Chapitre 20 Falco

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Retour au M.C et plus précisément au hangar. Il est quatorze heures. La matinée est passée à une vitesse grand V avec tous les évènements qui s'y sont déroulés.

Joe, Mike et Steve nous attendent, ils ont attaché les trois prisonniers à un rail d’où pende des chaines. Le rail étant fixé à l’IPN de la structure.

Chacun est séparé d'un mètre. Sans grande surprise, Leslie pleure et supplie lorsqu'elle nous voit entrer dans l'entrepôt. Les deux autres nous regardent. Si leurs yeux étaient des mitraillettes, il y a longtemps que nous serions morts.

— Bien... bien... bien... qu'avons-nous là ? Une belle brochette d'enfoirés on dirait, me dit Ghost.

— Je crois bien que tu as raison Préz, une belle lignée.

— Alors qui veut passer en premier ? Qui se dévoue pour montrer le spectacle aux deux autres.

— Va te faire foutre ! crache Russell.

— Russell... Russell... Russell.... pourquoi autant de véhémence ? Serais-tu prêt à être le premier ?

— Va te faire foutre ! je m'en fous tu entends ! Tu peux me faire ce que tu veux ! j'ai baisé ta sœur pendant six ans espèce d’enfoiré, alors je n'en ai rien à foutre de ton cinéma ! Crève-moi si tu veux en premier, je m'en bas les couilles !

— Ok... ok... je vais donc commencer par... ton frère !

— Non ! Espèce de bâtard.

— A priori, le bâtard ce n'est pas moi. Une mère droguée, alcoolique qui baise avec qui bon lui semble pour avoir sa dose. Il en sort un premier enfant et hop elle remet le couvert un an après. Et le père dans tout ça ? Ben y'en a pas, puisqu'elle est morte deux ans après la naissance du petit dernier, et vous vous êtes retrouvés à l'assistance publique. Alors le bâtard, c'est qui ?

Russell rue dans les brancards, gigotant au bout de ses chaînes, balançant ses jambes à droite et à gauche pour essayer de nous atteindre. Peine perdue, nous ne sommes pas aussi bêtes pour lui laisser une chance.

— Bon allez, je n'ai pas que ça à faire, j'ai une famille qui m'attend, Liam sera donc le premier et vous serez aux premières loges pour assister à sa fin.

Mike et Steve décrochent ce cher Liam et le traînent jusque dans la chambre froide. Il se débat comme un beau diable pensant échapper à son sort. Mais il a déjà perdu quantité de sang avec sa blessure par balle. Ghost entre dans la pièce puis fait signe à Joe de rapprocher les deux autres, faisant glisser leur chaine dans le rail, pour qu'ils ne loupent rien de ce qui va suivre. Leslie pleure et crie pour supplier Ghost de l'épargner, de lui pardonner. Personne d'entre nous ne relève ce qu'elle chouine, concentrés comme nous sommes sur la suite. Liam est lâché au départ dans la pièce. L'autre sortie étant fermée, il ne peut pas échapper à son sort.

— Steve, je sais que tu aimes toutes sortes de trous, est ce que te soulager dans ce petit trou du cul te dirait ?

— Qu... quoi ? dit Liam.

— Ouais Préz, il m'a l'air d'en avoir un sacré, vu la façon dont il nous a entubé en s'infiltrant chez nous. Il aime être celui qui prend, on va donc échanger les rôles, je pense !

— Non... les mecs vous n'êtes pas sérieux... rétorque Liam en se traînant autour de la pièce évitant le rapprochement avec Steve.

— Très sérieux ! Tu t'es vanté d'avoir niqué ma mère et bien on va voir si tu vas apprécier de te faire prendre contre ta volonté, espèce de sale bâtard ! Pour le coup, je suis dans le mille avec ta mère... t'es bien le fils d’une salope ! A toi de la faire maintenant. Steve éclate toi. Russell ! Tu vas pouvoir assister à ce que tu as fait à ma sœur pendant six ans, tu vas voir la tête qu’il va tirer, tu m’en diras des nouvelles ! Tu vas pouvoir te rendre compte du pied immense qu’il prend !

Nous sortons en prenant soin de fermer la porte pour éviter tout échappatoire. Steve finit par le bloquer contre le dossier de la chaise fixée au sol. Liam a posé ses mains sur l'assise essayant ainsi de se redresser, mais avec la force de Steve, il n'a aucune chance. Ce dernier enfile d'ailleurs un préservatif, après avoir baissé le froc de sa proie et le sien. D'un coup de reins violent, il lui perfore l'anus. Le gars crie comme une truie, hurle mais rien n'y fait, Steve continue ses coups de butoirs, il en transpire même. Une fois sa petite affaire finie, il attrape un gourdin et lui enfonce à la place, à sec bien évidemment, on ne va pas en plus lui offrir du confort. Il se débat mais Steve a fini par l’allonger au sol, s’asseyant sur ses reins, lui tournant le dos, s'amusant à entrer et sortir l'objet avec énergie. Russell hurle, lui demandant d’arrêter, nous insultant en nous promettant de finir en enfer, et bla bla bla et bla bla bla, comme si cela pouvait nous faire quelque chose. L'enfer on l'a traversé en Afghanistan.

— C’est bon Steve, je crois que notre petite fiotte sait à présent ce qu'est un viol. On peut continuer les festivités. Mike amène moi Leslie, puis laisse-la entre les mains de Steve.

— Non... Non... pitié... ! dit-elle.

Leslie est jetée dans la chambre froide. Elle se réceptionne sur les genoux et se recroqueville en position fœtale, en se balançant d'avant en arrière, nous suppliant de lui laisser la vie sauve.

— Arrête de pleurer Leslie, tu as fait tes choix. Je dois faire les miens et t'épargner n'est pas un choix que je vais faire ! Steve défoule toi.

Des coups de poings et de pieds commencent à pleuvoir. Aucune partie de son corps n’est épargné. Elle est à demi allongée sur le sol à présent, levant le bras en l’air vers son tortionnaire, lui demandant clémence. Steve me regarde, me demandant d’un regard ce qu’il doit faire à présent. Je hoche la tête, lui donnant l’ordre silencieux de finir le travail. Il se positionne en face d’elle, s’accroupit à sa hauteur puis d’un geste rapide, lui brise les cervicales. Elle meurt sur le coup.

— Et d'un, fais je.

— Au suivant ! Mike, Falco amenez-moi ce cher Russell... à poil bien entendu et remettez-moi Liam aux chaînes.

— ENFOIRE ! T'ES QU'UN MALADE MENTAL ! UNE POURRITURE !

— Rappelle-toi ! la pourriture c'est toi, lui dit Ghost.

Nous rattachons Liam à ses chaînes, il n'a plus la force de se débattre. Nous devons le tirer derrière nous, puis nous entraînons Russell dans la chambre froide. Nous ne sommes pas trop de deux pour le maintenir tellement il rue. Nous l'attachons à la chaise comme demandé. Ghost s'approche de lui, un point américain enfilé autour des doigts de sa main droite, il commence à le frapper. D'abord au thorax, puis dans les parties, les tibias et ensuite dans la figure. Ses pommettes sont à vifs ; son nez est brisé ; son arcade n'est pas dans un meilleur état. Ghost s'arrête, ne voulant pas non plus le tuer trop vite.

— Tu vois Russell, c'est dommage que tu n'aies pas pu être présent lors de l'exécution de mon cher oncle, je suis sûr que tu aurais réfléchi à deux fois avant de mener vengeance. Mais ce n'est pas grave, je te réserve le même sort. Quoique, peut-être en pire. Joe ? ma lame !

Joe s'avance l’arme blanche en main puis la tend à notre Président.

— Merci. Mike va commencer à préparer ce que tu sais, dit-il.

— D’accord Préz !

Nous savons ce que cela signifie, sa plante préférée le Gympie Gympie, la plante la plus urticante d'Australie, de la famille des orties. Mais aucune souffrance ne dépasse celle du contact de cette plante.

Ghost s'approche du torse de Russell puis avec lenteur fait glisser sa lame du haut vers le bas, lui découpant les chairs. Il hurle mais ne perd pas connaissance au grand bonheur de Ghost. En même temps, une seringue d'adrénaline l'aurait remis sur pied. Ghost écarte les chairs faisant apparaître ses intestins puis il s'arrête faisant un pas en arrière, observant son œuvre. Russell souffle comme un bœuf.

— Bien, maintenant passons aux choses sérieuses. C'est bon les gars, sortons d'ici et laissons la place à Mike et à notre petite poudre magique.

Nous sortons et refermons derrière nous pendant que Mike déverrouille la porte de l'autre côté. Il entre, habillé comme un cosmonaute. Il fouette les entrailles de Russell avec les branches de Gympie Gympie. Sachant que la douleur est comparable à de l'acide, il hurle tellement qu'il en bave. Mike dispose ensuite la poudre près du petit ventilo, enclenche la minuterie et se retire pour laisser se diffuser la poussière de Gympie Gympie. Nous regardons pendant vingt minutes, le spectacle qui s’offre devant nos yeux. Ses orbes ont commencé à se remplir de sang, les petits vaisseaux de ces dernières ont explosé, son nez est devenu une rivière pourpre, tout son corps s’est recouvert peu à peu de cette même couleur. Il n’a plus eu la force de hurler, finissant même par tomber dans l'inconscience. Nous avons amélioré la technique, et posé des électrodes reliées à l'électrocardiogramme, comme ça, nous sommes sûrs que la victime est passé de l'autre côté et non évanoui. Deux heures plus tard, la ligne de l'électrocardiogramme devient plate, preuve qu'il ne vit plus. Punaise le type était coriace quand même.

— Et de deux, dis-je.

— Mike ! Extracteur ! crie Ghost.

Le ventilateur du plafond de la chambre froide se met en route évacuant l'air vicié de la pièce, permettant ainsi la récupération du cadavre. Des jets d'eau chaude nettoient toute la salle. Elle est de nouveau prête pour accueillir Liam ou Ashton puisqu'il se nomme ainsi.

— Alors mon gars ! Le spectacle t'a plu ? lui dit Ghost.

— Vous êtes des grands malades.... des putains de malades... pleure t'il d'une voix éteinte.

— Je ne m'en suis jamais caché, si tu avais un peu mieux fait ton boulot et regardé la vidéo plus attentivement mardi soir, tu aurais su que je ne plaisantais pas concernant les traîtres. Mais il faut croire que tu pensais y échapper, être plus malin. Cela aurait pu marcher mais malheureusement pour toi, je retiens toujours les leçons du passé, équiper Sandie ou Nikita d'un GPS est une leçon que j'avais retenue, pour ne plus jamais les perdre de vue. On dirait que la technologie et toi font deux... dommage tu étais un bon serveur, tu as remplacé notre Émilie avec brio, je l'avoue.

A ces mots, Liam se met à rire. D’abord par un son qui se veut discret puis de plus en plus fort, il finit dans un rire hystérique. Un rire qui prouve que la folie de ce qu'il vient de subir et de voir lui a retourné le cerveau, mais qu'il veut encore nous montrer qu'il a des cartes en main.

— Émilie ! Cette chère Émilie, rit-il. Parlons-en puisque je n'ai plus rien à perdre. J'ai payé une fortune le routier pour qu'il lui passe sur le corps et vois tu ? C'est bien dommage que je n'aie pu être dans la cabine, j'aurais aimé sentir les bosses provoquées par le passage sur son corps. Entendre ses os se briser... et oui ducon... Émilie c'était moi !

Ghost vrille la seconde qui suit. Il attrape sa lame et l'éventre comme un porc en faisant bien attention de le laisser en vie comme d'habitude. Il lui entaille avec des gestes précis et rapides, les poignets, les bras, les jambes. On ne peut plus l'arrêter. Une brume noire l’entoure, preuve que le démon vient de prendre possession de son âme. Il finit par lui arracher les yeux avec la pointe de sa lame, mais avant cela, il lui coupe la langue pour ne plus l'entendre hurler. Puis quand le cœur de Liam cesse de fonctionner, il lui enfonce une seringue d'adrénaline pour le réveiller, il veut qu'il puisse vivre chaque douleur.

Il jette ensuite le couteau plus loin lorsqu’il rend son dernier souffle puis sort à grands pas, laissant le corps se vider de son sang. A nous de nettoyer la marre rougeâtre s’étirant sur le sol.

Une heure plus tard, je rejoins Ghost dans son bureau où il s'est enfermé aux dires de Rosa. Je frappe puis entre à son ordre. Je le trouve, un verre de whisky en main, faisant tournoyer le liquide brun dans le fond, les yeux le fixant, hypnotisé par le mouvement que fait la boisson.

— Ça va Prez ?

Il lève les yeux vers moi, le bleu lagon n'ayant pas encore repris complètement sa place.

— Émilie est morte par ma faute, me dit il d’une voix basse.

— Que raconte tu ? Elle est morte parce qu'un enfoiré a décidé de récupérer ta sœur !

— J'aurais dû être plus vigilant ! J'aurais dû appeler l'Australie et leur demander si ce Liam faisait bien parti de leurs membres ! j'ai failli bordel ! J'ai failli encore une fois !

— Arrête ! Rien ne les aurait empêché d'arriver à leur but. Ils auraient très bien pu l'enlever lorsqu'elle a quitté le garage sans avoir à s'infiltrer ! Y as-tu seulement pensé ? dis-je.

Il ne me répond pas.

— Je vois que non. Ecoute c'est au frère que je m'adresse, pas au Président des Sudden Death, tu n'as rien à te reprocher. Tu as toujours tout fait pour garder la tête hors de l'eau. La disparition de ta sœur, la mort de tes parents puis la tentative de meurtre dont tu as été la cible par l’ancien vice-président de ton père. Tu as toujours gardé la tête haute alors que d'autres auraient baissé les bras depuis longtemps. Tu n'es pas un surhumain, tu ne peux pas tout prévoir. Ce qui est passé est passé, toi maintenant, tu dois te concentrer sur l'avenir. La menace sur Sandie et Nikita n'est plus qu'un lointain souvenir. Tu as une femme qui t'attend à l'hôpital avec deux magnifiques bébés, tu ne crois pas qu'il est grand temps d'aller les rejoindre pour commencer votre vie à quatre ? Tu es papa mon pote ! Deux fois en plus ! Purée, trois femmes à la maison ! Waouh ! tu ne vas pas avoir le dernier mot ! ris-je pour détendre l'atmosphère et cela fonctionne.

— Tu as raison ! Assez gambergé. Allons retrouver mes femmes !

Voilà qui est beaucoup mieux et qui va me permettre de prendre la mienne dans les bras. Nous arrivons à l'hôpital un peu avant vingt heures, après nous être douchés et changés. Nikita et Sandie rient, nous les entendons au travers de la porte. Ghost frappe puis entre, je le suis de prêt avec Léo qui a voulu se joindre à nous et voir ses petites nièces d'adoption comme les miennes d'ailleurs, mais ce sera par alliance, je m'en fais la promesse. J'ai trop attendu, je veux que Nikita soit ma régulière pour la vie.

Lorsque nous entrons dans la chambre, notre première surprise est de voir que son amie Shelby est arrivée de Los Angeles, et que cela contrarie notre cher Léo, qui émet un grognement dans mon dos. Je me retourne vers lui pour le voir lever les yeux au ciel, tout en marmonnant entre ses dents.

— Voilà l'emmerdeuse.

Intéressant.

— C'est quoi tout ce bordel et où sont mes filles ? dit Ghost.

— Re-bonjour Mi amor. Tes filles sont parties avec l'infirmière. N'ayant pas assez de lait à leur donner, elle se charge de les nourrir et me laisse passer, avec mon accord, une nuit tranquille en prenant en charge ces poupées pour quelques heures.

— Salut Shelby, déjà de retour parmi nous ?

— Et bien, en fait c'est que je ne pouvais pas louper ça. Rho ! Purée quand tu donnes toi, tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère, tu es très généreux. Deux bébés en une fois et après quoi ? deux coups de queue ? Ce n'est pas des spermatos normaux que tu as, ce sont des "warriors" ! Pas besoin de remettre le couvert ! Tu as eu le jackpot au premier tirage ! Euh... enfin... au deuxième... quoique... peut-être que le premier...

— ... Shelby ! la stoppe Sandie

Les filles sont hilares.

— Hé ! s'exclame Ghost, qui a dit que je ne voulais pas remettre le couvert ?

— Oh eh ! alors là, il faudra me passer sur le corps car après avoir mis au monde deux nénettes, je vais peut-être reposer mon vagin !

— Mais mon amour, te passer sur le corps est justement ce que je désire le plus au monde, fait-il avec un clin d'œil, il me semble que c'est comme cela que nous avons créé deux petites perles. Et puis rappelle-toi, je suis investi d'une mission.

— Euh... comment ça ? lui répond Sandie.

— Tu m'as missionné pour te faire perdre du poids ! Et j'adore déjà cette mission ! rit Ghost.

— Ben ... voyons... regarde l'autre, il ne perd pas une occasion de chevaucher, dit Shelby.

— Shelby ! disent en chœur Sandie et Nikita.

— Quoi ? Vous préférez quel terme ? Pilonner... marteler ...

— C'est bon ! Je crois qu'on a compris, dit Léo en grognant.

— Oh mais qui voilà ? L'ours mal léché... enfin... non... enfin si bien entendu... tout compte fait... mal léché car si MOI j'avais eu cette occasion... tu ne serais pas aussi grognon.

Tout le monde regarde leur échange, sans oser émettre un bruit de peur de rompre cette conversation des plus stimulantes.

— Jeune fille, je crois que tu surestimes tes capacités ! répond Léo.

— OH VIEUX GARS ! Je crois plutôt que TOI ! tu les sous-estimes. Je suis la reine de la lèche, la déesse de l'aspiration, la...

— ... Stop ! j'en ai assez entendu, la reine ou la déesse des emmerdeuses serait plus appropriée.

— Je ne te permets pas ! Tu sais qu'au vu de l'article deux cent vingt-deux, tiret trois du code pénal, tu risques vingt ans de réclusion criminelle, pour tortures et actes de barbarie sur un avocat ?

— Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Je ne t'ai pas touchée, sinon tu serais ce que signifie le terme torture.

— Oh... c'est une proposition... vous êtes adepte du bondage... MONsieur ! Je ne demande qu'à apprendre !

— Gamine !

— Bruton !

Il reste interrogatif sur ce surnom.

— Ha ha ! je vois que tu ne connais pas tes classiques Disney ! Bruton est un ours mal léché d'après l'œuvre de Sinclair Lewis, en dix-neuf-cent-quarante-sept. Et paf ! prends ça dans ta truffe !

— Désolé, j'abdique, on se voit plus tard, nous dit Léo en se retournant vers nous puis en sortant de la chambre.

— Qu'est-ce que je disais un vrai Bruton avec la bave aux lèvres ! crie t'elle avant que la porte ne se referme derrière lui.

Tout le monde se regarde et on finit par éclater de rire.

— C'était quoi ça ? dit Ghost.

— Ben quoi ? répond Shelby.

— Tu sais que tu es la première personne à boucler le bec de Léo ?

— Ben... ravie de l'apprendre mais n'empêche, il m'a encore fui.

— T'inquiète poulette ! reprend Sandie, il sera bien obligé de s'adapter dans deux mois, lorsque tu auras posé tes valises chez nous !

— Quoi ? crions-nous ensemble Ghost et moi.

— C'est vrai, je n'ai pas encore eu le temps de vous le dire. Après son examun, Shelby vient vivre au Texas pour se rapprocher de ses petites nièces de cœur.

— Oh purée ! dit Ghost.

— Oh bon sang ! reprends-je.

Les filles rient de plus belle et nous, nous nous regardons la bouche ouverte, conscients que cela ne va pas être de tout repos entre Léo et Shelby.

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