Chapitre 16 Falco

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Mardi soir, vingt et une heures.

Nous sommes tous réunis au club ce soir, pour envoyer un message à celui qui fait passer les cartes postales à Nikita. Jim a mis en place la vidéo et attend l'accord de Ghost pour la lancer sur les écrans géants du club, et croyez-moi, comme il n’en est pas dépourvu, je pense que nous allons assister à un grand spectacle, impossible de louper les images. Les brebis ont été conviées au dernier moment. Il a pensé nécessaire de leur faire comprendre, ce qui leur arriverait si elles devenaient des balances.

— Si je vous ai tous réunis ce soir, c'est pour vous faire comprendre que je ne suis pas un tendre. Que les traîtres n'ont pas leur place dans notre famille, que s'ils veulent la trahir cela engendrera des conséquences irréversibles. Il y en a un ou une, ou même êtes-vous plusieurs, à vous amuser à faire passer des messages à ma sœur de la part de son tortionnaire. Message arrivant soit au club, soit au garage ! Ce qui veut dire, que la ou les personnes connaissent son emploi du temps. S'il y a deux choses qui peuvent me faire vriller le cerveau, c'est d'une part, les traîtres et de l'autre, ceux qui menacent la vie de ma famille et j'entends par famille... ma sœur, ma femme et l'enfant qu'elle porte ! C'est pour cela que je vous ai réunis ! Pour vous montrer à quoi vous pouvez vous attendre si vous provoquez ma fureur ! La vidéo que vous allez voir doit rester dans ce club, quiconque la divulguera en dehors de ces quatre murs, subira le même sort. N'oubliez pas notre devise « Your War is my War for Traitor ...

— ... SUDDEN DEATH, crie l'assemblée.

Ghost se retourne vers Jim, lui faisant un signe de tête pour qu'il lance la vidéo. Elle commence à l'instant où il va lui couper la langue et se finit avec la coupe de orteils. Tout cela accompagné par les cris, les suppliques et les larmes du traître. Les brebis, pour la plupart n'ont pas supporté le passage des tripes et sont sorties vers les toilettes, toutes sauf une exception, Leslie. Elle baissait la tête pour ne pas voir certaines images, mais elle a voulu prouver à Ghost qu'elle était digne de faire partie de notre club. Mes hommes n’ont pas quitté l'écran des yeux. Je les aie bien observés. Ont-ils eu peur ? Ont-ils apprécié ? Je ne saurais le dire.

— J'espère que j'ai été assez clair ! dit Ghost.

— Oui Préz ! répondent-ils en chœur.

— Parfait, alors j'offre une tournée générale à ceux qui se sentent encore en forme pour rester. Les autres peuvent rentrer.

Tous les mecs se précipitent vers le bar pour commander des bières ou des alcools plus forts. Ghost et moi restons fidèles à notre Rumble.

La soirée s'éternise jusqu'au petit matin. Les brebis, une fois remises de leurs nausées, se sont mises à danser autour des barres de pôle dance, lorsque la musique s'est lancée. Ce fut une gigantesque partouze, une orgie totale. Je crois que les mecs avaient besoin de ça pour décompresser, pour évacuer ce qu’ils venaient de visionner, tout comme les filles d’ailleurs, qui voulaient effacer de leur mémoire, les images sanglantes qu’elles venaient de voir.

Avec Ghost, nous nous sommes isolés dans le bureau pour discuter tranquillement des derniers évènements.

A cinq heures, il a mis tout le monde dehors. Les femmes de ménage devant intervenir à six heures. Il voulait que tout soit remis en ordre avant leurs passages. Bourrés ou pas, les membres comme les brebis ont dû ranger le bazars qu'ils avaient mis.

Je me faufile dans la chambre à six heures du matin, je suis épuisé. Nikita a senti ma présence et vient se coller contre mon corps.

— Humm... tu sens bon... tu viens de prendre une douche, me dit-elle la voix encore ensommeillée.

— Oui ma puce, je viens juste de rentrer du club, je suis vidé.

— Ah bon ? dit-elle toujours la voix engourdie, vidé ? Tu es sûr ? me glisse t'elle à l'oreille en faisant descendre lentement sa main vers mon deuxième cerveau, qui lui n'est plus du tout... mais alors là... plus du tout endormi. Il se permet même de faire le piquet. Je peux vous assurer que ce n’est pas celui de grève bien au contraire.

— Tu triches ma puce, ce n'est pas du jeu, réponds-je doucement.

— hum... hum...c'est vrai... ce n'est pas du jeu.

Elle descend tel un serpent le long de mon corps, ses lèvres venant aspirer ma verge en pleine rébellion avec mon premier cerveau.

— Oh nom d’une pipe !

— Belle déduction Coco, rit elle car je sens son souffle sur mon intimité.

— Ma puce tu vas me rendre fou !

— Hum

Elle lèche, suçote, aspire. Sa main prend mes bourses et les malaxe. Je sens un de ses doigts se diriger vers mon anus et le frotter. Je suis surpris par son audace et la laisse faire pour savoir jusqu'où elle est prête à aller pour me faire perdre la tête. Je n'aurai pas dû attendre car lorsque son doigt pénètre mon anneau serré, je jouis comme un puceau. La surprise m'a pris de court. Je me sens très... bête... elle lèche ma semence puis sort la tête de sous la couette en se léchant encore les lèvres.

— Oh bon sang ! désolé... je... c'est...

— ...délicieux... oui, tu es un délice à toi tout seul mon coco.

— Personne ne m'avait jamais fait ça ? dis-je gêné.

— Alors tant mieux, je peux encore te surprendre et ça me plaît.

— Je t'aime ma puce.

Je me positionne au-dessus d'elle.

— A moi maintenant de rattraper ce dérapage !

— Je croyais que tu étais « vidé ? »

— Oui mais ça, c'était avant que tu réveilles le petit démon sur mon épaule, et qu'il mette un pain à l'ange situé sur l'autre, fais je avec un clin d'œil.

— Ah oui ? rit-elle alors que je commence ma lente descente le long de son corps, le parcourant de multiples petits baisers.

— Oui, deux petits êtres se chamaillant sur mon épaule, la raison et la passion.

Elle rit sous les chatouilles que lui provoquent mes baisers, puis lorsque j'arrive à son mont de vénus, le sérieux a repris sa place. Je lèche son clitoris et l'aspire. Ma langue se faufile entre ses lèvres pour atteindre l’entrée de son vagin, j’y fais des allers-retours. Mon doigt vient tournoyer autour de son bouton plein de désir. Je la titille et me retire lorsque je sens sa jouissance proche. Elle râle, se tortille, fulmine jusqu'à ce que je lui offre ce qu'elle attend. Mon sexe a repris vie pendant ce laps de temps que je lui ai laissé, et c'est tout naturellement que je viens me glisser dans son fourreau bien chaud. Elle est trempée et mes va-et-vient ne font qu'augmenter cet état. Lorsque je sens son vagin se contracter, j'accélère mes coups de butoirs, mes bourses venant frapper sa peau. C’est dans un cri commun, que nos deux corps en fusion, explosent de plaisir. La fatigue ou la force de ma jouissance me dessine de faibles petits points devant les yeux, je m'allonge à ma place, l'entraînant avec moi, la positionnant sur mon corps. Nous nous embrassons dans un baiser passionné, nos langues se cherchent, se trouvent, s'enroulent et se sucent. On ne peut se passer du goût de l'autre, c'est divin. C'est Nikita qui met fin en premier à notre baiser.

— Dis-moi mon apollon, je pense qu'il est temps pour toi de rejoindre les bras de Morphée, il est déjà sept heures. Je vais t'accompagner pendant encore une heure, mais ensuite je me préparerais pour être au garage à neuf heures. Bonne nuit ou bonjour, mon tendre amour, fais de beaux rêves.

— Tu es l’une des patronnes, tu n’es pas obligée d’aller travailler, tu peux rester coller à moi.

— Le patron doit donner l’exemple, tu le sais mieux que quiconque.

Je fais une moue de travers, pinçant les lèvres. Elle n’a pas tort, Ghost est le premier à appliquer cette discipline.

Nous nous embrassons une dernière fois puis le sommeil m'engloutit sans plus attendre.

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