Rackamm le Terrible
- Ahhhhhhhh!!!
-Que ce passe t'il mon chéri, tu es bouillant. Tu es tombé malade? questionna la reine Lise la Magnifique, tu veux que je fasse appeler un sorcier ou un guérisseur?
-Non merci chérie, ça ira. Je rêve toujours de lui. En même temps, avec un nom aussi ridicule, c'est normal.
-Ne dit pas que Rackamm est un nom stupide. La dernière fois que ton père a dit ça, il en est mort!
-Je ne le dis pas mais, ma foi, je me demande ce qu'il est passé à l'esprit de sa pauvre mère. rétorqua le Roi.
-Rendort toi et on en reparle demain. conclut sa femme.
* * *
-Haaa; j'ai bien dormi! s'exclama le Roi. Je n'ai plus une seule fois pensé à ce charlatan de Rackamm.
-Tant mieux, rétorqua la Reine, coupant ainsi court la conversation.
C'est cet instant que choisit le Capitaine de la Garde Impériale pour faire irruption dans la pièce.
-Votre Altesse, excusez mon intrusion. S'exclama-t-il. Un paysan arrivé il y a cinq minutes au galop déclare avoir vu trois morts-vivants qui auraient été créés par Messire Rackamm. Ils se dirigent vers nous. Le reste de ce qu'il nous a dit tient de la superstition.
-Il ne mérite plus de porter le titre de messire depuis bien longtemps. Cependant, fait appeler messire Chryslock que nous examinions la situation.
-Oui, votre Excellence salua-t-il en s'inclinant bien bas.
* * *
-Vous vouliez me voir, votre Altesse? interrogea Alban Chryslock, capitaine de la Brigade de Protection de la Population Contre les Sorciereurs (BPPCS)
-Oui messire. Il y aurait plusieurs zombie se dirigeants vers cette ville. Ils auraient étés envoyés par Rackamm le Terrible. Cependant, personne ne sait si cela est vrai!
-J'envoie tout de suite trois hommes en repérage votre Altesse. répondit le militaire.
-Attendez... et si c'était précisément ce que voulait Rackamm! s'immisça la reine. C'est son style de nous envoyer des boucs émissaires pour nous occuper et nous empêcher de nous rendre compte de l'avancée de la véritable armée.
-Pourquoi pas...mais voyons quand même de quoi leur présence en retourne. Envoyer cinq de vos moins bons soldats. On sera donc sûr de notre supériorité numérique.
-Oui votre altesse. Je donne les ordres tout de suite, se prononça le commandant en s'inclinant maladroitement avant de sortir de la pièce.
Mais la crainte de l'invasion, elle, restait.
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