Comme un gosse qui vient de trouver un trésor qu’il ne veut pas partager, j’avais regardé autour de moi en direction de la lande, inquiet, si personne ne m’avait vu, glissé la bouteille sous la veste, remonté la crique, rejoint la terre ferme et rebroussé chemin, au pas accéléré, en direction de l’auberge où ma chambre de touriste m’attendait.

A dire vrai, je frémissais intérieurement, à l’idée de lire là un message d’une importance capitale, un S.O.S sûrement, un appel à l’amour le plus romantique et des plus improbables, une urgence où je pourrai m’illustrer en héros… et quoi encore de plus romanesque !

Je déposai la bouteille, encore humide, sur la table, pris le temps de lui retirer son bouchon de liège grignoté par le sel, dans un petit « plouc », et d’en extraire délicatement le rouleau mystérieux qui, par chance, passait de justesse au diamètre du goulot.

Puis, stupeur, tout ce charabia hiéroglyphique en plein centre d’un papier contemporain, pas même parchemin – la déception ! :

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« Grand dieu, comment allais-je résoudre cette énigme maintenant !? ».

À suivre...