Chapitre 48 - Nous

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PDV Hermione

Cela faisait quelques minutes déjà, que je m’observais dans le miroir. Enfin, ce n’était pas tout à fait moi, mais il y avait quand même une part d’Hermione Granger dans ce reflet. On aurait dit une version améliorée de moi-même. J’étais… belle ? Ginny avait fait des miracles avec le maquillage. J’avais bonne mine, le teint radieux et les joues roses. Ginny avait réussit à me faire un maquillage naturel, comme je les aime. Elle avait fait ressortir mes yeux grâce à un peu de mascara, et elle s’était chargée de mes lèvres avec un léger rouge à lèvres.

Quand, à mes cheveux, il avait fallut bien du courage, mais Narcissa était venue à bout de mes mèches rebelles. Au début, je voulais garder mes cheveux lâchés, pour ce jour si spécial, je voulais garder ma tignasse car elle faisait de moi qui j’étais. Mais, Narcissa avait complètement pété un câble, comme quoi ça ne se faisait pas, qu’il fallait obligatoirement les attacher, et bla bla bla… Nous avons finalement trouvé un terrain d’entente, après de longues négociations, j’avais réussit à obtenir le droit de garder quelques mèches rebelles pour encadrer mon visage.

Donc voilà, je me retrouvais avec un chignon parfaitement assemblé avec quelques mèches flottant autour de mon visage. J’étais satisfaite. Je souris à mon reflet et mon regard descendit sur ma robe. Elle était sublime, quand je l’ai vue dans cette boutique, j’eus comme une révélation, c’était celle-ci qu’il me fallait. Elle était splendide avec un bustier en dentelle rouge, et une jupe blanche, qui était parsemée de fleurs rouges, jusqu’à en être totalement en être totalement recouverte en bas. Je l’adorais.

J’observais toujours mon reflet dans le miroir, je me sentais nostalgique tout à coup. En cinq ans, pas mal de choses avaient changées. L’époque de mes aventures à Poudlard me manquait, mais j’étais heureuse de la vie que je menais à présent. J’avais réussit mes études, et j’étais à présent médicomage. Ce métier me comblait vraiment car je pouvais aider les autres, et en plus, j’étais payée pour le faire ! Quant à Drago, il s’était battu farouchement pour devenir Aurore, il avait dû en faire deux fois plus que les autres pour pouvoir être prit, mais il ne s’était pas découragé pour autant. Et si, il commençait à abandonner, à croire qu’il n’y arriverait jamais, j’étais toujours là pour le relever. Ça fonctionnait comme ça entre nous.

- Mione, c’est l’heure, murmura Harry pour me sortir de ma rêverie.

Il me tendit son bras, auquel je m’accrochais avec un sourire. Harry m’entraina à l’extérieur de la pièce. Il me fit un petit sourire, que je lui rendis au moment de pousser les grandes portes. Lorsqu’elles s’ouvrirent, je découvrais tous mes amis assis, dans tous les rangs de la pièce. Il y avait Ron, qui tenait la main de Hanna. Il semblait vraiment heureux avec elle. Elle lui apportait la stabilité dont il avait besoin, et lui arrivait à la détendre. Harry aussi était heureux avec Ginny, tous deux s’étaient mariés à peine sortis de Poudlard. Ce fut fantastique.

Maintenant, c’était mon tour. Après avoir détaillé chacun de mes amis, et son bonheur, je me rendis compte que l’on était tous heureux. Enfin.

Alors, je me tournais vers l’homme que j’aimais. Qu’il était beau dans son smoking noir. Il lui tombait parfaitement, sa mère avait dû lui faire faire sur mesure. Il me souriait, sans me lâcher des yeux, et je fis de même. Il n’y avait plus que lui et moi. J’en oubliais tous mes amis qui nous regardaient. Il n’y avait que lui, il n’y avait toujours eut que lui, et il n’y aurait toujours que lui. Lorsque nous arrivâmes en bas de l’autel, Harry retira son bras, me prit dans ses bras et murmura à mon oreille :

- Je t’aime Hermione, et te savoir heureuse, me comble de joie.

- Merci Harry, je t’aime aussi.

Drago me tendit la main, pour que je le rejoigne sous l’autel. Je pris sa main et me laissais entrainer. Tandis que le prêtre débutait son discours, je l’entendis murmurer :

- Tu es splendide, mon coeur.

- Et toi, tu es parfait.

Il sourit et continua :

- J’arrive pas à croire que c’est en train d’arriver.

- Moi non plus, rétorquais-je.

Lorsque le moment arriva de prononcer nos voeux, Drago se lança en premier. Il ne me lâcha pas des yeux, pas une seule seconde.

- Hermione, avant toi, je n’étais qu’un garçon en colère et perdu. Je ne connaissais pas le vrai sens du mot “vivre” et encore moi celui d’”aimer”. Je survivais, et ça m’allait bien en ce temps là.

Il fit une courte pause et reprit :

- Mais avec toi, j’ai découvert que l’on pouvait faire tellement plus. Avec toi, j’ai découvert un amour inconditionnel, et un pardon inconditionnel, car j’ai fait beaucoup d’erreurs, j’étais et je le suis sûrement toujours, un con. Je t’aime et tu m’aimes aussi, seul Merlin sait comment, mais je te remercie. Pour tout le temps qu’il nous reste à vivre, je te promets de tout faire pour te rendre heureuse. Je te le promets.

- Drago, je… commençais-je.

Mais il fallait que je prononce moi aussi mes voeux avant de fondre en larmes.

- Drago, je t’ai longtemps détesté, enfin, dire cela, serait te mentir. J’ai détesté ce masque que tu tenais en permanence devant ton visage pour te protéger. Tu l’as porté tellement longtemps que j’ai finalement fini par croire qu’il faisait parti de toi, mais c’était faux. Tu l’as enlevé pendant de courts instants pour laisser entrevoir un homme bon. Je suis instantanément tombée amoureuse de toi. Tu n’es pas parfait, je le sais bien, je ne suis pas parfaite non plus, mais je n’ai pas besoin de perfection, je te veux toi. Entièrement, irrévocablement. Au fil du temps, tu as laissé tomber ce masque de monstre qui te cachait toi. Drago tu es quelqu’un de bien, d’attentionné, de gentil, de drôle, de beau, et toutes ces qualités font de toi qui tu es. Alors, Drago je promets de t’aimer pour toujours, et à jamais. Je ferai en sorte que tu sois heureux et que tu n’ai plus jamais besoin de le remettre.

Après ma longue tirage, je repris ma respiration et souris à mon futur mari. Il avait les larmes aux yeux, et j’en distinguais même une qui dévala sa joue.

- Drago Lucius Malefoy, souhaitez vous prendre Hermione Jean Granger pour épouse ?

- Je le veux, dis Drago sans me lâcher du regard.

- Hermione Jean Granger, souhaitez-vous prendre Drago Lucius Malefoy pour époux ?

- Je le veux.

- Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle ou se taise à jamais, déclara solennellement le prêtre.

Avec Drago, nous attendîmes patiemment dans le silence, sans se lâcher des yeux. Puis, le prêtre prononça la phrase tant attendue :

- Vous pouvez embrasser la mariée.

Drago me sourit et se rapprocha doucement de moi, comme pour faire durer le plaisir. Puis, d’un seul coup, il posa ses mains sur ma taille et me colla à lui, tout en collant ses lèvres aux miennes. La baiser fut à la fois chaste, passionné, doux, sauvage. En un mot ? Nous.

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