Désirs et interdits
Moins d'une minute de lecture
Belle ironie que tu vois là,
Paroles qui te laissent coi.
Dilettante âme
Trouvant en chaque cœur son drame
Dont elle se nourrit au calme
De son hiver.
Accepteras-tu ton calvaire ?
Toi qui caresses les travers
De l'infernale.
Dans les sanguinolents étangs
Qui peuplent tes yeux hésitants,
Rêve effréné
Où s'égare l'aliéné
Entre les chants et l'hyménée.
Vive douleur
Lorsque tu oublies sa chaleur
Les griffes d'un songe râleur
Douce insistance
Cristallise tes aigres craintes
La complexité des contraintes
Grince ironie !
La délivrance est ton déni
Aux aubes de tes agonies
De son hiver.
Accepteras-tu ton calvaire ?
Toi qui caresses les travers
De l'infernale.
Annotations