Mon monde à moi
Dans le tumulte étrange où tout semble aller vite,
Je marche à contre-temps, sans suivre la musique.
Vos mots sont des mystères, vos gestes sont flous,
Et souvent, je me perds dans le labyrinthe de vous.
Vos rires sans raison, vos silences chargés,
Vos regards fuyants que je ne sais capter.
Je cherche un sens clair, une logique à vos jeux,
Mais le monde s’exprime dans un langage brumeux.
Je vis dans un monde de détails infinis,
Où les choses brillent fort, même dans l’oubli.
Les sons me bousculent, les lumières me blessent,
Et pourtant, dans ce chaos, je trouve mes richesses.
Je suis fait d’hyperlien, de pensées en réseau,
D’obsessions douces qui me tiennent chaud.
Je comprends autrement, je ressens autrement,
Et ce n’est pas moins bien, c’est juste… différent.
Alors quand je ne comprends pas tout ce monde,
Je reviens en moi, là où tout est rond.
Mon monde est silence, est clarté, est couleur,
Un abri fragile, mais empli de douceur.
Parfois j’aimerais qu’on vienne, sans juger,
Juste poser la main, juste m’écouter.
Car si je ne parle pas toujours vos langages,
Mon cœur, lui aussi, connaît les partages.
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