À supposer que le silence

Soit l'atypique résonance

De nos âmes qui s'étiolent

Pourrions-nous en payer l'obole?

Aussi tenue soit la rançon.

N'est-elle que simple leçon ?

Car j'ai ce fracas dans ma tête,

Écho de tout ce qui m'entête.

Laisse mon cœur se libérer,

Crier, hurler ou murmurer

Tout son amour ou bien sa haine.

C'est ma rage sous cette peine.

La pluie glaciale a couvert

Mes douleurs comme un fait divers.

Un éclat dans tes tourments

Ce qui m'amuse assurément.

J'ai trouvé un meilleur ami

Qui m'escorte sans compromis.

D'un seul regard il a saisi

Que c'était toi mon ecstasy.

Laisse mon cœur réanimer

Le feu que tu as réprimé,

As fait taire de ton étreinte.

Il ne reste que les contraintes

Poison d'une heure ou d'une vie,

Je ne porte plus cette envie

Qui est née d'un malentendu,

Un désir sans sous-entendu

Libéré ou libérateur,

Que voudrais-tu être en cette heure ?

Peu importe, tout n'est qu'errance

Jusqu'au moment de la vengeance

Laisse mon coeur, je n'en peux plus.

C'est un adieu, pas un salut.

Écoute une dernière fois

Avant le tout dernier convoi.