L’après-midi était passée à toute vitesse, et plus la soirée s’approchait, plus Anna était stressée. Elle avait passé la fin d’après-midi, sur son livre d’échecs préféré, «Comment être sûr de gagner la partie dès l’ouverture ?», qu ´ elle avait pu acheter grâce à l’argent de poche de la semaine, ayant économisé un peu d'argent. La jeune fille jeta un coup d’oeil à l’entrer, les joueurs d’échecs commençaient à affubler le restaurant. Ils se dirigaient tous vers l’étage. Bientôt, elle devra se lever pour les rejoindre.

- Je crois que ça va bientôt commencer, dit Missy en arrivant vers elle.

- Oui j’arrive, répondit Anna, comment c’est passé votre petite ballade ?

- Oh tu sais Charlotte et Tomas n’ont pas arrêté de se disputer à propos d´Amaury, donc tu n’as rien loupé. T’as bien fait de rien dire à Tomas, c’est à eux de le faire.

- Je suis d’accord, par contre Tomas risque de la tuer quand il va l’apprendre. ironisa Anna.

- C’est un risque. Aller viens, je crois qu’on attend plus que toi.

Les deux filles allèrent rejoindre la foule. Elles montèrent à l’étage. Toutes les tables avaient été mise au milieu, et on avait placé sur chacune d’elle un jeu d’échec. Anna s’approcha du tableau, pour voir qui elle allait affronter. C’était un certain Monsieur Donb. Elle s’avança vers la table 15. Elle jouait les noirs et son adversaire les blancs. Et cela ne l’empêcha pas de gagner la partie en 23 coups. Elle décida de faire exactement la même stratégie pour les 3 prochains adversaires, et elle gagna, aux alentours de 25 coups pour chacun. Elle se trouvait en demi final, elle croisa le regard de Charlotte, qui elle aussi avait réussi à se hisser jusque là. Charlotte devait affronter Amaury. Si Anna devait affronter Charlotte en final, celà ne serait qu´un jeu d’enfant pour elle. Anna finit par battre son adversaire au bout de 27 coups . Elle s’avença vers la table dédier au finaliste. Mais elle fut si surprise de voir Amaury prendre place en face d’elle. Amaury avait débuter depuis peu dans les échecs, tandis que Charlotte et Anna s’entraînner depuis déjà cinq ans. Amaury avança son pion et la partie débuta. Elle finit par le battre avec beaucoup de mal en 37 coups. Ils se levèrent en même temps et échangèrent une poignée de main.

- Félicitation, chuchota Amaury.

- Merci

Lorsqu’elle tenta d´aller rejoindre Tomas et Missy, Charlotte lui prit la main.

- Comment t’as fait pour le battre? Il a réussi à me battre en 20 coups.

- Je l’ai battu avec beaucoup de difficulter, tu dois avoir fait une erreur d’innatention, ça arrivent quand on est fatigué. la rassura Anna

- T’as peut être raison, on étudira la partie ensemble?

- Bien sûr.

- Au faite, rebondit Charlotte, merci de m’avoir prêté ta médaille, elle est vraiment chouette. Amaury l’a même remarqué. Il a dit qu’elle était magnifique.

- Tu peux le garder, moi je ne l’aime pas.

- Ouais je sais, il te rappelle ta famille

- Je pense que «rappeler» n’est pas le bon therme

- Exuse moi, Bon on va rejoindre les autres. dit Charlotte.

Les deux filles se faufilèrent à travers la foule pour rejoindre le groupe.

- Vous n’avez pas vu Tomas ? demanda Missy aux deux filles

- Non, il est pas avec vous ?

- Non, répondit Amaury, je sais pas toi Charlotte mais moi j’ai le cerveau en ébulission, on voulait faire une ballade avec Missy, tu veux venir avec nous ?

- Oh oui super idée, on est de la partie avec Anna.

Amaury lança un regard décontenancé à Missy. Les quatres ados sortirent du restaurant et se lancèrent dans un petit santier, gadoueux, sombre et pas éclairé. Les arbres à côté du chemin faisait légèrement frémir Anna. C’était la première fois qu’ils empruntaient ce chemin. Au bout d’un moment ils aperçurent deux hommes habillés en blanc.

- Ils sont déjà là, gromela Amaury.

- Si tu veux mon avis, je ne crois pas que se soit eux. dit Missy suspicieuse.

- Qui veux tu que ce soit d’autre?

- Mais de qui vous parler ? demanda Charlotte.

- Personne! répondirent les deux cachotier en même temps.

Les deux personnes en blanc, s´avancèrent vers le petit groupe.

- Exusez moi de vous dérangez, commença l’un des hommes, mais nous vous avons observez lorsque vous avez jouer aux échecs, surtout vous mademoiselle..., dit il avec un fort accent du nord en désignant Charlotte.

- Mademoiselle Charlotte, compléta cette dernière.

- Ah, vous vous appelez Charlotte. Cela fait tellement longtemps que nous vous cherchons mademoiselle Charlotte, ou devrais je dire mademoiselle Marie-Elisabeth-Hortense.

- Je vous demande pardon. Je m’appelle Charlotte, vous devez sûrement faire erreur sur la personne.

- Non, nous ne faisons pas erreur surtout que votre médaille prouve bien que vous êtes celle que nous cherchons. ajouta l’autre homme

À ce moment là Anna sut que c’était elle qu’ils cherchaient et non Charlotte. Elle s’aperçut aussi que le dragon de ses rêves était là, dans sa main, et qu’il grossissait petit à petit, bientôt les hommes étranges le verrait. À ce moment Amaury s’avança devant Charlotte.

- Si vous la touchait d’un petit doigt, vous allez le regretter. menaça Amaury

- Mais ne serait ce pas Mon sir Amaury, dit le premier homme en fesant une courbette, je vais te réduir en poussière comme ton père jeune Amor.

L’homme avança sa main et un rayon blanc en sortit. Amaury tenta veinement de se protéger avec un bouclier de lumière rose qui était apparu dans sa main en un un éclair, mais le jet blanc fut plus fort. Amaury tomba au sol, pétrifié. Il fut bientôt rejoins par Missy, pétrifiée elle aussi.

- Si tu veux mon avis Amor, ta mère a fait une grave erreur. ricana l’homme en blanc. Je vais maintenant m’occuper de toi, jeune Paon-dragon.

En quelques secondes, Charlotte s’écroula par terre.

- Il ne reste plus que toi, jeune terrienne, celà va être un jeu d’enfant pour nous de t´éliminer. dit il à Anna.

- Non, réussi à articuler la jeune fille.

Elle tendit son bras et elle lança un jet rouge qui se forma en dragon.

- C’est elle, dirent en coeur les deux hommes avant de disparaître.

Anna s’écroula au sol, trop fatigué pour rester debout. Mais ce que personne ne savait c’est que quelqu’un avait assisté à la scène et avait tout vu.