CHAPITRE 149 : « PENN » « Eldarian »

5 minutes de lecture

CHAPITRE 149 : « PENN » « Eldarian »

Toshio l’envoie alors au hasard de l’autre côté du sas, plusieurs longues minutes se passent tandis qu’ils sont maintenant tous là à attendre de le voir réapparaître avec une certaine angoisse au ventre.

- Vous croyez que ça va marcher ? S’il n’y a réellement plus une once d’énergie, j’ai bien peur que le robot en soit pour ces frais et reste bloquer de l’autre côté.
- Hum ! Je ne pense pas, il a une source d’énergie propre qui doit pouvoir palier à ce genre de situations.

Eldarian va pour donner son opinion alors qu’il commence à trouver le temps bien trop long à son goût, quand un claquement suivi de l’ouverture partielle du sas se fait.

Le méca-robot apparaît en prenant tout l’espace libre, la double porte se refermant derrière lui sans qu’il y ait eu possibilité pour nos amis de passer de l’autre côté.

Eldarian tape sur l’épaule de Toshio.

- Tu vas pouvoir nous y amener maintenant ?

Le temps de finir que déjà ils se retrouvent avec la porte derrière eux alors qu’ils l’avaient sous les yeux, comprenant avec un certain dépit qu’il leur faudra répéter l’opération jusqu’à découvrir ce qu’ils recherchent.

Un coup d’œil les renseigne alors sur deux faits nouveaux, le premier étant la séparation des fléchages vers des directions différentes, leur indiquant en quelque sorte que ce sas avait son importance dans la configuration du vaisseau.

C’est Thomas qui une fois de plus prend les décisions sans que personne n’y trouve à redire.

- Nous avions prévu de nous arrêter ici pour nous reposer, je pense qu’il serait bien de nous y tenir plutôt que de vouloir assouvir une curiosité bien naturelle mais qui risque de nous mettre sur les genoux et de ne pas pouvoir réagir comme nous le devrions au cas où un danger se présenterait à nous.

Tous semblent être de son avis et s’installent le plus confortablement possible, le dîner est vite avalé, suivi par l’assoupissement dû à la digestion, mais également à la journée de marche.

Alors que Toshio descend au plus bas le halo de lumière, Eldarian avec ses sens aiguisés reste attentif au moindre bruit qui les environne.

Il ne lui faut pas bien longtemps avant d’assister au manège du jeune Elfe, qui semble pour sa part être beaucoup plus intéressé par le corps endormi de son Thomas que par l’idée de prendre du repos.

L’acuité de sa vision s’adapte à la faible luminosité pour suivre avec amusement, mais aussi une pointe de curiosité, les moindres gestes de son petit beau-frère qui semble pour quelqu’un de son espèce se trouver particulièrement excité.

***/***

Lorgan s’allonge sur le côté face à Thomas qui pour sa part est déjà plongé dans le sommeil, couché sur le dos avec une main le long du corps et l’autre faisant oreiller sous sa tête.

La chaleur étouffante de la région, plus le fait d’être confiné à l’intérieur d’une masse métallique importante sans système actif de ventilation, les a mis naturellement dans une tenue vestimentaire des plus minimalistes.

Le grand blond n’a donc gardé sur lui pour dormir qu’un léger maillot de corps largement échancré au niveau des bras ainsi qu’un caleçon tout aussi large de la même matière, laissant ses jambes, ses bras et le bas de son ventre dénudés à la vue perçante du petit prince.

Lorgan ne comprend pas pourquoi il a tant d’hésitation à porter sa main sur le corps de son chéri, sentant bien sa respiration s’accélérer comme s’il avait peur d’être pris en faute.

Pourtant c’est plus fort que lui, sa main hésitante s’approchant toute tremblante d’émotion vers la ligne d’abdos au fin duvet blond apparaissant par l’ouverture du maillot.

Le contact avec la peau douce et chaude lui envoie un long frisson dans tout le corps, Lorgan s’enhardit alors en glissant sa paume entière sur la musculature noueuse, lui donnant en l’effleurant à peine des petits mouvements le rapprochant petit à petit de l’élastique du caleçon.

Deux de ses doigts s’insèrent dessous, entrant en contact avec la toison duveteuse plus dense qu’il caresse un bref instant avant de revenir en arrière et remonter cette fois vers la poitrine à la respiration ample de celui qui dort à poings fermés.

Un passage sur le premier téton le dresse immédiatement alors que sa langue vient doucement lui butiner le nombril et remonte à son tour pour passer en douceur sur le deuxième téton qui s’érige à son tour alors que le corps de Thomas commence à réagir beaucoup plus bas sous l’effet des caresses.

Bien sûr le jeune Elfe ne s’en rend pas compte, tellement il est obnubilé par ses câlineries et les sensations que lui apporte sa langue tournant autour du mamelon, mamelon qu’il se met ensuite à suçoter avec de plus en plus de gourmandise.

Tout à son affaire linguale, il n’en oublie pas ses caresses et sa main lentement redescend jusqu’à retourner le long de cette frontière qu’il s’empêche volontairement de franchir trop vite, afin de profiter le plus longtemps possible de l’énorme excitation que le contexte particulier lui apporte d’être au milieu de ses amis à peloter son amant.

Le bout de son majeur, bute pourtant sur quelque chose qui n’était pas présent quelques minutes plus tôt, un petit sourire carnassier lui vient quand il en comprend la nature.

Sa langue redescend avec une lenteur calculée, aussi bien pour son plaisir propre que pour tester sa résistance à la tentation de plus en plus forte que lui envoie une libido exacerbée.

Les secondes passent alors que plusieurs frissons traversent le corps de Thomas qui se tend de plaisir dans son sommeil, un rêve érotique devant très certainement lui traduire ce que son corps ressent.

La petite langue du jeune Elfe arrive devant le magnifique gland à moitié décalotté sorti du caleçon, les effluves odorants venant du sexe tendu de son chéri commencent à lui faire perdre le contrôle, aussi c’est presque sans réfléchir qu’il lape le haut décalotté comme un jeune chat affamé sa coupelle de lait.

La bouche s’arrondit finalement pour venir le saisir et repousser la peau du prépuce afin de pouvoir le téter sans obstacle, ce qu’il s’empresse de faire sitôt le gland entièrement dégagé.

Sa main n’en perd pas pour autant son ardeur baladeuse, caressant le fin duvet blond de l’intérieur des cuisses en s’aventurant dans l’espace libre du short pour venir le caresser cette fois sur l’un des endroits le plus sensible situé entre les bourses et l’anus.

Un petit grognement de plaisir venant de Thomas lui fait stopper tout contact aussi bien manuel que buccal, son cœur jouant le tambour de peur de l’avoir réveillé alors qu’il aimerait tellement arriver à le faire jouir dans son sommeil.

***/***

Eldarian suit tout ça de près, son sexe raidi par l’énorme excitation qu’il éprouve à suivre les intentions sans équivoque de Lorgan et qui sont finalement arrivées à lui mettre la libido à l’envers, s’empoignant le sexe pour lui donner le mouvement de va-et-vient qui le soulage quelque peu en attendant l’explosion finale.

Le maître guerrier sait bien qu’il lui sera difficile de tenir encore bien longtemps, connaissant suffisamment la patience légendaire du peuple Elfe pour tout ce qu’il entreprend et Lorgan avec ses caresses lancinantes, lui en donne une fois encore une preuve irréfutable.

Il suit alors la reprise des « hostilités » quand Lorgan a l’assurance que Thomas dort toujours et que son gémissement n’est que le sommet de l’iceberg du rêve érotique que lui a déclenché son jeune amant.

« Putain je jouis » pense-t-il en ravalant de justesse le soupir de l’orgasme que lui déclenche son sexe qui pulse en se libérant.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire laurentdu51100 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0