Que du sang

14 minutes de lecture

Lundi 24 septembre 2019 | Maison des Moons | 10h08

Depuis l'attaque de TLK à l'hôpital, ça n'arrête pas. Son stress augmente de plus en plus. Jusqu'à perdre quelque mèches de cheveux. Les images de son affrontement avec TLK défilent à travers son esprit. Addison a failli y passer. Mais quelque part, elle se sent plus forte, plus courageuse qu'elle ne l'a jamais été auparavant. Cloisonée dans sa chambre, l'adolescente n'ose même pas jeter un oeil à son iPhone, effrayée par les conneries qui se propagent à son sujet sur Instagram, Twitter, Tik Tok. Elle se contente de rester allongé sur son lit parfaitement fait. Le drap-housse, tendu à la perfection, épouse les contours du matelas sans le moindre pli, sa surface est lisse. Par-dessus, un drap plat, soigneusement posé, s’étire avec précision. Ses bords sont repliés sous le matelas en des angles nets, presque militaires. La couette, moelleuse, lovée dans une housse immaculée, repose en symétrie parfaite, ses coins tombent uniformément de chaque côté. Au pied du lit, un plaid ou une couverture, plié avec soin, une touche finale de sophistication. Les oreillers, bien gonflés, sont disposés avec une symétrie apaisante. Derrière eux, les coussins décoratifs, dans des tissus et des teintes choisis avec goût. Une touche d'élégance, comme des bijoux subtils qui rehaussent une tenue parfaite. Elle porte une attention minutieuse au détail, plus que d'habitude. Un moyen de se défaire de ses journées devenues monotones. La jeune adolescente fait tout pour se relaxer en cette matinée particulièrement ensoleillée. Est-ce un signe qu'aujourd'hui sera une boufée d'air frais pour les habitants d'Ashlow ? Rien n'est sûr... Megan est morte vendredi 30 août alors qu'il faisait un temps magnifique et une chaleur à passer la journée au Rhody Lake Park à se baigner, écouter de la musique non-stop, bronzer... soudain, Addison se remémore l'une de ces journées au lac avec Megan et Timadie. Elle se souvient de la température : 37 degrés. Il y avait du monde au Parc Rhody pour se baigner. Le crépuscule teintait l’horizon de nuances d’orange et de rose. Elles avaient décidés d'organiser un barbecue afin de fêter le début des grandes vacances. Dany, Cassie et Jasmyn étaient présents. Une grande table était dressée, recouverte d’une nappe colorée, ornée de plats remplis de salades fraîches, de légumes grillés, de pains croustillants, de sauce ketchup, de yellow mustard, de sauce creamy. Autour, des chaises dépareillées et quelques bancs improvisés, où les invités s'installaient dans un mélange d’éclats de rire, de conversations animées. L'odeur alléchante des steaks et de la viande marinant dans la sauce barbecue, emerveillait les papilles d'Addison. Mais ce jour-là, son meilleur souvenir fut celui d'avoir embrassé Dany pour la première fois, avant de sortir ensemble. Ce soleil brillant et chaleureux ne l'est plus. Alors qu'elle continuait à nager plus profondément dans les méandres de son subconscient, Addison est abruptement arraché de sa bulle par la sonnette de la porte d'entrée. Quelqu'un était devant son domicile. Mais qui ? Addison, désormais alerte, sort de son lit brutalement et cherche directement de quoi se défendre dans sa chambre. Elle se dirige vers la commode de sa chambre, ouvre le tiroir du bas et en sort un 9 mm prêt à l'emploi. La jeune fille sort de sa chambre prudemment, elle rase les murs du couloir, descend les escaliers avec une prudence non exagérée, traverse le salon encore silencieux de la veille et se dirige à pas de velours vers la porte d'entrée; Elle y est presque, quand sans crier gare, la sonnette se met à retentir de nouveau. Addison sursaute d'effroi, son stress est au maximum. Elle se met à prononcer tous les jurons possibles avant qu'une voix très famillière ne la rassure.

— Addison, relax ! C'est Dany. Ouvre, s'il te plaît.

— Dany ? Oui je t'ouvre, deux secondes.

Avant d'ouvrir, elle vérifie que son haleine est ok, que ses cheveux ne sont pas en bataille, qu'elle ne sent pas la transpiration. Tout à l'air d'être bon, elle va pouvoir lui ouvrir. Addison stresse un peu. Ça fait depuis le début de l'été qu'elle ne s'était pas retrouvé en tête à tête avec Dany. Les choses ne devraient pas être gênantes que ça, ils sont restés en très bon terme malgré leur rupture récentes. Mais ça, c'est encore une autre histoire. Addison souffle un bon coup avant d'ouvrir la porte pour de bon. Il est là, en face d'elle, toujours aussi beau. Ses cheveux noirs, épais et légèrement ébouriffés, encadrent son visage avec une désinvolture étudiée. Ses yeux, légèrement ambrés, brillent d’une curiosité vive, comme s’il cherchait constamment à déchiffrer les mystères du monde qui l’entoure. Son visage est finement sculpté, avec des traits harmonieux : des pommettes hautes, un nez droit, et une mâchoire bien dessinée qui trahit encore un soupçon de douceur juvénile. Sa peau, légèrement hâlée ou d’un teint clair lumineux, est impeccable, comme si elle avait été caressée par une brise bienveillante. Chaque fois qu'elle le voit, elle retombe facilement amoureuse de lui. Elle ne sait pas pourquoi, c'est quelque qu'elle ne peut s'expliquer à elle-même. C'est ce qu'on appelle l'amour. Il est clair qu'elle l'aime encore. En est-il de même pour Dany ? Lui qui vient de perdre sa petite-amie, tuée par TLK.

— Sa... salut Dany. Comment tu vas...? Désolé, question bête.

— Non, ne dis pas ça. Je vais bien, ne t'inquiète pas. Surtout que... tu as sauvé ma mère du tueur en série. Et pour ça, je voulais te dire... merci beaucoup. Perdre ma soeur a été un véritable choc pour moi. Si j'avais perdu ma mère, je... je...

Dany se met à pleurer devant elle. Sans tarder, Addison le prend dans ses bras et se met à pleurer à son tour, silencieusement. Il sent soudainement son épaule s'humidifier. Il voit Addison sangloter. Dany fixe soudainement ses lèvres avec insistance. Son regard remonte un instant pour croiser celui d'Addison, il attend sa permission. Puis, il avance lentement, si près que son souffle chaud effleure la peau d'Addison, faisant naître un frisson. Ses lèvres s’approchent, hésitantes, chargées de désir, empreintes de respect. Il lui laisse le temps de répondre, de s’échapper si elle le souhaite. Mais Addison n’a aucune intention de reculer. Avant qu’il ne puisse aller plus loin dans son approche prudente, elle comble l’espace infime entre eux. Ses mains viennent doucement encadrer son visage, ses lèvres se pressent contre les siennes dans un baiser profond, passionné, dans une ardeur libérée. Le temps se suspend. Leur échange est spontané, parfaitement coordonné, comme s'il ne s'était jamais quitté auparavant. Le baiser est langoureux, exquis, doux, intensifié par leur complicité de toujours. Mais soudain, Addison est prise de remords. Dans son esprit, se dessine le visage de Cassie, qui sortait avec Dany avant de se faire assassiné par TLK. La jeune fille se retire calmement, afin de ne pas brusquer celui qu'elle aime depuis toujours.

— Désolé... je... ce n'est pas bien ce qu'on fait.

— Tu penses à Cassie, c'est ça ?

— Oui, je... attend, qu'est-ce... qu'est-ce que c'est que ça ?

En portant son regard vers l'allée de stationnement, là où elle gare généralement sa voiture, Addison remarque une traînée rougeâtre se répandre jusqu'à l'entrée du garage. Elle peut le distinguer de loin : c'est du sang. Le stress d'Addison remonte à une vitesse fulgurante. Addison se paralyse. Serait-ce un coup de TLK ? Addison n'ose pas s'y rendre. Mais Dany la prend par la main, pour lui donner du courage. Mais c'est à peine si ça fonctionne. Une peur indescriptible se lit sur le visage d'Addison.

— Il y a du sang... il y a du sang chez moi ! Ça vient d'où, merde ?! Je dois appeler ma mère !

— Ok ça marche, rentre chez toi et appelle ta mère ! Pendant ce temps-là, je vais aller voir ce que c'est !

Addison refuse de laisser Dany s’aventurer dans ce qui pourrait être un piège fatal tendu par TLK. La panique envahit chaque fibre de son être. Elle s’accroche désespérément à la manche de sa veste en jean, ses doigts oscillent sous l’effort, comme si le lâcher signifiait le perdre pour toujours. Ses yeux, noyés de larmes prêtes à déborder, le fixent avec une intensité poignante, une supplique muette. Sa voix, étranglée par l’émotion, reste bloquée dans sa gorge, mais tout en elle hurle qu’il doit rester, qu’il ne peut pas aller voir ce qui se passe là-bas. L’air s’épaissit autour d’eux, occupé par une tension, un désespoir viscéral. Addison est prête à tout, quitte à s’effondrer, mais elle ne lâchera pas.

— Non, ne fais pas ça ! On ne sait pas si c'est safe ! C'est sûrement un piège de cet enfoiré !

— Ça va aller, Addison ! Enferme-toi à double tour dans ta chambre, allez grouille-toi ! Je reviens très bientôt !

— Ok, ok j'y vais !

Addison ne perd pas une seconde avant de retourner rapidement dans son domicile. Elle prend les clés dans le bol, puis ferme à double tour la porte d'entrée, avant de se diriger rapidement vers les escaliers pour aller dans sa chambre. Mais en montant la quatrième marche, elle entend du bruit à l'étage superieur. Elle met rapidement sa main droite sur sa bouche pour ne pas se faire repérer, puis sort le 9mm que sa mère lui a donné pour se défendre de la main gauche.

"À utiliser uniquement en cas d'extrême nécéssité, compris Addison ?"

— Oui, compris maman, dit-elle en se rememorant cette conversation avec sa mère.

L'adolescente monte les escaliers, l'arme bien en joue. Elle arrive finalement au deuxième étage. Les bruits viennent de sa chambre. Addison continue d'avancer lentement et prudemment. La porte de sa chambre est entreouverte. En regardant à travers l'infime espace disponible, Addison aperçoit une ombre noir, mouvante. Puis, plus rien. Plus aucun bruit. L'ombre se cache, elle a entendue quelqu'un se rapprocher de la chambre. Addison n'a plus le choix : elle doit entrer dans sa chambre pour décliner l'identité de la personne se trouvant dans son espace privé. Addison prend son courage à deux mains et fait une entrée fracassante.

— Qui est là putain ?! Montre-toi enfoiré !

— On se calme, ce n'est que moi ! Baisse ton arme !

Une silhouette féminine aux cheveux cendrés émerge lentement de sa cachette. Son visage trahit une profonde agitation : les larmes ont creusé des sillons sur ses joues, emportant avec elles le mascara qui a laissé des traces sombres et irrégulières. La peur est inscrite dans chacun de ses traits, elle est méconnaissable. Pourtant, Addison n’a besoin que d’un instant pour reconnaître sa meilleure amie, Timadie. Sans hésiter, elle abaisse son arme, la glisse dans son dos. Puis, d’un pas rapide, elle se dirige vers Timadie, consciente que quelque chose ne va pas. La détresse de son amie est flagrante.

— Timadie ? Qu'est-ce que tu fais là ?!

— Le tueur... il me traque, Addi ! Je... je crois qu'il m'a suivi jusqu'ici !

— Quoi ?! Mais... tu saignes ! Il t'a poignardé ?

Addison relève lentement le t-shirt de Timadie et découvre une entaille peu profonde sur son abdomen. L'inquiétude monte instantanément, et, sans perdre une seconde, elle sort son téléphone pour appeler les urgences. Mais Timadie l’attrape par le poignet, la stoppant net.

— Non, Addison, murmure-t-elle d'une voix faible mais ferme. Je ne veux pas te causer plus de problèmes. Et puis, ce n'est qu'une simple entaille. Néanmoins, un peu profonde, donc... il va falloir que tu me recoudes.

— Quoi, mais t'es folle ! Je ne sais pas faire ça moi !

— Calme-toi Addi ! C'est super facile ! Ta mère ne te l'a jamais appris ?

— Ma mère, je dois l'appeler ! Elle va nous aider !

Les mains d’Addison, tachées de sang, tremblent légèrement alors qu’elle attrape son téléphone, bien décidée à l'appeler à l’aide pour Timadie. Mais avant qu’elle ne puisse composer un numéro, Timadie lui arrache brutalement l’iPhone des mains et le jette sur le lit. Addison recule, déconcertée. Pourquoi Timadie agit-elle ainsi alors qu’elle est presque à l’agonie, alors qu’elle est marqué par la douleur et l’épuisement ? D’un geste soudain, Timadie attrape le visage d’Addison entre ses mains, son regard fiévreux planté dans le sien. Ses yeux, grands ouverts et empreints d’une intensité désarmante, brûlent d’une étrange résolution. Puis, sans lui laisser le temps de répondre, elle lui lance, d’une voix sèche et tranchante :

— Addison, reprends-toi maintenant ! J'ai besoin que tu réussisses à me recoudre, ou alors je vais me vider de tout mon sang et perdre la vie ! Tu ne veux pas me voir mourir, n'est-ce pas Addi' ?

— Bien sûr que non Tim' !

— Dans ce cas, bouge-toi le cul et trouve de quoi me recoudre !

Poussée par l’urgence de venir en aide à sa meilleure amie, Addison se rue vers la salle de bains. Son regard se fixe immédiatement sur une petite armoire encastrée au-dessus du lavabo. Sans perdre une seconde, elle l’ouvre d’un geste fébrile et explore son contenu. À son grand soulagement, elle y trouve tout le nécessaire pour prodiguer les premiers soins : bandages, désinfectant et compresses. Elle s'empart de tout et revient dans sa chambre afin de soigner Timadie. Mais à sa grande surprise, sa meilleure amie a disparue !

— Timadie !!! T'es passé où putain ?!

Elle regarde le sol : une longue traînée de sang s'étend de son lit jusqu'à la porte d'entrée de sa chambre. À contre-cœur, Addison décide de suivre la trace de sang encore fraîche. À son grand désarroi, l'adolescente découvre qu'elle continue dans le couloir et dans les escaliers.

— Putain, c'est quoi encore cette merde ? Timadie !! Répond-moi, t'es où ?!

L'odeur âcre, presque putride de l'hémoglobine écœure Addison, mais elle est déterminé à comprendre d'où vient tout ce sang. Alors elle descend les escaliers prudemment, le flingue toujours en sa possession. Lorsqu'elle arrive en bas, elle retrouve Timadie au sol, inerte, entouré d'une marre de sang. Sans attendre, Addison se rue sur le corps inanimé de sa meilleure amie. Elle vérifie son pouls : il est extrêmement faible.

— Tim' ?! Non... ce n'est pas possible, non ! Timadie ! Reste avec moi, allez !! Oh putain, je dois appeler les secours !

Elle tente de sortir son téléphone de sa poche, mais il lui glisse malheureusement des mains car ses mains sont couvertes du sang de Timadie. Le smartphone finit sa course sous l'un des canapés du salon. Addison commence à s'agacer et à paniquer sérieusement. Elle part chercher son iPhone, quand soudain, la jeune femme entend des bruits de pas venant de la cuisine. Addison se fige complètement, lâche l'arme qu'elle avait dans les mains. Elle ne peut plus faire le moindre geste. L'adolescente en tremble de tous ses membres. Les bruits de pas s'arrêtent. Puis ce sont maintenant des bruits de tiroir, avant d'entendre l'aiguisement de deux couteaux. Pour Addison, cela ne fait plus de doute : TLK se trouve à l'intérieur de sa maison, dans la cuisine, faisant mu-muse avec de potentiels lames argentées, prêtent à planter la chair de l'adolescente.

— Il est trop tard pour Tim' . Elle va mourir. Tout comme toi très bientôt ! Dit-il en se dévoilant devant Addison, un couteaux dans chaque main. Prépare-toi à mourir !

— Non, je... je ne veux pas mourir ! Ne me tues pas, pitié !

— Tes jérémiades de fille fragile n'y changeront rien ! Une dernière parole avant de mourir ?

— Oui ! Laisse Addison tranquille, sac à merde ! dit une voix féminine tremblante.

En se retournant, Addison et TLK posent leurs yeux ébahis sur une Timadie ensanglantée, tenant à peine sur ses jambes, brandissant l'arme d'Addison droit vers le Tueur du Lac. Profitant de la confusion générale, Addison échappe au mystérieux tueur en courant vers sa meilleure amie. Elle lui arrache l'arme des mains, la pointe de nouveau vers TLK en criant :

— Ça c'est pour Megan, fils de pute !

Elle tire plusieurs coups de feu qui finissent dans le décor, à part la dernière balle qui touche sa cible en pleine poitrine. Le tueur masqué s'écroule brutalement au sol. Toujours prudente, Addison tire à bout portant, à nouveau sur sa poitrine.

— Alors, tu l'as eu ce connard ? demande Timadie en faisant sursauter une Addison à fleur de peau.

— C'est ce que j'essaie de voir, figure-toi ! lui répond-t-elle, au bout de sa vie.

— Non, ne l'approche pas ! C'est méga dangereux, putain Addi' !

Mais Addison n'en avait rien à faire des peurs de Timadie. Elle veut absolument savoir qui se cache derrière ce masque, connaître l'identité de l'assassin de Megan.

— Je dois savoir qui c'est, Tim' ! Je veux connaître l'identité de cet enfoiré !

L'adolescente s'apprête à découvrir qui le tueur qui a terrorisé toute la ville d'Ashlow, elle est sur le point de clore cette histoire une bonne fois pour toute. La tension est palpable, l'air irrespirable. Plus aucune des deux filles ne fait de bruit. La main d'Addison est à deux mètres du masque de TLK. Ses doigts l'effleurent presque, c'est bientôt fini. Addison arrache le masque de force et découvre enfin l'identité véritable du Tueur du Lac !

— Toi... toi !!! Je le savais ! hurle Timadie.

— Tho... Thomas ?! Espèce de... gros fils de pute !!! C'est toi qui a tué Megan et les autres ?! Répond, sale psychopathe !!!

— Oui... oui c'est moi qui les ai tous tués, grosse conne !

Une immense colère envahie Addison avant qu'elle ne commence à rouer de coups Thomas. Elle s'acharne de plus en plus sur lui en hurlant de rage et en pleurant toutes les larmes de son corps. Timadie la regarde, impuissante, paralysée par ses blessures et la violence à laquelle s'adonne sa meilleure amie. Thomas a le visage en sang, Addison les mains recouvert de bleus, à force de frapper le visage de ce dernier. Mais elle s'en fiche, elle continue de faire pleuvoir les coups, encore, encore et encore. Sa rage n'a plus de limite.

— Cassie ! Jeff ! Rebecca ! Sandy ! Steeve ! MEGAN !!! C'est pour eux !!!

Addison attrape soudainement l'un des couteaux de TLK, elle lève la lame des deux mains, elle se prépare pour lui porter le coup final.

— Va brûler en enfer !!!

— Addison, arrête tout de suite !!! dit une voix autoritaire.

En entendant cette voix, Addison lâche automatiquement la lame qui tome mourdement au sol. Elle se lève lentement et se retourne pour voir sa mère aux côtés de plusieurs lieutenant de police. Elle court rapidement vers sa mère, les larmes ruisellent sur des joues sans fin. Le Tueur du Lac est enfin appréhendé. L'histoire est fini.

— C'est terminé, Addison. Reprend tes esprits, calme-toi. dit Lindsay en serrant fort sa fille dans ses bras.

— Pardon, je... je n'arrivais plus à le contrôler. J'ai... failli le tuer, maman ! répond Addison en pleurant à nouveau.

— Oh mon bébé... je comprends. Mais c'est enfin terminé. Grâce à vous les filles, dit-elle en portant son regard sur Timadie, prise en charge par les autorités. Ashlow va enfin connaître la paix.

— Non, ce n'est pas fini, dit Addison. Il nous reste à trouver Jasmyn. Tu dois lui faire cracher ce qu'il a fait d'elle ! Et Dany ? Est-ce qu'il va bien ?

— Oui, c'est lui qui nous a appelés. On peut lui dire un grand merci.

— D'accord... je suis soulagée.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Alph Tsonga ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0