Chapitre 3
Anna sembla voir une lumière au bout du tunel de pénombre, mais plus elle s’y approchait plus la lumière s’éloignait. Au loin, elle entendait quelques éclats de voix indistincts. Puis soudain le sol se déroba sous ses pieds. Elle tomba dans un parc, près d’un magnifique château. Sur un banc, elle aperçut une femme entrain de lire un livre. Elle s’approcha du banc, et lorsqu’elle put voir distinctement la femme, elle fut surprise par le fait qu’elle soit sin portrait caché. Elle avait exactement les mêmes cheveux long, bouclés et roux, les yeux étaient aussi parfaitement les mêmes, bleu et en amande. La seule différence c’est qu’elle devait être bien plus vieil qu´Anna, d’au moins 20 ans.
- Hortencia, vient donc me voir tes cheveux sont toud emmêlés. s’écria la jeune femme d’une voix chantonante.
L’image se brisa en quelques secondes, et elle retrouva le noir quotidien.
Dès qu'Anna reprit conscience, elle essaya d'ouvrir les yeux, sans succès. Une sensation insupportable de chaleur vint à elle, la faisant trembloter. Son cerveau identifia de nombreuses voix, chuchotant partout à côté d'elle, répétant tous la même chose dans une langue inconnue. Les voix s’atténuèrent et la chaleur partit, laissant sa place à la froideur des ténèbres, sombres et sans vies. Elle pensa à ce moment parcourir un désert de glace et que son seul but était de trouver la porte de sortie, invisible à l'oeil nu. Une voix étrangement mystérieuse, féminine et sans vivacité lui chatouillait désagréablement l'esprit en répétant un mot si vite qu'Anna ne le comprenait pas. Cette dernière, avec le peu de concentration qu'il lui restait, s'accrocha au mot et essaya de le comprendre. La voix s’atténua et la laissa seul au monde, en laissant pour indice le nom tant répété : massacre. Cette fois ci Anna se sentait perdu, sans personne pour l'aider et la chaire de poule qui gagnait du terrain la rendait folle. Elle sentit un liquide sirupeux coulait le long de sa gorge. Le noir pénétra sa vision et elle perdit toute sensation de chaleur et de temps.
Ses paupières bougèrent et sa vision se stabilisa, même si la lumière forte lui faisait mal au tempes. Elle voulu bouger sa main mais sentit qu'elle était retenue par quelque chose de pour l'instant in identifiable. Puis elle sentit qu'on lui libérait la main. « Anna, comment va-tu ? s'enquit une voix familière. Elle ouvrit la bouche pour répondre mais aucun son ne sortit. La personne à côté dut s'en rendre compte car elle en profita pour lui faire avaler un liquide sirupeux aux goût de menthe et de myrtille. Il faut que tu dormes Anna, tu dois reprendre des forces. Non, lâcha la voix faible de la malade Je te promets, je reste à côté et je veille sur toi, tu n'as pas à t'en faire. conclu la voix, déterminait à la faire dormir. »
Elle resta lucide encore un petit peu de temps, assez pour reconnaître la voix, c'était celle d'Amaury. Mais elle n'eut pas le temps de prononcer son nom et tomba malgré elle dans le trou béant et profond d'un sommeil sans rêve et monotone. Elle perdit encore une fois toute sensation de temps. Cette fois ci, aucune voix ne vinrent troublé son sommeil lourd.
Ses yeux se rouvrirent, exactement dans la même pièce où elle était la dernière fois. Elle fut surprise que quelqu'un soit entrain de lui serrer sa main très fort. Elle tourna sa tête et vu Amaury qui pleurait silencieusement. Ses larmes coulaient sur ses joues rosées et tombaient ensuite sur le drap rose . Quand il la vu réveillé, il sécha ses larmes d'un revers de main et lui libéra la main.
« - Ne me fait plus jamais aussi peur, lança Amaury avec une pointe d'appréhension distincte dans sa voix.
- qu'ai je fait ? balbutie Anna.
- Tu as faillis mourir trois fois, je n'aurais jamais supportais que tu me quitte. Je reviens. »
Il se leva de sa chaise et parcouru quelques mètres avant qu'Anna entende le bruit assourdissant de la porte claquait.
Quelques minutes plus tard, il revint accompagné d'une dame inconnue au parfum léger et fruité. Elle s'agenouilla près du lit et accrocha une étrange sangle au bras de la convalescente. Celle-ci sentit une douleur vive emmètre de son bras, et une encore plus vive lorsque la dame retira la sangle. Elle passa ensuite sa main sur le front de la malade.
« Je crois que c'est bon, elle a 150 p.e.f. informa la dame.
- Mère, vous pensez qu'elle pourra bientôt marcher, et se lever. demanda Amaury, plein d'espoir.
- Deux ou trois jours, je ne sais pas, donne moi la poche de froid. »
Il lui tendit, et sans laisser une seconde d'écart, elle la prit et la posa sur le bras d'Anna. Le froid dégagea une désagréable sensation dans tout son bras, mais se dissipa assez vite.
« J'imagine que tu dois avoir beaucoup de question, à nous poser. reprit la mère d'Amaury d'une voix un peu plus douce.
- Effectivement j'en ai beaucoup. souffla Anna.
- C'est normal tu doit êtes toute chamboulé. Sache que tu n'as aucun nombres limités pour ces question, et Amaury ou moi répondront à tous, sans aucune exception.
- D'accord, qu'est ce que le p.e.f ? »
La mère d'Amaury regarda son fils l'invitant à répondre à cette question.
« Le p.e.f est une sorte de machine qui va venir calculer la moyenne de ta puissance de pouvoir, de ta vivacité d'esprit et de ta force musculaire. p.e.f est un diminutif de puissance, esprit et force. récita par cœur Amaury, comme s'il avait appris tout ça il y a très longtemps.
- Lorsque nous t'avons recueillit ici, tu avais environ une moyenne de 20 p.e.f, sachant qu'entre 100 et 0 il y a un risque de 75% de mourir et qu'entre 100 et 200 on peut s'évanouir à tout moment. compléta plus scientifiquement la mère d'Amaury.
Anna se rendit compte que plusieurs fois elle avait frôlé la mort de peu.
- Ma deuxième question, c'est où sommes nous ? »
La mère d'Amaury soupira avant de prendre la parole :
« Eh bien tu vas sûrement me trouvais folle, nous somme à Amohistio, la capitale de chefferie du sous-élément de l'Amour. Imagine toi un monde où plein de planète existe et que toute ses planètes sont regroupées soit sous la responsabilité d'un élément ou d'un sous-élément. Bien sur après les planètes qui appartiennent sont redivisés en Dirigé. Mais je ne veux pas t'embrouiller l'esprit encore plus, je te raconterais tout en détail une autre fois, d'accord ? D'accord. Vous connaissez mes parents ? demanda Anna Bien sûr, qui ne connait Elisabeth Paon-dragon. C'est une héroïne, tout le monde la connaissait en mon temps.
- C'est vrai, ma mère est une héroïne. Elle est où ? Elle sait que je suis ici. Elle va venir ? Demanda toute excité Anna »
Amaury regarda tristement sa mère, et celle-ci lui répondit avec son regard.
« Écoute moi, Anna, il faut que tu sois forte, ta mère a disparu, il y neuf ans en tentant de sauver des milliers de gens. Elle a disparu aussi héroïquement qu'elle est née, et qu'elle a vécu. Tu dois être fière d'elle. Nous étions amis lorsqu'elle étudiait. Anna se sentit vaciller, mais toute suite Amaury la retint.
- Est-ce que ça va ? s'enquit il.
- Oui,oui, ne t'inquiète pas Amaury, tout va très bien. rassura Anna. Ma mère est donc morte ? C'est pour ça qu'elle n'est jamais venu me chercher.
- Je n'ai jamais dis qu'elle était morte, j'ai dit qu'elle avait disparu, on n'a jamais retrouvait son corps. répliqua sans joie la maman d'Amaury.
- Comment je m'appelle ?
- Je me rappelle très bien le jour où ta mère t'as nommé devant toute la population et ses amis de confiance. C'était une cérémonie digne des Paon-dragons. Ton nom complet c'est Maria-Elisabeth-Hortensia Paon-dragons. Mais ton prénom c'est Hortensia, ou Hortense, espoir dans la langue feulère. Je pense que tu as déjà une bonne dose d'information pour Aujourd'hui. Je te laisse avec Amaury, vous devez avoir plein de chose à vous raconter. »
Elle se leva et se dirigea vers la porte, en laissant toujours son parfum flottait derrière elle. On entendit le léger bruissement de sa robe qui touchait gracieusement le sol. Elle s'en alla et les laissa tous les deux. Anna regarda Amaury et sourit. Tout avait changé dans sa manière de s'habiller, cela lui donnait un air sérieux qu'il n'avait pas avant. Même si quand Anna le regardait, elle voyait dans son regard, l'Amaury rieur et moqueur. En rien sa redingote rose, son pantalon rose-rouge, et sa chemise bouffi ne lui donnait un air d'adulte. Il serait sûrement pour toujours cet enfant. Il s'assit sur le lit de la malade, et lui sourit en retour. Il ne s'était jamais imaginé qu'il n'aurait pu rien à dire alors qu'il l'avait sauvé plusieurs fois de la mort.
« C'est fou tout ce qui se passe ici, je n'aurais jamais imaginé ça il y a deux jours, ça doit être dingue pour Charlotte et Tomas.
- Anna, je...
- Attends, interrompit elle, je ne veux plus que tu m'appelles Anna, maintenant je m'appelle Hortense et plus Anna. Anna me rattaches trop à ma vie d'avant.
- Oui, bien sûr Hortense, c'est comme tu veux. Il faut que je t'avoue deux choses. La première c'est que tu n'as pas dormis pendant deux jours mais trois semaines. »
Hortense porta sa main à son front, tellement la nouvelles la choqua.
« Et la deuxième, qu'est ce que c'est ? demanda Hortense d'une voix fébrile
- La deuxième c'est que Charlotte et Tomas n'ont pas pu venir.
- Quoi ! Enfin Amaury tu ne peux pas les laisser tous seul. C'est impossible. Tu sais très bien qu'on se connait depuis tout petit. Pourquoi tu as fait ça ?
- Hortense, je ne pouvais pas le demander, car j'avais déjà fait trop de bêtise.
- Des bêtises, mais quelles bêtises ?
- J'avais ordre d’enquêter pour connaître la dernière Paon-dragon. Nous savions que tu te trouvais dans cette ville. Je t'ai cherché pendant cinq ans, et je pensais avoir trouver la bonne personne. Même s'il y a quelques détails auquel je n'ai pas fait attention, et dont j'aurais dû faire plus attention. J'en ai parlé à ma mère, elle m'a donné l'ordre de l’amené ici sans que personne ne s'en rende compte. J'ai échoué à tous les points. Je voulais aller faire un tour avec elle après le tournoi pour tout lui raconter, mais dès qu'elle t'a demander de venir tout est tombé à l'eau. Quand j'ai vu les deux hommes en noirs, j'ai su qu'eux aussi il cherchait la dernière Paon-dragon, alors je l'ai protégé tant que j'ai pu. Mais après plus rien. Quelques minutes après je me suis réveillé, il n'y avait plus les hommes, je t'ai vu allongé à terre, j'ai eu si peur pour toi. J'ai toute suite appelé les secours. Et ma mère a reprit la main après. Tu étais censé être morte, disparu, mais à cause de moi pour certain tu est vivante. Et je ne me le pardonnerait jamais.
- Je suis désolée, je n'aurais jamais du te crier dessus. J'aurais dû imaginer que cela aurait été une épreuve difficile, pour moi comme pour toi. s'excusa Hortense »
il lui prit la main et lui sourit :
« Nous avons encore plein de chose à vivre comme celle-ci, et la prochaine fois je ne ferais pas de bêtise. Promis.
- Et quelle est la prochaine mission ?
- Te préparait à ta prochaine rentrée des classes. »
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