Chapitre 10 Falco

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Le mariage est une réussite, tout le monde s'amuse, l'ambiance est survoltée. Je n'ai pas lâché Nikita de la soirée, je l'ai sentie troublée et mal à l’aise. C'est vrai qu'elle n'est pas beaucoup sortie de notre Club car elle sursaute à chaque coup de klaxon dans la rue, à chaque bruit un peu trop fort. Je m’en suis aperçu lorsque je l'ai emmenée faire quelques courses pour se racheter de nouveaux vêtements à sa taille. Elle a tellement minci que rien ne lui allait. Elle n'a pas encore retrouvé son poids de forme mais s'en approche doucement. Elle fait moins de cauchemars la nuit, ou tout du moins ils se calment vite, lorsque je l'enveloppe de mes bras.

Par contre, les nuits où les affaires nous appellent, je demande à Sandie de garder un œil sur elle. Comme elles s'entendent comme deux sœurs, Sandie a eu l'idée de faire passer le fait de dormir à ses côtés, comme une soirée entre fille, avec sucreries et sodas. Nikita n'est pas folle, elle a bien compris la manœuvre, mais passe tellement de bonnes soirées dans ces moments-là, qu'elle ne dit rien et en profite pour prendre quelques calories qui lui font le plus grand bien.

— Je suis épuisée, je pense que je vais aller me coucher, me dit-elle.

— Il est tard... enfin tôt... dis-je en souriant. Ghost et Sandie sont au lit depuis longtemps. Elle était épuisée, je suppose que porter un enfant n'est pas chose aisée à huit mois. La pauvre avait les pieds gonflés, ton frère a dû la porter jusqu'à sa chambre. Il m'avait glissé dans l'oreille qu'il revenait après avoir couché son épouse pour faire la fête, mais je pense que son projet a changé, l’appel des hormones de sa femme, sans doute.

— Tu as raison, ils sont incorrigibles, rit-elle.

— Allez viens, je suis moi-même fatigué. Laissons la jeunesse s'éclater.

— D'accord vieux machin !

— Quoi ? Tu m'as appelé comment ? Vieux machin ?

Elle se met à rire et c'est toujours un bonheur de la voir reprendre vie de jour en jour.

— Et bien, si je peux me permettre, tu es plus âgé que moi, par conséquent, tu dois être beaucoup plus fatigué.

— Oh ça mademoiselle, vous allez me le payer.

Je l'attrape par les genoux, la renverse sur mon épaule et monte les marches de l'escalier deux par deux. Je l'entends s'esclaffer dans mon dos me suppliant de la laisser descendre.

— Non... non... jeune fillotte... vous avez offensé un pauvre vieux et il va vous en cuire.

J'ouvre la porte de notre chambre, la repousse avec le pied puis me dirige vers notre lit. De là, je la descends doucement, ayant toujours peur de la briser en deux, l'allongeant sur le lit. Je me mets au-dessus d'elle, l'enjambant, mettant mes genoux de chaque côté de son bassin, puis je commence à lui faire des chatouilles. C'était notre jeu préféré lorsqu'elle était plus jeune... enfin... il y a six ans maintenant que nous n'avons plus chahuté, cela me manquait. Je taquine donc le côté de ses flancs, la faisant rire aux éclats.

— Arrête Falco... arrête... tu m'empêches de reprendre mon souffle et j'ai mal aux abdos... hoquette t'elle.

Je suspends donc mes gestes. Nos regards s'accrochent, nos sourires s'effacent. Je sens ses mains agripper ma veste de costume, elle se redresse sur les coudes, soulève sa tête et ses lèvres viennent à la rencontre des miennes. Je la laisse faire comme à chaque fois, je ne veux pas la brusquer, je préfère qu'elle prenne l'initiative. Sa langue s'invite entre mes dents et vient danser avec la mienne. Je m'allonge à ses côtés l'entraînant avec moi pour qu'elle puisse me chevaucher. Elle se redresse, me regarde.

— J'ai envie d'essayer Falco, je voudrais tellement passer à autre chose et ne voir que toi dans mes rêves, que nos corps en fusion, voilà ce que je voudrais. Toi en moi.

— Te sens tu prêtes ?

— Je ne sais pas mais je veux essayer. Peux-tu m'aider ?

— Bien sûr ma puce, viens là.

Je la soulève doucement et commence à ouvrir la fermeture éclair de sa robe en passant mes mains dans son dos. Je la descends lentement découvrant petit à petit sa poitrine.

— Tu es magnifique ma puce, relève-toi un peu que je continue mon effeuillage.

— Attends, je veux moi aussi te déshabiller.

— Alors vas-y, déshabille-moi et je continuerai à dévoiler ton corps, lorsque le mien sera mis à nu, cela te donnera confiance de prendre les rênes.

Je me relève, me positionnant en face d’elle. Elle fait glisser ma veste de costume sur mes épaules, la laissant chuter au sol. Elle détache ensuite les trois petits boutons de mon gilet, le faisant rejoindre ma veste, puis s'attaque à ma chemise qu'elle enlève en posant ses mains sur mon torse puis en les faisant glisser le long de mes bras, entraînant ainsi les manches de ma chemise sur son passage. Je commence à être serré dans mon boxer, je crois que si elle met trop longtemps à me dévêtir, je vais jouir comme un puceau.

Elle s'attaque à la ceinture de mon pantalon puis en détache le bouton, pour faire glisser la fermeture éclair. Ce dernier finit au fond de mes chevilles. Je me déchausse en m’aidant de mes pieds puis évacue le tissu. Sa main vient à la rencontre de ma verge, se positionnant d’abord sur la toile puis se faufilant à l’intérieur de mon boxer. Un sifflement s’échappe d’entre mes dents.

— Tu vas me tuer ma puce.

Elle sourit.

— Ce serait dommage, nous n’avons encore rien commencer, me fait elle avec un clin d’œil.

Même si elle se veut décontractée, je vois bien que de l’appréhension habite ses orbes.

— Tu es tellement beau à regarder.

— Merci mais la vraie beauté est devant mes yeux. Me permets tu de continuer à te dévêtir ou préfères-tu le faire toi-même ?

— Non... fais-le.

Je fais glisser sa robe le long de son corps, celle-ci finit sur la moquette comme tous nos vêtements. Je glisse ensuite mes doigts sous l'élastique de son string puis commence à le descendre. Je la sens se tendre.

— Regarde-moi ma puce, regarde-moi. Dis-moi si tu veux que j'arrête.

— Non... s'il te plaît... continue... j'en... ai... besoin...

Une larme naît au coin de son œil, larme que je viens cueillir sur mes lèvres.

— Je t'aime ma puce... je t'aime tellement.

Une fois que nous sommes tous les deux nus, je m'assieds sur le rebord du lit puis m'allonge. Je lui fais signe de venir sur moi et de prendre les commandes. Elle se pose sur mes cuisses, ses mains sur mon ventre.

— Touche moi, me dit-elle.

Ma main gauche se dirige vers ses seins que je caresse doucement, pendant que l'autre descend vers son intimité pour titiller son clitoris. Je pince légèrement ses mamelons ce qui la fait vibrer et s’ériger un peu plus. Lorsque je sens son humidité sur mes jambes, je continue de la stimuler puis dirige un doigt vers son paradis, ne cessant jamais de la fixer pour détecter le moindre problème. Elle me fixe également, comme suspendue au moindre de mes gestes. J'insère doucement un doigt dans son antre. Elle gémit, ce qui est bon signe. Je continue lentement en faisant de petits va-et-vient à l'intérieur. Quand je sens qu'elle est prête, je soulève délicatement son bassin toujours en gardant mes yeux rivés aux siens, puis je la fais glisser lentement sur ma verge. Un sifflement m'échappe.

— Punaise, c'est exquis.

Elle halète de son côté, ses yeux sont fermés, sa bouche est légèrement entrouverte.

Je la monte puis la descends le long de ma phallus. Je serre les dents pour ne pas tout gâcher et être trop rapide. Elle frémit sous mes assauts répétés.

— Mon dieu, je sens quelques choses de tellement fort ! me dit elle.

— Alors, laisse cette sensation se diffuser dans ton corps, laisse toi aller, tu verras cela n’en sera que meilleur.

Elle me regarde, les yeux brouillés par les larmes puis hoche la tête. Je sens alors ses parois se resserrer puis elle crie mon nom lorsque la jouissance l’emporte. Je ne tarde pas à la rejoindre, je lâche un profond gémissement, me déversant dans son corps.

Elle s’abat sur mon torse, la tête nichée au creux de mon cou. Nous restons comme cela quelques minutes. Je peux dire que ce premier rapport avec elle était explosif. J'attendais cela depuis tellement longtemps, j'ai ressenti un tsunami d’émotions et de sensations. Cette impression de rentrer en éruption et d'exploser, les yeux remplis d’éclats de lave. Est-ce cela l'amour ? Aimer à en crever ? Parce que, ce que je ressens en cet instant c'est ça !

Nikita toujours allongée sur mon torse, passe ses doigts dans la toison recouvrant ma poitrine, dessinant de petits cercles.

— C'était si bon, me dit-elle, aucune image n'est venue parasiter ce moment entre nous. Aucune horreur n'a envahi mon esprit. Seuls tes yeux m'ont gardé dans le présent et j'avoue que j'aurais dû consommer ton corps depuis longtemps.

— Humm... c'est une invitation à plus de débauches alors ?

— Oui, sourit elle, tant que la débauche est avec toi, je veux bien m'y laisser entraîner.

— Alors soit ! Remettons le couvert ?

— Hein ? Tu es sérieux ? Tu peux encore...

— ... qu'essaierais-tu d'insinuer jeune fille ? Que ce vieux croulant qui te sert de petit ami n'est pas capable de combler sa compagne plus d'une fois par jour ?

— Pas du tout, rit-elle, bien au contraire. Je sens en ce moment même, quelque chose reprendre vie dans mon corps.

— Oups... je suis tellement bien au chaud que tu as dû réveiller le jeune qui est en moi.

Je l'embrasse sur le front, la soulève et recommence lentement à la faire se déhancher sur mon membre, qui retrouve sa vigueur. Une deuxième partie s'engage.

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