Première sortie des chiens, et par la même occasion, ma marche matinale.

Revoilà un ou l'hélico que j'avais entendu juste avant de sortir. Mince, il y aurait une seconde personne en détresse ?... La sécurité civile intervient régulièrement ici. Même s'il n'a pas l'air bien méchant, le Pic de Bugarach, c'est une vraie montagne, avec ses dangers et ses merveilles.
J'observe, les chiens jouent et s'allègent...

Et le temps passe, les manœuvres de l'engin se multiplient. Il jaillit de derrière la crête, au niveau du « Col du Vent », monte un peu, s'immobilise et remonte au câble un paquet qui n'est ni une civière, ni un humain hélitreuillé. Là, je peste, regrettant de ne pas avoir une bonne paire de jumelles.
Faudra que je pense à investir car ce n'est pas la première fois que je m'engueule ? dans la discrétion de mon esprit, de ce manque d'équipement.

Et toute la journée l'hélico va reproduire la même manœuvre. J'ai pensé au Temple Solaire et ses suicidés, puis aux douze apôtres qui étaient treize. Finalement, après la quinzième remontée, je suis rentrée, et j'ai surveillé depuis les fenêtres et à l'oreille. Il met toujours 15 minutes environ à effectuer ses trajets. Donc il prend un chargement et va le déposer assez près. Or, il n'y a pas grand chose dans cette zone, roches, arbres et quatre pistes qui se rejoignent au col, plus une cinquième, et plus loin une ligne électrique rectiligne que je vois très bien d'ici.
Il a fait deux pauses dans la journée et il est parti en fin d'après midi, je n'ai pas vu dans quelle direction, zut.

Alors qu'est-ce qu'il se passe là bas ?

Va falloir aller à la pêche aux renseignements...