Tire ton trait.
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Malheur à toi,
Train fétide qui me traîne,
Flèche féroce et furieuse
Qui me force, fend l’ineffable inertie
Jusqu’à cité ciment, et dans la lie.
Mais au fond de cette poix,
Constellation d’estelles ;
Un Soleil d’Or.
Malheur à toi,
Temps terrible sans suspend.
L’instant d’unique battement,
Te voilà déjà parti en oubli,
Gonflant le gouffre que je gratte de mes ongles.
Et moi, sourire fendu
Cœur défait, déchiré ;
Seul, interdit.
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