d’elle :

- Tu as envie de moi ? Jouais-je.

- T’as pas idée… réussit elle à articuler.

Je prononçais rapidement le sort de contraception et rentrais enfin en elle. A chacun de mes coups de reins, les gémissements d’Hermione se faisaient plus forts. C’était tellement bon. Je rentrais plus profond en elle et Hermione se cambrait à chacun de mes mouvements.

- Cris mon nom, mon coeur. Je veux t’entendre, murmurais-je.

Elle tenta :

- Dra…go !…

Elle était incapable de le prononcer d’un seul coup à cause de mes vas et viens.

- Dray ! Dray… Dray !

Et l’orgasme arriva. Une boule de feu qui explosait dans mon ventre. J’étais soudain essoufflé et m’écroulais sur Hermione. Je me retirais d’elle et la prit sur moi, pour dormir. Son coeur battait la chamade, comme le mien. C’est coeur contre coeur, peau contre peau, que nous endormîmes.

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