Chapitre 45 - J'en reviens toujours pas

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PDV Drago

- Bon alors, comment ça a commencé entre vous ?

Putain, je sens qu’elle a des centaines de questions comme celles-ci en réserve. Hermione et moi allons être la cible des commérages du quartier pendant des mois.

- Je me suis excusé.

- Et je l’ai pardonné, compléta Hermione.

- Je suis fière de toi Drago déclara t-elle, et c’est très noble de ta part Hermione.

Question numéro 1 : fait.

- Qu’est-ce qui t’a poussé à t’excuser ?

- Je…

Je réfléchis quelques instants.

- J’en sais rien, Hermione m’intriguait. Et je m’en voulais tellement de l’avoir faite souffrir. Et puis, on vit quasiment ensemble, alors j’imagine que ça a aidé.

Ma mère s’étrangla avec son thé.

- Vous vivez ensemble ??

- Nos chambres sont voisines…

- Vous vous protégez au moins ?

Hermione rougit violemment face à l’indiscrétion de ma mère. Mais moi, j’avais l’habitude. J’aimais cette qualité qu’elle avait, la franchise en toute situation. Malheureusement, du temps du Seigneur des Ténèbres, ma mère avait dû apprendre à se faire plus discrète.

- Oui, mère, tu n’as pas de soucis à te faire de ce côté-là.

- C’est que, je ne tiens pas particulièrement à devenir grand-mère incessamment sous peu Drago…

Maintenant, Hermione était totalement écarlate.

Puis, d’un coup, ça fit “tilt” dans ma tête ! Hermione !

- Mère, tu peux me passer le bol s’il te plait.

Elle s’exécuta, et je donnais les cookies à Hermione.

- Mange, mon coeur.

J’ignorais l’expression surprise de ma mère, sûrement due au surnom d’Hermione, et répondis au sourire de ma Gryffondor, tandis qu’elle croquait dans le premier gâteau.

- Merci.

Nous passâmes l’après-midi entière à discuter avec ma mère. Elle était vraiment heureuse de me revoir et de rencontrer Hermione. Elle l’aimait déjà, comme je l’avais prédit. Juste avant de passer à table, Hermione demanda où se trouvaient les toilettes, ma mère lui indiqua, et je profitais de son absence pour questionner ma chère mère :

- Alors, comment la trouves-tu ?

- Elle est adorable. Et puis, tu as l’air si heureux avec elle. La façon dont tu la regarde.

- Je suis heureux.

- Et puis tu l’as appelée “mon coeur”, j’en reviens toujours pas.

- Je l’appelle tout le temps comme ça.

- C’est que tu dois être vraiment heureux, et amoureux.

Je lui fis un clin d’oeil.

- Mais, sinon, Hermione est quelqu’un de bien. Elle se bat pour ses idées, elle est très intelligente et très belle aussi. Je me demande presque ce qu’elle fait avec toi, fils, dit elle pour plaisanter.

- Je me le demande aussi.

- Tu es quelqu’un de bien, Drago. Tu as fais des erreurs, certes, mais tu essais de les réparer et c’est déjà un grand pas. Tu essais de changer, de devenir quelqu’un de meilleur. Je suis fière de mon petit garçon, qui est devenu un homme.

Elle me prit dans ses bras et je la serrais contre moi.

- Je t’aime Drago.

- Je t’aime maman.

Comme à chaque fois que je l’appelais ainsi, elle frémit. Faut dire, que je ne l’appelais pas souvent de cette façon.

J’entendis Hermione revenir, et je m’écartais de ma mère.

- Passons à table ! Déclara t-elle.

Le diner se déroula plutôt bien. Hermione ne parla pas beaucoup, mais je sentais qu’elle prenait confiance au fil du repas. Elle s’entendait bien avec ma mère. Elles adoraient énumérer tous mes défauts en riant. Je ne disais rien, cela importait peu, car elles s’entendaient bien. C’est tout ce qui comptait. Et puis, si j’avais dit quelque chose, elles se seraient moquées de moi encore plus.

Durant tout le repas, je veillais à ce qu’Hermione se nourrisse correctement, et une fois qu’il fut l’heure de se coucher, je récupérais les restes de cookies pour la forcer à en manger dans la chambre.

Après avoir souhaité une bonne nuit à ma mère, je conduisit Hermione à ma chambre. Peu importait ce que ma mère en pensait, je voulais dormir dans le même lit que mon coeur.

Je déposais nos affaires devant le placard pendant qu’Hermione découvrait ma chambre. Rien n’avait changé. J’avais toujours mon fanion Serpentard au dessus de mon lit. Mon lit, avec mes draps verts, comme d’habitude. Ma chambre était relativement vide, un lit, un placard, un bureau. Au dessus de mon bureau, il y avait des affiches de mes équipes de Quidditch préférées. Et c’est tout.

Hermione remarqua le détail. Le détail qui prouvait que quelqu’un vivait ici. Le détail qui prouvaient que cette chambre n’était pas vide. Elle se dirigea vers la pile de livres à côté de mon côté du lit.

- Le Quidditch a travers les âges ? Stratégies de Quidditch ? Tu ne vis que pour le Quidditch non ? Demanda t-elle en riant.

- C’est une passion, répondis-je en haussant les épaules.

- Ah, en voilà un qui ne parle pas de Quidditch ! Est-on réellement mauvais ? de Sophia DeGilkraw.

- Range moi ça ! Criais-je en me jetant sur le bouquin pour lui arracher des mains.

Pendant que je plaçais le livre en haut de mon placard, Hermione déclara :

- Tu n’es pas mauvais, Drago.

- Pendant une période, je l’ai été. Ce livre m’a aidé a croire en la rédemption.

- Drago tu n’as jamais été mauvais, tu m’entends ? Tu t’es perdu en chemin, tu as fait des erreurs, c’est humain.

- Je ne veux plus en parler !

- Très bien.

Je me déshabillais pour rester en caleçon, et Hermione, après s’être mise en pyjama s’installa contre moi dans le lit.

- Demain, on va fêter notre premier Noël ensemble, déclara Hermione au bout d’un moment.

- Et ça va être parfait.

Hermione sourit contre mon torse à ces mots.

- Tu sais que ma mère t’adore ?

- Vraiment ?

- Vraiment.

- Je suis rassurée alors.

- Hermione, merci d’être là avec moi.

- Avec plaisir, je voulais passer les fêtes de Noël avec toi aussi.

- Je ne parlais pas de ça, mais merci.

J’embrassais doucement ma belle Gryffondor. Ce baiser, pourtant chaste au début, devint rapidement langoureux. Mais Hermione recula :

- Drago, il y a ta mère et…

- Mon coeur, un simple sort d’insonorisation suffira…

- Et si elle rentre ?

- J’ai verrouillé la porte dès que tu es entrée.

Hermione sourit et se jeta sur moi tandis que je jetais le sort empêchant les sons de s’échapper de cette chambre.

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