Narrateur – l’histoire commence à la cour de Camelotte tandis que sa majesté Arthurienne reçoit la visite d’une étrange femme toute trempée…

Viviane – Majesté ! Vous me voyez honorée d’être reçue !

Arthurienne – Parlez avant que je ne regrette d’avoir accepté cette entrevue !
Viviane – Un étrange évènement me pousse à venir vous parler ma reine.

Arthurienne – Cet évènement saurait-il expliquer que vous soyez toute trempée ?

Viviane – Aucunement ma reine ! En fait il s’agit là d’une illumination !

Arthurienne – Ah ?

Viviane – Il se trouve que les dieux m’ont parlé en rêves ! Ils m’ont fait par d’une menace pesant sur le royaume.

Arthurienne – Une menace ? GARDES !!

Narrateur – Pendant cet instant devant la porte de la salle d’audience...

Garde 1 – Tu crois qu’elle veut qu’on vienne tous les deux ?

Garde 2 – Ben écoutes, au pire on y va, si jamais elle n’est pas contente il sera toujours temps de repartir.

Garde 1 – Oui mais qui de nous deux va repartir ?

Garde 2 – Hmm… Merde j’y avais pas pensé ! On devrait tirer à la courte paille !
Garde 1 – Tu as ce qu’il faut ?

Garde 2 – Une paille tu veux dire ?

Garde 1 – En fait il nous en faut plusieurs !

Garde 2 – Eh bien non malheureusement j’en ai pas !

Narrateur – Dans la salle d’audience, sa majesté Arthurienne et la femme toute trempée s’impatientent.

Arthurienne – Espérons que cette menace soit aussi réactive que ces nigauds.

Viviane – J’ai bien peur qu’elle soit déjà en chemin ma reine !

Arthurienne – Raison de plus pour qu’ils se bougent le cul ! GARDES !

Narrateur – Les gardes entrent en se bousculant dans la pièce.

Arthurienne – Avez-vous vu quelque chose d’inhabituel messieurs ?

Garde 1 – Non majesté ! Juste une femme toute trempée qui est entrée par cette porte il y a de cela quelques minutes maintenant. Elle n’en est pas ressortie d’ailleurs.

Garde 2 – Je pense que c’est inhabituel ça justement ! Ne sauriez-vous pas où elle est partie ma reine ?

Viviane – Ils le font exprès ?

Arthurienne (soupire) Malheureusement non. Gardes ! Allez prévenir les hommes sur le chemin de ronde, il faut renforcer la surveillance !

Narrateur – Les gardes comprirent miraculeusement l’ordre transmis et sortirent de la pièce.

Viviane – Majesté, je craint qu’il ne faille plus que deux ahuris pour vous aider à faire face à cette menace.

Arthurienne – N’avez-vous donc pas entendu Paul en arrivant ?

Viviane – Paul Majesté ?

Arthurienne – Je vous parle du crieur public là ! Paul emploi enfin !

Viviane – Ah ben… Il était attaché et bâillonné à l’entrée du château alors…

Arthurienne – Bâillonné ?

Narrateur – Transportons nous quelques temps dans la cour du château de Camelotte tandis que deux chevaliers y pénètrent semblant chercher quelque chose.

Percheval – Ah Galead… J’espère que vous avez encore quelques sous sinon nous sommes mal…

Galead – Nous ne serions sûrement pas dans cette situation si vous aviez daigné ne pas égarer nos chevaux seigneur Percheval.

Percheval – Oh eh ! C’est quand même pas ma faute si la corde a été coupée !

Galead – Avec un nom comme le votre aussi… Ce n’est nullement étonnant. Est-ce la première fois qu’une telle mésaventure vous arrive ?

Percheval – Que voulez-vous dire ?

Galead – Que vous perdez un cheval enfin !

Percheval – Non mais je veux dire, que voulez-vous dire de mon nom ?

Galead – Eh bien… Il veut littéralement dire Perds – Cheval.

Percheval (surpris) Mais… Vous avez raison ! Il faut changer ça !

Narrateur – Interrompant leur discussion, le crieur public se mit à … crier.

Crieur – Sa majesté recrute une troupe pour mener une quête prestigieuse ! Tous les candidats doivent se présenter devant elle pour être sélectionnés et faire leur preuves !

Percheval – Vous pensez qu’on peut se changer de nom comme ça ?

Galead – N’avez-vous donc pas entendu ?

Percheval – Vous non plus ! Je vous ai demandé si on pouvait changer son nom comme ça.

Galead – Vous n’avez qu’à le faire …

Crieur - Sa majesté recrute une troupe pour mener une quête prestigieuse ! Tous les candidats doivent se présenter devant elle pour être sélectionnés et faire leur preuves !

Galead – Voilà ! Eh vous là !

Crieur – Oui ?

Galead – qu’est-ce que vous avez dit ?

Crieur - Sa majesté recrute une troupe pour mener une quête prestigieuse ! Tous les candidats doivent se présenter devant elle pour être sélectionnés et faire leur preuves !

Percheval – Et vous êtes obligés de nous gueuler dessus comme ça vous ?

Crieur – Je ne vous crie pas spécifiquement dessus, je crie aux passants l’annonce de la reine Arthurienne !

Percheval – Ah. Dans ce cas d’accord. C’est quoi cette annonce ?

Crieur - Sa majesté recrute une troupe pour mener une quête (coupé)

Galead – STOP ! Je vous prierai de bien vouloir concéder un instant de silence.

Crieur – mais…

Percheval – Voilà je m’entends enfin penser (hmm) Je pense que je vais me faire appeler Cherpeval !

Galead – Mais c’est …

Crieur – Pas du tout mes affaires ! Laissez-moi bosser en paix ! Crieur - Sa majesté recrute une troupe pour mener (coupé)

Cherpeval – Mais merde fermez-là enfin !

Narrateur – Le chevalier nouvellement nommé Cherpeval déchira une manche de sa tunique et confectionna un bâillon qu’il enfila au pauvre crieur public.

Galead – Que faites-vous enfin ?

Cherpeval – Je maximise nos chances !

Galead – De quoi parlez-vous ?

Cherpeval – Si personne d’autre n’a vent de l’annonce, ne croyez-vous pas que nous serons choisi en priorité ?

Galead – Nous risquons surtout de nous faire arrêter pour avoir ainsi entravé la recherche de la reine.

Cherpeval – Mais non puisque nous y allons ! En plus je suis sur qu’elle rapportera des sous cette quête ! N’est-ce pas ?

Narrateur – Toujours baillonné, le crieur public acquiesça de la tête.

Galead – On ne le fait pas que pour l’argent… Vous n’avez que ce mot à la bouche Percheval…

Cherpeval – On a dis CHERPEVAL !

Galead – Quelle est cette connerie ?

Cherpeval – C’est un analgramme !

Galead – Euh… Etes vous sûr du mot là ?

Cherpeval – Annalgramme ? Ben oui c’est comme ça qu’on appelle deux mots qui ont les même lettres mais pas dans le même ordre.

Narrateur – Laissons les deux chevaliers discuter terminologie tandis que dans la forêt de Lostwood d’autres individus se préparent pour répondre à l’annonce de la reine…

Morgane – Mon amour réveille-toi !

Merlin (émerge en faisant des bruits) Ah euh…

Morgane – Merlin mon amour !!

Merlin – Oui ?

Morgane – N’étais-ce pas aujourd’hui que tu devais te présenter à la reine Arthurienne ?

Narrateur – Merlin qui était un magicien un peu âgé mais toujours vigoureux, sauta sur le parquet et s’habilla avec hâte.

Merlin – Si ! Bon dieu merci de m’avoir réveillé !

Morgane – Qu’as tu prévu de présenter à la reine ? Un parchemin de boule de feu ?

Merlin – Non ça c’est trop instable ça part tout seul ! J’ai préparé une potion d’invisibilité !

Morgane – Ah ? Et tu l’as mise où ?

Merlin – Je l’ai posée sur la table de chevet hier avant d’aller prendre le thé avec Berline.

Morgane – Qu’est-ce qui lui a pris à celle là ?

Merlin – Oh je ne sais pas, elle avait l’air stressée à l’idée de se rendre chez la reine pour candidater.

Morgane – Parce qu’elle candidate aussi ?

Merlin – Oui !

Morgane – Et à quel poste si je puis me permettre ?

Merlin – Druidesse !

Morgane (hm) Et dis moi, les druides ne sont pas considérés comme des magiciens ?

Merlin – Si Si !

Morgane – Qu’avait-elle prévu de présenter ?

Merlin – Aucune idée elle n’a fait que me demander ce que moi j’avais prévu ! Puis nous avons bu le thé et je me suis assoupi.

Morgane – Et ta fiole elle est où gros couillon ?

Narrateur – Merlin se précipita vers l’endroit où il avait déposé sa fiole la veille au soir. Elle n’y était plus.

Merlin – Merde elle n’est plus là !

Morgane – Donc l’autre l’a volée… Tsss … Tu parles d’une voisine sympathique.

Merlin – Mais non elle ne l’a pas volée !

Morgane – Alors où est-elle ? Tu as oublié de la fabriquer peut-être ?

Merlin – Gnagnagna … J’ai oublié peut-être …

Morgane - Ah non ! Tu ne me parles pas comme ça !

Merlin – Je vais me présenter au château quand même !

Morgane – Bonne chance… Minable !

Merlin – Quoi ?

Narrateur – Merlin sortit de la cabane et entreprit de se rendre sur le chemin de Camelotte non sans se saisir d’un parchemin de boule de feu en passant.

Morgane – Quand à moi j’ai tout intérêt à me bouger

Narrateur – Retrouvons sa majesté Arthurienne et la femme trempée dans la salle d’audience du château.

Arthurienne – En tout cas très chère nous allons bientôt voir affluer des candidats de tous horizons !

Viviane – Ce qui est sur c’est que le premier que vous verrez sera mon petit protégé !

Arthurienne – Votre protégé ?

Viviane – Le petit laslo du lac !

Arthurienne – Petit comment ?

Viviane – Oh ne vous en faites pas ! Il est adulte maintenant, je n’ai jamais cessé de l’appeler mon petit depuis que je l’ai adopté au bord du lac.

Arthurienne – Le lac ?

Viviane – Ben oui… Je suis la dame du lac moi.

Arthurienne – C’est vous la folle qu’on appelle la dame du lac ?

Viviane – La folle ? Qui me traite de la sorte ?

Narrateur – Sentant la colère de la dame du lac grandir, sa majesté Arthurienne préféra calmer le jeu.

Arthurienne – Non non personne. Parlez-moi plutôt de votre protégé !

Viviane – Attendez si tout va bien il devrait arriver très vite !

Narrateur – un des gardes revient à ce moment.

Garde 1 – Majesté ! Nous venons de capturer un intrus !

Arthurienne – Un intrus ?

Garde 1 – Il ne se comporte pas exactement comme les autres !

Arthurienne – que voulez-vous dire ?

Garde 1 – Il obtempère majesté !

Viviane – C’est sur que face à des ploucs comme vous ils ne doivent pas être nombreux à obéir !

Narrateur – Un regard noir digne des plus profondes abysses fut lancé par une reine et fut reçu par la dame du lac qui comprit immédiatement son erreur.

Viviane – Désolé majesté.

Arthurienne – Amenez l’intrus ici !

Narrateur – Le garde sortit de la pièce et revint un instant plus tard tenant un homme en armure qui ne semblait pas opposer une quelconque résistance.

Garde 1 – Le voici majesté ! Regardez comme il est passif !

Laslo – Bonjour majesté, veuillez excuser le dérangement ! Je venais pour présenter ma candidature.

Viviane – Ah Laslo !

Arthurienne – C’est donc là votre protégé ?

Viviane – C’est juste !

Arthurienne – Lachez-le abruti !

Garde 1 – Mais… Euh… J’ai…

Arthurienne – Vous avez arrêté un chevalier venu répondre à mon annonce ! Vous êtes un incapable !

Laslo – Ne vous emportez pas majesté ! Ils m’ont vu arriver une épée à la main et ont cru bien faire.

Arthurienne – Garde, je vous ordonne de sortir !

Narrateur – Le garde ne laissa pas à la reine le temps d’en dire plus et quitta la salle sans demander son reste.

Viviane – Je vous présente le chevalier Laslo du lac majesté !

Laslo – En personne pour vous servir majesté !

Arthurienne – Vous présentez bien messire du lac !

Laslo – Appelez moi Laslo ma reine ! Je ne suis qu’un de vos humbles serviteurs ! J’ai entendu parler d’un recrutement pour une quête, comptez-sur moi !

Arthurienne – C’est un réel plaisir de vous compter parmi nous seigneur Laslo !

Viviane (surexcitée) Et pour moi donc ! Mon petit protégé va contribuer à l’histoire !!

Arthurienne – D’ailleurs, vu vos pouvoirs vous, vous pourriez-pas m’arranger un truc ?

Viviane – A quoi vous pensez ?

Arthurienne – J’aurai besoin d’un artefact, une arme qui fasse classe ! Un symbole en quelque sorte !

Viviane – Du genre une épée magique ?

Arthurienne – Par exemple ! C’est une bonne idée ! Vous en avez-une ?

Laslo – Moi oui !

Narrateur – Laslo brandit une épée scintillante vers le toit du château sous les yeux ébahis de la reine.

Arthurienne – Parfait ! Vous serez le premier chevalier de ma troupe !

Viviane (excitée) Fa bu leux ! Pro di gieux !

Arthurienne – sur ce seigneur Laslo, je vous invite à revenir ici demain matin !

Laslo – ça veut dire que je peux disposer de mon après-midi majesté ?

Arthurienne – Eh bien oui ! Vous pouvez disposer seigneur du lac !

Laslo – Je serai là sans faute demain matin majesté !

Viviane – vous pouvez le croire sur parole majesté !

Narrateur – Laslo quitta la pièce laissant la reine et la dame du lac seules.

Viviane – Si nous revenons un instant sur votre artéfact, je suis censée vous le dégoter où ?

Arthurienne – Vous n’êtes pas un esprit élémentaire ?

Viviane – Euh… Si. Pourquoi ?

Arthurienne – Allez-le demander aux dieux alors !

Viviane – Je ne suis pas sûre de pouvoir… ça fait si longtemps que je n’y suis pas retournée…

Arthurienne – Eh bien il est temps de vous bouger !

Narrateur – Quelque peu vexée la dame du lac quitta à son tour la salle d’audience. Une autre femme fit alors son entrée, elle était couverte de lierre de la tête aux pieds et se présentait avec un immense bâton de chêne.

Arthurienne – Bienvenue à vous madame !

Berline – Salutations ma reine ! Je suis Berline !

Arthurienne – Et vous venez pour ?

Berline – Vous présenter ma candidature pour votre quête !

Arthurienne – Excellent ! Quelles sont vos aptitudes ?

Berline – Je suis une puissant mage naturiste ! Aussi connue sous le nom de druidesse de Lostwood !

Arthurienne – Mage naturiste ? Vous faites de la magie nue ?

Berline – Nue ? Mais non enfin ! Je suis mage spécialisée en nature !

Arthurienne – Ahhh je vois ! Et que savez-vous faire ?

Berline – Je peux vous montrer une de mes plus puissantes incantations !

Arthurienne – Si c’est sans danger allez-y !

Berline – Oh, il vaudrait peut-être mieux que l’on sorte dans ce cas. Je ne voudrai pas abîmer votre tas de pierres.

Arthurienne – Vous parlez de mon château là ?

Berline – Vous les humains… Tous les mêmes … Ils accumulent des pierres et leur donnent des noms spéciaux pour donner un peu de cachet à l’ensemble… M’enfin c’est quand même juste un gros tas de pierre. Aussi bien collées soient-elles !