PDV Hermione

Je dansais dans les bras de Ron. Enfin, danser est un bien grand mot. Ron, maladroit, comme à son habitude me tenait à bout de bras et souriait sans arrêt, tandis que sa cavalière qui se révéla, à ma grande surprise être Hanna, me lançait des éclairs.

Une fois que Harry et moi étions rentrés, nous avions dansés tous les deux, tout en riant comme des fous. Puis, Ginny était arrivée, elle était resplendissante avec sa robe bleue, qui faisait ressortir ses yeux à merveille. Harry s’était incliné devant elle, puis l’avait prise dans ses bras pour l’embrasser. J’étais heureuse qu’ils soient si heureux. Puis, ils étaient partis danser tous les deux. J’étais alors partie vers les rafraichissements, mais il n’y en avait aucun ! Ma première fut “Sérieux ? D’abord Drago est aux abonnés absents et ensuite les rafraichissements ont disparus ! Ce bal était censé être parfait”. Enfin bref, je m’étais rabattu sur l’apéritif. C’était à ce moment-là, que Ron était venu me voir pour me demander une danse, ce qu’Hanna avait très mal pris. J’avais accepté, parce que je me sentais terriblement abandonnée et seule.

Mais, maintenant que j’y repensais, je me sentais autant, voire plus seule, même si j'étais avec lui. Je ne cessais de penser à lui.

- Alors, Mione, tu passes une bonne soirée ?

- Mmh, mmh, répondis-je.

- Je peux te poser une question, dit-il en cherchant mon regard.

- Vas-y, lui proposais-je doucement.

- Pourquoi cette robe, verte ? Cracha t-il avec dégoût.

Cela retint mon attention, et me fit revenir immédiatement dans l’instant présent.

- Quel est le problème avec ma robe ?

- Je suis sûr qu’il t’a forcé à la mettre. Pour prouver à tous qu’il a réussit à t’avoir, souffla t-il.

- Tu te moques de moi, là ? Dis-je à moitié en riant.

- Il doit avoir un moyen de pression sur toi, non ?

Je me dégageais des bras de Ron, et lui répondis :

- Ecoute moi bien, Ronald, je croyais que tu étais devenu raisonnable quand tu as réagit calmement quand je t’ai dit pour Drago et moi. Mais je vois que la pilule n’est pas bien passée. Donc, tu vas garder tes histoires complètements débiles et tes moqueries pour toi ! J’aime Drago, et il m’aime aussi, alors, tu peux penser ce que tu…

- S’il t’aime tant que ça, où est-il ? Me coupa t-il.

- Je…Je…

Je ne savais plus quoi dire. Je savais que Drago ne m’avait pas oublié, il avait sûrement une bonne raison pour ne pas être, mais cela n’empêchait pas que ce sentiment de solitude devenait de plus en plus grand à chaque seconde qui passait.

J’étais toujours incapable d’émettre le moindre son, quand je sentis qu’on me tirait doucement le coude, alors je me laissais faire. Peu importait la personne qui m’emmenait tant qu’elle m’emmenait loin de Ron et de mes doutes.

Je plaçais machinalement mes mains sur le torse de mon cavalier anonyme. Je fixais la porte en espérant le voir la traverser. A ce moment-là, il me regarderait, traverserait la salle en courant, me prendrait dans ses bras et m’embrasserait fougueusement. Mais me voilà, dans les bras d’un inconnu à fixer une porte qui n’a rien d’exceptionnel, comme une aliénée.

Puis soudain, mon mystérieux cavalier, qui n’avait pourtant rien dit jusqu’à maintenant, se pencha près de mon oreille. J’eus un mouvement de recul, mais le laissait faire. Je frémis quand il dit doucement :

- Qu’est-ce que tu es sexy dans cette robe mon coeur…

Je reconnaitrai cette voix entre mille, et cette odeur, comment avais-je fais pour ne pas la sentir avant ?

Je me reculais en arrière pour pouvoir observer son beau visage. Je reconnus immédiatement ses yeux. Je me jetais dans ses bras. Il était là ! J’étais tellement heureuse et soulagée.

Puis, d’un seul coup, ça me revint, qu’est-ce qu’il faisait pendant la dernière demi-heure ? Il m’avait laissé tomber. Je me reculais pour lui faire face :

- Où étais-tu ?

- Je suis vraiment désolé…

- On verra après pour les excuses, explique toi, le coupai-je.

- Ok, je sais que tu penses que je t’ai abandonné, mais c’est faux. J’étais là, j’étais même là en avance pour être sûr de te voir descendre ces escaliers, et honnêtement tu étais fabuleuse, vraiment à tomber. D’ailleurs, cette robe te tombe divinement bien…

- Abrège, le coupai-je de nouveau.

Les compliments de Drago m’allèrent droit au coeur, mais il devait savoir que quand il déconnait, surtout avec la confiance, c’était difficile de la récupérer.

- Oui, donc, j’allais te rejoindre pour te prendre dans mes bras et démarrer une soirée parfaite mais McGonagall m’a attrapé, y’avait un problème avec les boissons, un connard qui en a fait du whisky pur feu. Bref, j’ai dû régler le problème, et ça m’a pris pas mal de temps. Voilà, maintenant je suis là, avec toi.

Ces derniers mots m’attendrirent immédiatement. Je lui pris les mains, les replaçaient sur ma taille et me collais un peu plus à lui.

- Excuses acceptées, déclarai-je, mais, à partir de maintenant, ne me lâche plus.

- Je ne comptais pas te laisser, dit-il en souriant.

La soirée fut parfaite. Drago et moi dansâmes tout le long. Nous avions dansé des slows, romantiques, les yeux dans les yeux. Mais nous avions aussi sautés partout, pendant des morceaux de rock endiablés.

Drago m’emmenait prendre de quoi boire, nous étions déshydratés.

Une fois que j’eus vidé mon verre, Drago me prit la main et me demanda :

- On peut sortir quelques minutes, s’il te plait ?

- Bien sûr, dis-je en hochant la tête.

Drago semblait inquiet et cela me rendit nerveuse. Tout se déroulait parfaitement bien, y avait-il un problème ?

Drago m’entraina dehors, sous un arbre. Tout était silencieux et calme. Je brisais le silence, la première :

- Qu’est-ce qui se passe Drago ? C’est grave ?

- Non ! Non, absolument pas, répondit-il rapidement en écarquillant les yeux. Je veux dire, c’est important pour moi, et j’aimerai vraiment que tu dises “oui”.

Alors là, il m’intriguait. Qu’est-ce qu’il pouvait me demander et qui le mettait dans un état pareil ?