Le défilé de démons

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J'étais dans une démarche très superficielle dans laquelle je voulais engager mon corps mais pas mon cœur. Car après toutes ces agressions, je ne pouvais plus faire confiance. Engager uniquement mon corps fût délicat, car le médicament que je prenais supprimait 80% de ma libido. Mais à l'époque, je n'en avais pas conscience. Les médecins ne m'avaient jamais expliqué les effets secondaires des médicaments car cela ne se faisait pas. Une personne fragile psychiquement n'étant pas sensée, selon eux, avoir de vie amoureuse. Étant, malgré tous mes déboires, une grande romantique, et avec le soutien de mon entourage, j'espérais encore, quand même, au moins avoir une vie sexuelle paisible. J'écoutais donc les conseils de Lucinda et de mon ancienne stagiaire, et je testais le site de rencontres sur lequel m'avait inscrite Clara. Je répondais aux plus beaux garçons selon mes goûts personnels, des hommes qui ressemblait à Maxence. Donc de type d'Europe du Nord ou de l'Est, costauds, de large visage et carrure, aux yeux bleus. Des hommes qui pouvaient m'attirer au maximum, malgré tous les obstacles que constituaient mes blocages et mon traitement.

J'avais 25 ans. Le premier fût un artiste, comme moi. Sur le site, il m'avait dit avoir 18 ans. J'acceptais un rendez-vous dans mon quartier pour lequel il avait décidé de sécher les cours de son école d'arts. Lors de notre rencontre, il m'apparut être beaucoup plus beau que sur sa photo de profil, plus viril, plus costaud et je craquais pour lui. Ce fût instantanément réciproque. Il s'invita chez moi avec une mine suppliante, et aussitôt dans mon appartement, il me « déballa sa vie ». Il m'avoua être vierge. Et avoir 17 ans. Ce qui me choqua, je ne voulais pas avoir de problèmes pour détournements de mineur. Il était très extraverti et toutes ses confidences me touchèrent au point où finalement, je finis par le laisser me déshabiller pour avoir un rapport. C'est lui qui prit l'initiative de manière très insistante, et j'étais un peu mal à l'aise de ne pas avoir la possibilité et mis les formes à sa première fois. Cela me rappela vaguement mon premier rapport. J'avais l'impression d'être l'agresseur cette fois. Pourtant, objectivement, ce fût encore une fois l'inverse qui se produisit. Mais Tom fût un garçon très affectueux et fougueux. Dès le début du rapport, excité par son corps musclé et bien proportionné, je me détendis et eu mon premier orgasme. J'avais obtenu ce que je voulais, un rapport paisible, et plus encore, jouissif. J'étais très surprise par la force de mes sensations. De son côté, Tom apprécia tellement notre étreinte, qu'il me demanda de sortir avec lui en me faisait une déclaration d'amour. Je fût encore une fois très surprise, très touchée, mais je n'étais pas prête à faire confiance, alors je refusai en prétextant son jeune âge. Il finit par s'en aller déçu mais gentiment malgré tout.

Sur le site de rencontres, je craquais pour un homme "mignon" qui avait décidé de poser avec son chat. En fait, ce fût plutot le chat qui me convainquit de lui répondre. Il s'appelait Vincent. Il etait très blanc, le crâne rasé et mes yeux bleus, le visage plutôt fin. Tres vite, il m'invita à le rencontrer chez lui, dans le centre ville lillois. Il cherchait une relation amoureuse. Je trouvais ça rapide. Je lui donnais rendez-vous a une station de métro pres de chez lui. Quand il arriva, je vis qu'il était de petite taille, ce qui me déplu. Il faisait un mètre soixante dix. Il me parut très gentil : attentionné et calme. J'acceptais impulsivement d'aller chez lui puisqu'il habitait à côté. Il était propriétaire d'une petite maison de rue. Chez lui, c'etait très sombre, mais confortable. En fait, ma confiance s'était instauré en apprenant qu'il avait un chat. Un homme qui aime les animaux ne peut pas être foncièrement mauvais. Sur son canapé, nous fîmes connaissance. Il venait d'une famille tres aisée. J'appris que sa mère avait été infirmière psychiatrique, ce qui me rassura. Je lui dis que j'acceptais de sortir avec lui mais que je voulais aller doucement en précisant : pas de rapports avant un mois. Il accepta avec enthousiasme et détermination ! Il était gentil.

D'un seul coup, il m'embrassa. Il le fit avec un chewing gum à la fraise dans la bouche et d'une manière brutale qui m'agaca. Je compris à l'instant, un peu tardivement, que je n'étais pas attirée par lui. Je lui expliquais cela tres franchement. Il me dit qu'il etait déçu et il me demanda qu'on reste amis. A l'heure actuelle, 14 ans plus tard, nous le sommes toujours.


Le deuxième, je le rencontrai également sur le site de rencontres. Il s'appelait Maxence comme mon amour d'enfance. Je le trouvai très beau sur son profil : il était blond avec un visage large, une peau claire, mais sa photo était floue et dans l'ombre. Instinctivement, je lui répondis en pensant qu'il était parfait. Il me dit franchement qu'il ne cherchait qu'une aventure. Je ne m'arrêtait pas à cela, en me remémorant les merveilleuses sensations de premier orgasme et acceptait qu'il vienne me chercher chez moi, pour me conduire chez lui, selon sa proposition. Il arriva dans une voiture rouge, dans laquelle je montais aussitôt et nous commençâmes à discuter. Il avait une voix magnifique, suave, sensuelle, et je tombais aussitôt sous son charme. Il était également, comme je me l'étais imaginée, très beau. Il habitait chez son père dans une belle et grande maison campagnarde. Avec les années passantes, j'ai appris qu'il était plus jeune que moi lors de notre première rencontre. Ce qui expliquait qu'il n'ai pas encore pris son indépendance au moment de notre premier rendez-vous. Chez son père, il nous servit un verre de whisky pur à tous les deux.. Je crois qu'il avait besoin de se détendre. J'ai appris par la suite, qu'il était vierge également. Il me parla beaucoup de ses expériences amoureuses passées qui avaient été malheureuses, notamment d'un trauma, de ses difficultés à trouver une voix professionnelle, et de son amour pour l'univers japonais, les jeux vidéos et la musique métal, un univers dans lequel il se distrayait en se refugiant du monde extérieur. Je crois qu'il avait une profonde blessure affective. Il était très mélancolique, un peu froid et distant. Mais très authentique. Il s'assit sur le lit, à côté de moi, et m'embrassa en me déshabillant. Il me complimenta sur ma poitrine et je le complimentais sur son corps parfait. Je crois qu'il ne faisait pas de sport, mais ses muscles était galbés et il était sec, ce qui était très sexy. Il avait une peau blanche parfaitement unie et tendue sur ses muscles. Il illuminait la pièce avec sa peau, sa blondeur, et ses yeux bleus. Il me caressa les cuisses, et m'invita à m’asseoir sur lui. Il me pénétra ainsi, et j’eus un orgasme pour la seconde fois. Après l'acte, il se leva aussitôt pour aller se doucher dans la salle de bain attenante à sa chambre. Nous échangeâmes quelques mots banals entre lesquelles je lui glissais que j'avais apprécié sa performance, et il me raccompagna chez moi. Je crois qu'il était fondamentalement aussi blessé que moi par des traumas.

Un an plus tard, à ma grande surprise, il vînt me donner des nouvelles de sa vie professionnelle, toujours sur le site de rencontres. Il me proposa de passer chez moi. J'acceptais, tout en sachant qu'il ne souhaitait toujours pas de relation sérieuse. Il vînt, nous discutâmes de nos vies respectives à tous niveaux. Il avait entamé une formation de gendarme et se sentait moins perdu. Il était assis durant nos échanges sur une simple chaise à côté de mon canapé. Soudainement, je me levais, mû par une pulsion, pour la première fois de ma vie, et je l'embrassai. Je me déshabillai succinctement, lui montrai mes seins qu'il caressa, et m'assis sur lui. Il me pénétra rapidement, et j'eus un orgasme plus agréable que le premier avec lui. Après cela, nous échangeâmes nos facebooks pour rester en contact. Je le retrouvais par la suite sur badoo le site de rencontres, il y avait mis un texte qui expliquait qu'il cherchait une sexfriend/compagne de jeux vidéos. Je decidais de l'oublier pour lui donner plus de chances de trouver car je ne suis pas une "gameuse".


Durant cette période d'après CDI, je pris des petits CDD d'hôtesse en événementiel et des missions de téléconseil. Ces job étaient faciles à obtenir. J'avais mis de côté un moment la création de sites webs car j'avais un grand besoin d'être entourée par de nombreux collègues. Mes traitements supprimaient parfaitement mes symptômes et cela depuis le début de ma première prise, de mon premier traitement. Personne de mon entourage, à part ma famille et mes amis proches, ne pouvait se douter de ma fragilité. J'aurai bien eu besoin d'une psychothérapie pour soigner mes traumatismes, mais cela ne se faisait pas car les médecins considéraient que seul la vie professionnelle était primordiale et moi j'avais une vie professionnelle normale. pour une personne débutant dans la vie active. La vie amoureuse des malades psychiques en général déconseillée. Pour les psychiatres, inutile de soigner cela. Il y a un profond mépris pour nous même chez les médecins. Beaucoup de stigmatisation. Beaucoup de généralités, et de clichés. Le tout véhiculé par des déclarations mensongères de journalistes dans les journaux télévisés et radiophoniques et internet. Les problèmes psychiques, particulièrement en France, sont un immense tabou, ce qui est traumatisant pour les concernés qui représentent 1/3 des français. Ce qui accentue leur mal être profondément. Un cercle vicieux. Et provoque des dépressions graves, des tentatives de suicides.


Le troisième homme, je le rencontrai en vacances, l'année suivante, au Printemps. Un ami, Vincent, nous avait invités avec d'autres amis et ma petite sœur au bord de la mer. Arrivé dans sa maison secondaire, il nous parla aussitôt d'un ami commerçant sur la digue, habitant près de chez lui. Je l'appellerai Jauris ce qui n'est pas son prénom mais celui d'un ami à lui. Dès qu'il entra dans le salon où nous l'attendions, je le trouvais très beau. Il était très grand, la tête large extrêmement anguleuse, sa mâchoire était sexy car très carrée, ses joues creuses. Il avait un nez très masculin un peu busqué, une petite bouche pleine sensuelle et des yeux bleus de larges avec un regard de cow-boy. Sa peau très claire, rose, était tannée par le soleil. Et ses cheveux était mi longs, courts sur les côtés et longs sur le dessus de sa tête, châtains clairs. Un peu gris. Il avait le style d'un surfeur américain de Californie. Il était exactement du même genre que le frère de Clara. Il nous aborda de façon amicale, très à l'aise tout de suite avec nous alors qu'il ne nous connaissait pas. Sans timidité. Avec l'aisance d'un commerçant aguerrie. Ma sœur et moi étions sous son charme, et nous le complimentions aussitôt sur son look de surfeur qui convenait bien au lieu. Il fût un peu destabilisé mais apprécia. Et nous rendit un jugement sur notre apparence.

Mais brusquement il me dit que j'avais l'air bizarre. D'une façon un peu brutale, ce qui me rappela Thé Van, et me blessa énormément. Quelle première approche pour quelqu'un qui devait partager avec nous des vacances détendues ! Spontanément, sans réfléchir, avec beaucoup d'impulsivité, je le menaçais de « lui mettre une raclée » s'il recommençait une réflexion du même style. Choqué je vis ses yeux s'humidifier, il se leva et quitta la maison sous le choc de la violence de mon propos. Puis il revînt aussitôt, et me proposa un verre de la réconciliation. Je me détendis instantanément et acceptait. Tout le monde fût soulagé. Nous abordâmes des sujets légers, et à la fin de notre première coupe il nous invita chez lui, car c'était plus grand et plus confortable, pour terminer la soirée. Avant de partir, j'avais l'intuition puissante qu'il allait se passer quelque chose entre nous alors j'étais partie monter à la douche pour me faire une toilette et me débarrasser les résidus de sable de la plage et de la sueur de la canicule déjà présente. C'était parfaitement illogique vu nos premiers échanges, mais la franchise qu'il avait instauré entre nous avait crée une grande intimité. Arrivés chez lui, nous continuèrent à boire en jouant à des jeux d'adolescents. Puis soudainement, Vincent se mit à masser pour une raison que je ne m'explique pas le crâne de Jauris. Et au bout de cinq minutes, me demanda de continuer le massage. Ce que je fis sous l'effet désinhibiteur de l'alcool et avec l'attirance que j'avais déjà pour lui. Jauris apprécia, et me fit une légère caresse sur la jambe ce qui me provoqua un violent électrochoc. Il comprit mon émoi aussitôt . Ma soeur comprit ce qui allait se passer, elle partit. Vincent, jaloux, resta et Jauris eu un mal fou à le faire sortir de chez lui. Quand enfin il fût dans la rue, il balança par des coups pieds de dépit toutes les poubelles aux alentours de la devanture de Jauris et nous subîmes un vacarme terrible !

Étonnamment, Jauris fût un amant très doux, très tendre et généreux et j'eus un coup de foudre pour lui. Il me caressa avec une grande tendresse, et comme mon dernier amant, me permit de lui monter dessus. Je ne me sentis pas soumise, et même si j'étais alcoolisée, je savais que désaoulée je serai encore sous son charme. C'est pour cela que le lendemain matin, je lui fis une déclaration et lui demandais de sortir avec moi un peu impulsivement encore une fois. Il m'expliqua qu'il venait de rompre avec la mère de son fils il avait de cela 3 mois, et qu' il était encore amoureux d'elle. Donc j'abandonnais mon idée. Les rapports continuèrent à être pourtant détendus entre nous. Je ne voulais pas créer de trio malsain de lui, moi et son ex copine. Inclure une femme de près ou de loin dans mon duo me rebutait au plus haut point et se fût toujours ainsi par la suite avec les autres hommes. Les vacances fûrent très agréables. Je rentrai chez moi. En pratiquant auparavant, un test de grossesse. Qui fût négatif.

PM

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Le quatrième homme, je le rencontrai encore une fois sur le site de rencontre. Cette fois-ci, me sentant enthousiasmée par mes nouvelles sensations sexuelles, j'essayai de séduire réellement afin de tenter une relation sérieuse. Thomas ressemblait en tout point à Maxence, mon précédant amant sauf qu'il était brun. Nous discutâmes tout d'abord sur le site pour faire connaissance à distance. Il avait l'air respectueux, instruit et bien éduqué. Je tombais sous son charme et acceptais de le rencontrer. Lui, de son côté, cherchait depuis le début de son inscription sur le site, une relation sérieuse. Donc, lorsque nous nous rencontrâmes, ce fût avec l'objectif de ne pas brûler les étapes, en prenant notre temps pour faire connaissance. Notre première rencontre se fit sur la place du musée de Lille. C'était l'été, et il faisait beau et chaud. Thomas m'expliqua qu'il était en alternance en BTS de management, qu'il faisait de la musculation régulièrement. C'est vrai qu'il était très musclé. Nous discutâmes sur les bancs de cette place durant 3 semaines durant lesquelles j'eus un aperçu de sa personnalité. Il était calme, un peu introverti, mais franc. De temps en temps, je percevais une pointe sarcasme dans ses propos le concernant. Je crois, avec du recul, qu'il manquait d'assurance car comme moi, il avait peu d'expérience amoureuse et un manque de confiance en lui. Nous avions cela en commun. Au bout de trois semaines, il prétexta une séance de visionnage de film pour m'inviter dans son appartement. Il habitait près de chez moi. Juste avant, évidemment, il m'avait demandé de sortir avec lui. Et donc j'acceptais de « regarder un film » chez lui puisqu'il avait mis les formes, au moins verbalement. Chez lui, c'était peu meublé et très sobre. Le lit était un matelas au sol, et il y avait une haute pile de boîtes de pilules de protéines pour la musculature. C'était très propre. La salle de bain était remplie de produits de beauté pour homme. Par la suite, quand je suis revenue, son appartement brillait toujours de mille feux par son hygiène. Vraisemblablement, il prenait beaucoup soin de lui et de son apparence. Il m'installa dans son lit pour regarder à la télévision juste en face, « Les petits mouchoirs ». Dès la moitié du film, il m'embrassa et commença à me déshabiller. Je le déshabillai aussi. Il avait quelques poils sur le torce qu'il rasait. Tout de suite, je sentis son odeur naturelle extrêmement discrète mais un peu âcre dans laquelle je perçue du stress. Elle était quasi imperceptible mais tranchait beaucoup avec son parfum luxueux. Une fois nu, il ne sentait pas plus fort car il avait une très bonne hygiène. Nous nous caressâmes mutuellement et il m'attira pour que je m'assois sur lui. Et là, nous commençâmes un marathon du sexe. Nous enchaînâmes les positions, et une fois trouvé la position la plus adéquate pour nous deux, les orgasmes s'enchaînèrent pour moi et j'eus au moins cinq pics de plaisir intense. Le rapport dura lontemps, Thomas donna toute son énergie et finit par éjaculer épuisé. Après quoi, il alla fumer une cigarette sur son balcon. Je le rejoignais et nous discutâmes de cette première fois entre nous. Il sembla satisfait. Je crois qu'il était surtout content d'avoir été performant avec moi, d'avoir fait "du sport de chambre". Il avait voulu m'en mettre « plein la vue » et il avait réussi. Pour être honnête, j'avais bien joui, mais j'avais été un peu déçue du manque de douceur, de tendresse. Au début du rapport il avait été un peu gauche, et je me demande aujourd'hui si je n'avais pas été sa première partenaire. Évidemment, nous avons poursuivi nos rencontres. Il m'invita galamment au cinéma en payant ou à faire du footing avec lui dans le bois de Boulogne. Une fois, nous allions chez lui, une fois nous allions chez moi. Nous nous voyions en moyenne tous les 3 jours, et c'est vite devenu un marathon du sexe à chaque fois. Un jour, il n'y eu plus de sorties, plus de repas ensemble. Que du sexe. Un sexe très agréable qui procurait de la jouissance et la détente d'une hard séance de sport. Mais plus les formes d'une relation sentimentale. Je lui avais dit un jour que je prenais des médicaments sans approfondir mais il n'avait pas réagit. C'était devenu du sexe amical. Pas d'affection entre nous, pas d'amour, en tout cas en apparence, mais du respect et de la sensualité. Cela dura cinq mois. J Comme j'avais un petit ami "sérieux", ma psychiatre changea mon traitement pour me redonner ma libido naturelle. Au bout de deux mois, je me sentie triste de notre relation car je me sentais être un objet sexuel. En effet, il n'y eu plus de sorties : de cinéma, de promenades et de footings ensemble. Je crois que lui devais ressentir la même chose. Il n'y avait tout simplement plus de feeling naturel, ou alors des blessures affectives anciennes dissimulées, des blocages.


Mais un jour, mon ami Vincent me reproposa des vacances au bord de la mer dans sa maison secondaire avec nos amis communs mais sans ma soeur. Et je revis Jauris.

Au moment où nous arrivâmes dans la maison, je décidais de recommencer les provocations, et j'envoyai un texto directif à Jauris : "Si tu veux faire l'amour, tu viens !". Dans la minute d'après, il était là.

Nous commençâmes par discuter avec Vincent. Je reçue un sexto de Thomas. Je le dis à Jauris, pour qu'il sache que j'étais en couple. Il fit semblant de rien. Il alla s'allonger sur le canapé, je m'avachis de tout mon long sur lui en lui disant : "Allons nous coucher !" Il était déjà tard. Il me dit : "Je suis désolé, je suis fatigué" Je lui répondis : "C'est pas grave, laisse toi faire...".

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