Le lâche, la dame et la corde.
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Pourriez-vous me prier, vos genoux dans la boue
Que je vous honnirais, lâche que vous étiez.
Pourfendeur meurtrier, vautré dans vos tabous.
Que de vous, je nierai, lâchement tel Gauthier,
La tendre affection , qui me fait répugnance.
C'est pourtant dans la boue, que mon âme se vautre.
Las de vos frictions, qui me lient à outrance,
Sémaphore debout, que je resterais vôtre.
Je me relève, dame ; altier jusqu'à la lie,
Ou jusqu'à la potence, le supplice m'attend.
Je ne suis un vidame, alcyon aux chants polis.
Houleuse pâle enfance, levantine s'étend
À vos pieds suspendus, j'entends la corde geindre.
Ainsi il est parti, sans un cri, sans effort
À jamais entendu ; gente dame à étreindre.
Un homme compatit, sanglote Choéphore !
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