Chapitre 47 - Promesse
PDV Drago
J’ouvris la petite boîte qu’Hermione m’avait faite passer. Je tombais aussitôt sur une sorte de lettre. L’écriture était appliquée, ce qui montrait qu’Hermione l’avait rédigée avec soin.
“Cher Drago,
Tout d’abord, Joyeux Noël ! J’espère que tu t’amuses et que tu es heureux. Avant que tu ouvres ce cadeau, j’aimerais te dire à quel point je t’aime. A quel point tu rends chaque jour meilleur. A quel point tu illumines ma vie. Je sais que l’on est très différents, mais cela est une force. Je me sens devenir meilleure à tes côtés, plus forte, plus moi… Je me sens plus libre, et je te remercie.
Voilà, pour le sentimentalisme.
Maintenant, passons aux choses sérieuses, je t’ai choisit deux cadeaux, celui qui est dans tes mains et un que j’ai laissé dans mon sac. Tu te demande sûrement pourquoi. Et bien, quand je l’ai acheté, j’ai trouvé l’idée marrante, et puis je me suis dit : “Il y aura la mère de Drago dans la pièce quand je lui donnerai, merde, je vais passer pour…”, enfin tu as compris l’idée. Alors, je te donnerai ce cadeau quand nous serons seuls, tous les deux.
Alors, maintenant, tu dois sûrement faire ton sourire narquois en imaginant ce que ça peut être !
Je t’aime Drago."
Je fis, en effet mon sourire narquois pour prouver à Hermione, que le message était bien passé. Cette lettre m’avait touché au plus profond de moi-même. Ce qu’elle y disait, avait retourné mon coeur et j’étais comblé de savoir Hermione aussi heureuse que moi.
Je me décidais finalement à ouvrir l’écrin que j’avais dans les mains. J’y découvris une gourmette en argent, toute simple. Je n’étais pas très bijoux, mais ce bracelet me plaisait. Je ne portais habituellement que la bague de la famille Malefoy.
J’observais la gourmette de plus près, et découvrais qu’Hermione l’avait faite graver. Il y avait écrit “BE YOURSELF” *(sois toi-même)* en lettres majuscules.
Je souris à Hermione, ce message me touchait en plein coeur. Elle m’encourageait à être le vrai moi, à retirer mon masque. Je savais que ça allait être dur, mais avec l’aide d’Hermione, je savais que j’y arriverai.
- Retourne le, me dit-elle.
De l’autre côté, elle avait gravé deux mots. Deux mots, je l’aimais l’entendre dire :”LOVE U” *(je t’aime)*. Je lui souris de nouveau et l’embrassais. Je mis tout l’amour que je ressentais pour elle dans ce baiser. Elle m’aimait pour qui j’étais et ça me comblait.
- Merci mon coeur. Je t’aime. Je t’aime tellement, répétais-je.
- Je t’aime aussi.
Hermione me le mit au poignet droit. Elle semblait heureuse que son cadeau m’ait plut, plutôt soulagée. Comment pouvait-elle douter ? Tout ce qui venait d’elle me plaisait. Mais, objectivement, son cadeau était parfait.
Je pris Hermione contre moi, et j’allais l’embrasser, quand ma mère dit :
- Aller, allons déjeuner, je meurs de faim.
Le déjeuner fut particulièrement long. Je n’en pouvais plus. Je voulais vraiment savoir ce qu’était le second cadeau qu’Hermione avait prévu pour moi. Ma mère et Hermione discutaient toutes les deux. Je les écoutais d’une oreille distraite. Elles parlaient de l’avenir d’Hermione, enfin je crois.
- Drago m’a dit qu’il voulait être Aurore, déclara Hermione.
Merde. Putain de Merde. Je n’avais pas parlé à ma mère de mon projet. J’étais coincé. Je me retrouvais dans la merde.
- Ah bon Drago ? Me demanda ma mère.
- Oui mère. Je crois que ça me plairait. Mais je ne sais pas si j’y arriverai, c’est pour ça que je ne t’en ai pas parlé.
- Drago, tu es brillant, enfin quand tu le veux, marmonna t-elle, tu y arriveras j’en suis sûre.
- Ce n’est pas le travail qui me fait peur…
Ma mère se retourna et me déclara de but en blanc :
- Drago, ne laisse personne t’empêcher d’accomplir tes rêves à cause de actions de ton père.
Je hochais la tête. Elle reprit sa place à côté d’Hermione et dit :
- Mon fils veut devenir Aurore !
Je levais les yeux au ciel, et décidais de mettre fin à cette discussion qui m’ennuyait au plus haut point :
- Mère, je t’emprunte Hermione quelques minutes. Tu viens ? Lui proposais-je.
Hermione prit ma main et je l’entrainais à ma suite jusqu’à ma chambre.
- Drago, c’était très impoli pour ta mère.
- M’en fous déclarai-je.
- D’accord…
- Je voulais te dire, que j’ai beaucoup aimé ta lettre. La façon dont tu décris ce que tu ressens pour moi, c’est exactement ce que je ressens. Et ce bracelet… Il me rappelle que j’ai de la chance de t’avoir, que tu m’aimes, moi. Je vais tout faire pour te rendre heureuse.
Hermione avait maintenant les larmes et se jeta contre moi. Je la pris dans mes bras et nichais mon visage dans ses cheveux.
- Je t’aime Hermione Jean Granger.
- Je t’aime Drago Lucius Malefoy, dit-elle avec la voix cassée.
- Et dans ta lettre, tu parlais d’un deuxième cadeau…
Hermione recula et leva les yeux au ciel en riant.
- Tu perds pas le Nord, toi ?
- Jamais, répondis-je du tac au tac.
Elle me tendit un paquet, et je déchirais le papier cadeau rapidement. Ce que je découvris me laissa perplexe. Un caleçon aux couleurs de Gryffondor était dans ma main. Un caleçon rouge.
Hermione me regardait, morte de rire :
- Comme j’ai mes sous-vêtements verts, j’ai pensé, que par équité, tu pouvais mettre un slip rouge.
Je lui fis les gros yeux.
- Aller, Drago, ça va pas te tuer… Et puis, c’est sexy le rouge…
- Tout est sexy sur toi, dis-je. Enfin, tu es encore plus sexy quand tu n’as rien sur toi.
Hermione rougit à mes paroles.
- Mais, soit, repris-je. Cela montre que je suis à toi, et que tu es à moi. Je t’aime tellement Hermione, mesure le, parce que ce n’est pas pour n’importe qui, que je porterais un caleçon aux couleurs de mes ennemis.
- Il n’y a plus d’ennemis Drago…
- Je sais, je te taquinais, je l’adore. Merci mon coeur… Tu commences à avoir des idées perverses, et ça me plait.
- Je commence à les exprimer, nuança t-elle.
- On va retourner à Poudlard, et je te promets que je vais te montrer à quel point tu comptes pour moi dans ma chambre. En attendant, prépare tes affaires, on va dire “au revoir” à ma mère.
- D’accord, j’ai hâte, dit-elle.
Je l’embrassais doucement, et nous descendîmes. Les “au revoirs’ furent déchirant, ma mère allait me manquer, mais je la reverrai bientôt, c’était certain.
Une fois arrivés à Poudlard, je me jetais sur mon coeur, en tenant ma promesse.
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