Chapitre 46 - Joyeux Noël...

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PDV Hermione

J’ouvris les yeux et bondis hors du lit. J’enfilais rapidement des sous-vêtements, un gros pull et un jean avant de réveiller Drago. Aujourd’hui était un grande jour ! Par Merlin, que j’aimais Noël. Je me penchais délicatement au dessus du visage de mon beau Serpentard endormi.

- Drago…

- Humm ?

- Réveille toi…

- Mais laisse-moi dormir maman… Avec Hermione, j’ai été particulièrement endurant, j’ai besoin de sommeil…

Hermione recula. Il parlait vraiment de nos soirées aussi librement à sa mère ?? Pour quoi je passais moi ? Une trainée. Une trainée.

Drago ouvrit un oeil, et un sourire fendit son visage. Il mit ses mains autour de mon cou, et m’attira à lui.

- Mon coeur, je savais que c’était toi. Ne t’inquiète pas. C’était une blague.

Il tenta de m’embrasser, mais je me retirais de son emprise. Il voulait jouer ? Nous allions jouer alors.

- Une blague de Serpentard, répondis-je froidement.

- Aller, mon coeur, viens là, dit-il en ouvrant les bras.

- Franchement, Drago, je suis tellement en train de me tordre de rire que je pense que je ne pourrai pas te donner tes cadeaux.

- Tes ? Il y en a plusieurs ?

Merde.

- Non, maintenant, il n’y en a plus aucun.

Drago sortit sa lèvre inférieure, et fit des yeux de cocker. Par Merlin, qu’il était mignon ! Je ne me laissais pas attendrir pour autant.

- Aller Hermione, qu’est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?

Je n’avais pas spécialement envie d’humilier Drago, mais le voir prêt à se plier en quatre devant moi, me donna une idée.

- Je veux, que quand on descendra et qu’on souhaitera un “Joyeux Noël” à ta mère, que tu te jettes dans ses bras, et que tu lui dises à quel point tu l’aime.

- Hors de question. L’humiliation ça suffit.

- Mais tu l’as fait hier !

- Je… Euh… Hier, c’était sous le coup de l’émotion, okay ?

Je fis alors comme lui, je sortis ma lèvre inférieure et battis des cils rapidement, pour attendrir cet homme froid que j’aimais tant.

- D’accord ! D’accord ! Je vais le faire. Mais c’est pour toi.

Je savais que c’était faux. J’avais vu à quel point il aimait sa mère.

- Très bien alors maintenant habille toi. On a un superbe Noël à fêter.

Je pris les cadeaux que j’avais à offrir dans mon sac, tandis que Drago faisait de même. Nous descendîmes les escaliers main dans la main.

Lorsque nous arrivâmes tous les deux dans le salon, celui-ci était métamorphosé. Il y avait un immense sapin, décoré de guirlandes de toutes les couleurs et avec des boules blanches au bout de quasiment chacune de branches.

- Wow, murmurais-je.

Drago sourit et m’embrassa à la commissure des lèvres.

- Joyeux Noël, mon coeur.

- Joyeux Noël, Drago…

Je l’embrassais doucement. Narcissa arriva avec un plateau sur les bras. Il contenait un festin pour une centaine de personnes, au moins. Elle sourit en nous découvrant en train de nous bécoter. Je m’éloignais instinctivement de Drago.

- Joyeux Noël les enfants ! Déclara t-elle.

Je fis un regard en coin à Drago, lui intimant de réaliser sa part du marché. Il leva les yeux au ciel et se dirigea vers sa mère en trainant les pieds. Il la prit délicatement dans ses bras et lui murmura quelque chose à l’oreille, que je n’entendis pas, mais que j’imaginais “gentil”, enfin je l’espérais. Lorsqu’ils se relâchèrent, je me levais à mon tour :

- Joyeux Noël Narcissa.

Elle me prit dans ses bras et me dit :

- Joyeux Noël Hermione. Et merci.

- Pour quoi ?

- Pour ce que mon fils vient de me dire, il ne l’aurait jamais fait de lui même.

Je souris et me reculais pour rejoindre Drago.

- Il est l’heure des cadeaux, déclara Narcissa en se déplaçant vers le sapin.

Elle prit une petite boîte noire aux reflets verts et le tendit à son fils :

- Joyeux Noël Drago.

- Merci mère.

Il ouvrit la boîte et découvrit une cravate noire, tout à fait dans le style de Drago. Classe, discret, simple, mais efficace. Il lui sourit et elle le prit dans ses bras. Lorsqu’elle se retira, elle prit un autre paquet et me le tendit.

- Oh, il ne fallait pas, je…

- Joyeux Noël Hermione, me coupa t-elle.

- Merci beaucoup.

J’ouvris le paquet et y découvrit un pull vert. Il était magnifique. Il avait un col en V, comme je les aimais, et était délicatement cintré. De plus, la matière était tellement douce.

- Merci, vraiment Narcissa, il est magnifique, je l’adore.

Après l’avoir remerciée, je lui tendis le cadeau que je lui avais acheté. J’espérais que ça allais lui plaire. Je ne savais pas vraiment ce qui lui plaisait quand je lui avais acheté.

Elle ouvrit la boîte et sortit les escarpins sur j’avais choisit. Ils étaient noirs, tout simplement. Sauf, que le pavé était vert, avec un motif en écailles. Je les avaient trouvées parfaites.

- Par Merlin, Hermione, elles sont à tomber ! Merci, merci beaucoup. C’est tellement gentil de ta part.

- Avec plaisir, répondis-je.

Narcissa vint m’enlacer pour me remercier. J’étais heureuse d’avoir tapé dans le mille, avec ces chaussures. Il ne me restait plus qu’une angoisse, le cadeau de Drago. Pour lui, j’avais joué quitte ou double.

Drago tendit un petit écrin à sa mère, qui le prit en lui souriant. Lorsqu’elle l’ouvrit, elle découvrit un collier en argent, avec, comme pendentif, une émeraude entourée d’argent. Elle avait les larmes aux yeux :

- Merci, mon chéri.

Puis elle lui fit un câlin. Je n’aurais jamais cru, que chez les Malefoy les câlins étaient tellement de mise. Puis, Drago se retourna vers moi et me tendit une boîte. Celle-ci, contrairement à toutes les autres, était rouge. Je soulevais le couvercle et découvrais un tissu. Je sortis ce morceaux de tissu rouge et me levais pour l’admirer en entier. Je découvrais une robe rouge avec un bustier en dentelle. Par Merlin ! Elle était magnifique et décidément, Drago aimait les robes en dentelle.

Je me jetais dans ses bras :

- Merci, merci, merci, elle est tellement belle, je l’adore !

Je l’embrassais doucement, n’oublions pas, qu’il y avait toujours Narcissa.

- Je suis content qu’elle te plaise, dit-il simplement.

- Je t’aime, répondis-je.

- Moi aussi, mon coeur, moi aussi.

Je lui souris et lui tendis mon cadeau. Est-ce que ça allait lui plaire ? Aucune idée. J’aimerais tellement. Il ouvrit le paquet, et tombait sur le petit mot que je lui avais écrit. Une fois sa lecture terminée, il me regarda avec un sourire en coin, mais ne dit rien. Ensuite, il ouvrit l’écrin que j’avais choisit pour lui.

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