Chapitre 39 - Reine

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PDV Drago

Je sentis Hermione bouger à côté de moi. Je la rapprochais doucement pour qu’elle cesse son agitation. J’avais terriblement besoin de sommeil. Malheureusement, elle n’arrêtait pas de bouger. Elle semblait contrariée, préoccupée. Alors, toujours les yeux fermés, je lui soufflais :

- A quoi penses-tu ?

Sa réponse ne me surprit pas outre mesure. Ce bal la préoccupait, ce foutu bal. Mais, bordel, il n’était que ce soir, elle avait tout le temps d’y penser, elle n’avait pas à commencer aussi tôt le matin.

Au bout de quelques minutes, elle arrêta de me secouer comme un prunier, et partit se doucher. J’avoue que la tentation était forte, mais pas aussi forte que mon besoin de sommeil. J’avais besoin de recharger mes batteries, après une telle nuit. Je sentis juste Hermione me déposer un baiser sur front et je m’abandonnais aux bras de Morphée.

Je me réveillais doucement, prenant mon temps. Je savourais cette grasse matinée. Je sortis du lit toujours doucement et rejoins ma salle de bain sans me presser.

Une fois dans ma baignoire, j’observais la pile de vêtements qu’Hermione avait placé par terre, pour ne pas déranger sûrement. J’aimais la voir habiter chez moi. Une fois lavé, je me séchais et plaçais une serviette sur mes hanches. Je décidais de déplacer les vêtements d’Hermione, pour les mettre dans ma commode. Ils étaient mieux là !

Une fois prêt, je me rendis compte qu’il était quasiment midi ! J’avais dormi si longtemps que ça ? Faut dire, que la nuit avait été courte…

Un bout de papier attira mon attention sur la table de nuit, c’était un mot d’Hermione. Elle était toujours si prévenante, si attentionnée. Son mot me fit chaud au coeur :

Drago,

Je serai à la bibliothèque quand tu liras ce message avec Hanna et Logan pour vérifier les derniers détails du bal. Je leur dirai que tu es malade alors ne fais pas de gaffe. Je te laisse dormir ce matin mais essaie de te rattraper cet après-midi, pour moi.

Je t’aime,

H.G.

PS : T’es trop mignon quand tu dors.

Je fronçais les sourcils à la perspective d’une après-midi chargée. J’allais me faire chier. Mais bon, Hermione m’avait laissé dormir, je lui devais au moins de me pointer. J’essaierai d’être efficace.

Le post-scriptum me fit, de nouveau, froncer les sourcils. Je n’étais pas mignon. J’étais un homme. Les deux n’étaient pas compatibles. Mais, soit, Hermione semblait me trouver mignon.

Je reposais doucement le mot sur le lit et partit à la Grande Salle pour manger, avec l’espoir de croiser ma belle sorcière.

J’eus la chance de croiser Hermione, mais que très brièvement, elle semblait épuisée. Par Merlin, si sa matinée avait été si terrible, qu’en serait-il de mon après-midi ? Je devais le faire pour elle, mais pas question de m’épuiser à la tâche.

Je mangeais rapidement avec Blaise, qui me racontait qu’il avait finalement trouvé le courage de demander à Pansy d’être sa cavalière. Mieux vaut tard, que jamais ! Il savait ce que je pensais d’elle, alors j’espère qu’elle en vallait le coup. Après tout, les apparences sont trompeuses.

Je rejoignis finalement Jones et Abbot à la bibliothèque pour discuter de ce foutu bal.

Nous y passâmes l’après-midi entière ! Tu m’étonnes qu’Hermione soit sorti vidée. La connaissant elle avait sûrement voulu tout faire, et s’était tuée à la tâche. Heureusement pour moi, j’avais pu m’appuyer sur Jones et Abbot, sinon j’en serai mort.

Il était presque 18h45, alors je partis rapidement dans ma chambre pour enfiler mon costume et mettre mon masque. De cette façon, j’arriverai en avance en bas de l’escalier qu’Hermione allait descendre dans sa sublime robe.

Je m’installais contre une colonne pour avoir une vue dégagée et attendis ma belle. Il était quasiment 19h et j’étais de plus en plus excité de la voir débarquer. J’avais hâte qu’elle soit avec moi. Je voulais que nous passions une soirée des plus parfaite. Au bout d’un petit moment, elle arriva. Il n’y avait pas de mots pour la décrire tellement elle était belle. La robe lui allait à la perfection, cela faisait ressortir ses formes, sa poitrine, ses hanches. Par Merlin. La voir habillée de vert me gonfla d’amour et de fierté. Hermione osait s’afficher aux couleurs de ma maison, et puis, le vert lui allait divinement bien.

Hermione semblait si sereine pendant qu’elle marchait, elle souriait aux gens alentours. Mais le plus captivant était son regard. On y voyait toute sa joie, son excitation, et aussi un soupçon de peur ? Le mélange adéquat pour une bonne soirée.

Je m’avançais pour la rejoindre car elle ne semblait pas m’avoir vu, quand le professeur McGonagall passa et m’interpella :

- Mr Malefoy ! Cela fait une éternité que je vous cherche ! Il y a un problème avec les boissons ! Des petits malins se sont amusés à changer tous nos rafraîchissements en whisky pur feu !

Qui a eut cette idée géniale ? J’aurais dû y penser plus tôt.

- Je suis pressée car on a besoin de moi avec la musique, pourriez-vous vous en charger ? Demanda t-elle. Tout de suite.

Je déglutis, sachant que je n’avais pas vraiment le choix.

- Professeur, et ma cavalière…

- Cela ne sera l’affaire que de cinq minutes.

Je penchais la tête pour voir Hermione, elle semblait contrariée. Elle regardait de partout. Le balafré arriva, lui prit la main, et ils rentrèrent. Elle était en de bonnes mains. Elle pensait sûrement que je l’avais abandonnée.

Bordel.

Je fis face au Professeur, et me jurai que cette histoire serait réglée avec qu’elle ait eut le temps de dire “Quidditch”.

Je hochais simplement la tête et partit en direction des cuisines, pour régler ça, ce bal devait être parfait, pour Hermione.

Cinq minutes ? Cinq minutes ? Elle s’était foutu de ma gueule cette vieille chouette ? J’en avais eu pour quasiment 30 minutes ! Putain, je tournais en rond, en pestant contre elle, car je perdais du temps avec Hermione. Elle allait m’en vouloir à mort, je m’en voulais à mort, d’avoir gâché la soirée.

Je courrait presque pour retourner à la salle de bal. Il fallait que je la retrouve. Même si elle était énervée.

Lorsque j’arrivais dans la salle, de nombreux couples dansaient. J’avais promis à Hermione de la faire tournoyer aussi. Je voulais l’embrasser au beau milieu des autres. Tout le monde serait jaloux de nous.

J’aperçus rapidement Hermione grâce à sa robe verte, qui était au centre de la piste de danse. Elle était au bras de ce stupide rouquin. Elle semblait énervée. Je fus pris d’une émotion soudaine, je devais la débarrasser de cet abruti fini.

Je remis, donc, mon masque en place et traversais la pièce, je m’arrêtais seulement une fois derrière Hermione, qui ne m’avait toujours pas remarqué.

Je mis ma main sur son coude, et tirais un peu dessus, pour lui proposer de me rejoindre. A ma grande surprise, elle le fit. Je plaçais donc mes mains sur sa taille et elle mis les siennes sur mon torse. Elle me regardait à peine. Elle fixait la porte d’entrée comme si quelque chose d’incroyable allait s’y passer d’une minute à l’autre. Elle ne sembla pas m’avoir reconnu.

J’interrompis sa rêverie en me penchant à son oreille, murmurant :

- Qu’est-ce que tu es sexy dans cette robe mon coeur…

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