Tentations
Jauris partit aussitôt se coucher dans la chambre. Plus encore que la dernière fois, il me laissa mener le jeu. Il s'allongea tout habillé sous la couette et me fit dos. Je me glissai contre lui bien contente de ma liberté de faire de nos corps ce que je voulais. Il était ma poupée. Je l'enlacai, le caressai, il était bien réveillé. Il tourna la tête et m'embrassa. Je m'assis et entrepris de me déshabiller pour le sentir contre ma peau. Il s'assit, me caressa les seins, avec ses mains, avec sa langue. Nous commençames une chorégraphie de préliminaires très fluides et soudain je me levais pour aller demander un préservatif à Vincent. Il m'en donna un de bonne grâce. Je revins vers Jauris, et l'enfourchai, comme j'aimais bien le faire. Nous poussames des soupirs en coeur, de plus en plus bruyants, et soudainement, nous jouirent en même temps. Jauris se ralongea, et je me calai dans ses bras, la tête sur son épaule. Nous nous endormimes en même temps, enlacés.
Le lendemain, Jauris me réveilla. Il était beaucoup plus en forme. Je l'enfourchai aussitôt après avoir demandé un deuxième préservatif à Vincent. Dans un concert de gémissements, nous jouimes plusieurs fois tous les deux. Puis rapidement, Jauris prit son pantalon pour se rhabiller et partit travailler. Vincent fut appelé par lui, il alla aussitot le rejoindre au magasin. Puis il revint en me racontant une histoire étrange qui les décrivait tous les deux ayant eu un rapport sexuel avec une jeune femme, dans l'arrière boutique, à tour de rôle. Sans préservatifs. Je ne sais pas si c'était vrai ou pour me rendre jalouse. Mais je fis une croix sur Jauris. Quoi qu'il en soit, je garde de lui un souvenir émouvant. Par la suite, il m'invita à revenir passer deux semaines dans sa grande maison, mais je refusai. Selon Vincent, il collectionnait les femmes et je pensais qu'il valait mieux l'éviter pour ne pas attraper de maladies sexuellement transmissibles et avoir une peine de coeur. Avec Jauris, en peu de temps, j'avais eu toute la tendresse dont j'avais manqué toute ma vie. Mais Vincent était visiblement possessif... Je sais aujourd'hui que Jauris a déménagé près de chez mes parents. Il est en ménage et a deux enfants.
De retour chez moi, je racontais à Thomas que je l'avais trompé. Succintement. En omettant les raisons de cela. Résultat, il me dit : "Oui d'accord.", mais lors du rapport sexuel qui suivit, me retourna soudain et me prit brutalement par derrière malgré mon refus verbal en me faisant bien mal. Il se vengea ainsi puis je n'eus plus de nouvelles de lui. Ce qui me refroidit de nouveau.
LL'eétat et
L'été suivant, je repartis en vacances dans le Sud de la France avec ma famille. Sauf mon frère.
La première semaine, il ne se passa rien d'exceptionnel. Je voyais ma soeur tous les jours pour mon plus grand plaisir. Elle avait pris son indépendance à dix sept ans.
La deuxième semaine, alors que j'allais me baigner à la rivière, apparût un jeune homme, en plein soleil, comme une illumination divine auréolée de lumière. Il me sembla très beau. Et très innocent. Il devait être jeune. Il jouait avec sa petite soeur, une enfant. J'eus l'envie de faire sa connaissance tout de suite. Mais j'attendis qu'il fût seul. Cela se produisit, alors que je me promenais le long de la route menant au village. Il était de l'autre côté de la route, en train d'écouter de la musique avec son téléphone. Je lui dis : "Salut ! C'est marrant, moi aussi j'écoute ma musique, on fait la même chose !" "Tu veux venir avec moi au village pour boire un verre ?" Il s'approcha pour me rejoindre. Il était blond et ses cheveux étaient bouclés. Rasé sur les côtés et plus long sur le dessus de la tête. Je trouvais ça très branché ! Il était grand, mince et musclé. Ses muscles étaient galbés, il avait encore les courbes de la jeunesse. Son visage était rectangulaire. Ses yeux bleus, comme les miens étaient légèrement bridés. Il avait un petit nez rond et une petite bouche étroite et ourlée. Sa peau parfaitement lisse était hâlée. Il était un curieux mélange de mignonnerie et de sexy. Il m'apparut comme un ange de douceur. Nous fîmes connaissance en nous racontant nos vies respectives. Il me dit qu'il n'était plus vierge. Qu'il était sorti avec une hongroise en vacances. Et qu'il avait dix sept ans. Par la suite, il m'avoua avoir menti, il avait seize ans. Il me dit que l'âge légal du premier rapport sexuel était de quinze ans et trois mois. Je ne sais pas, encore aujourd'hui, s'il avait voulu m'inciter à coucher avec lui. Mais je suis encore troublée. J'avais vingt six ans. Moi-même, je lui avais menti également sur mon âge, me retirant un an. Ce fût le coup de foudre. Je décidai de profiter au maximum de sa présence pendant ces vacances pour fleurter avec lui. Et la suite, fût un rêve éveillé. Nous passâmes toutes nos journées ensemble et je vécue une grande romance. A chaque fois qu'il s'approchait de moi, il m'emoustillait. Je devenais une pile électrique. Je m'excitai instantanément de partout. Alors je le prenais dans mes bras régulièrement pour jouir de son contact. Et je jouissai parfois jusqu'à l'orgasme. Il s'appelait Alexandre. Je n'essayai pas d'avoir de rapport sexuel avec lui car je le trouvais trop pur.
Je n'avais plus de traitement, ce qui était une torture pour résister à l'envie de contact intime avec Alexandre. Mais je tenais bon. Je ne voulais pas m'imposer car il était mineur, attentionné, galant, à l'écoute et j'aurai eu l'impression de renverser une situation de viol en devenant moi même le bourreau. Je tins bon très lontemps ainsi. Car Alexandre habitait chez ses parents dans le Nord de la France, près de Lille. Et il accepta avec enthousiasme que nous nous revoyions à notre retour chez nous. Nous avions eu de grandes et profondes discussions dans le Sud, et il en avait résulté une grande complicité entre nous. Une grande intimité psychologique. Je crois, aujourd'hui, que je n'ai jamais été plus proche de quelqu'un. Il avait été extrêmement respectueux avec moi. Peut être à cause de son jeune âge par rapport à moi. Il m'avait présenté sa famille, et par la suite, à Lille, ses amis. J'avais fait de même. Nous nous sommes revus dans le fast food d'une gare proche une fois par mois. Cela a duré trois ans. Je l'ai invité chez moi, mais il n'est jamais venu. Il m'a invité chez ses parents, mais je ne suis jamais venue. Entre deux, je lui envoyais de longs mails affectueux sur facebook en lui faisant l'éloge de sa beauté et de toutes ses qualités. C'était toujours du fleurt. Mais très innocent. Rien de sexuel. Lui me répondait toujours.
Mais un jour, il m'envoya un message sur le tchate de facebook : "Lorsque nous étions à la rivière, j'aurai aimé te voir nue. Je n'ai jamais vu tes seins." Mue par une violente pulsion sexuelle, je lui envoyai une photo de ma poitrine nue. En prenant garde de calmer la tension sexuelle qui m'animait de manière évidente, auparavant. Sans réfléchir. Je le regrettai aussitôt. Après ça, par honte, je ne lui donnais plus de nouvelles et lui non plus.
Finalement, je fus hospitalisée en hôpital psychiatrique pour qu'on me remette un traitement. Dans l'hôpital où travaillait Lucinda. De par notre profonde amitié, elle fût mutée dans un autre service, puis licenciée. Elle ne me tint pas rancune pour autant, car elle ne supportait plus l'ambiance avec ses collègues. Ce fut profondément choquant pour moi, j'attrapai mes premiers cheveux blancs. A vingt huit ans. Le personnel de l'hôpital était dédaigneux et méprisant. Il n'y avait rien à faire. Ils m'ont laissé sans traitement pendant un mois, j'ai été très mal soignée. Le plus dur, c'était le harcèlement sexuel que je subissais de la part des autres malades. Tous les jours, des bises et des étreintes forcées, des attouchements sexuels. De la part de criminels et même d'un assassin et violeur hospitalisé là pour schizophrénie. Ma peur était incessante. Pour me consoler, je recontactai Alexandre. Je repris mon fleurt. Mais il m'annonçait être en couple. Il m'invita à se revoir à Lille. Je sortais de l'hôpital avec enfin, un gros sachet de médicaments, puis j'allais le rejoindre. Mais au lieu de rendez vous, il n'était pas là. Ce fut la fin de nos rapports pendant plusieurs années. Je le supprimai de mon facebook.
AI
Aujourd'hui, j'ai trente huit ans. Alexandre m'a recontacté il y a un an sur facebook, pour me donner de ses nouvelles et m'annoncer qu'il vivait sur une île avec une autre compagne. Il avait l'air très content que je lui réponde. Récemment, nous avons discuté sur le tchate. Il a décidé de rentrer en France. Dans le Sud. Et il m'a invitée à passer des vacances avec eux dans leur grande maison. J'ai refusé car j'ai accouché il y a peu, et ma fille est trop jeune pour un tel voyage. Mais ce n'est que partie remise. Je n'ai aucune intention à son égard si ce n'est que fleurter de nouveau en toute innocence. Je l'aime beaucoup, et je ne veux pas l'entacher de ma saleté de fille violée. Du respect, j'en ai beaucoup pour lui. Car il me le rend presqu'autant.
Matéo, je décidai de lui parler de moi dans deux ou trois longs messages sur le site afin de lui faire comprendre l'émoi qu'il avait finalement suscité en moi à l'époque, de faire la paix. J'en avais assez de vivre avec la haine dans le coeur. J'attendais des excuses de sa part au minimum, mais rien ne vint. Il me snoba complètement. Je passai l'éponge et l'oubliai. Je lui donnai l'excuse de la crise d'adolescence. Il y a quelques semaines, ils m'ont supprimé tous les deux de leur facebook. Pour une raison que j'ignore. Ces deux hommes resteront un mystère pour moi.
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