Seconde 63

Une minute de lecture

Je me tiens de ce côté du dioptre, tout proche du centre de la plus grande réfraction de la ville. Un grain de milium en plein désert blanc, un grain de sable jaunâtre sur la surface lisse d'une peau d'enfant. Les rayons du ciel s'écrasent là, serait-ce mon rôle, les récolter ? Je doute alors je ne fais rien puis, passé ce court instant d'hésitation, tout ce qui m'approche diverge. Les faisceaux convergent à l'infini vers l'Autre, loin, ne restent plus qu'un vaste vide et quelques poussières de soleil de juillet. J'essuie le gras de l'or agité, ratifiant, et sur cette feuille, et en mémoire, un peu de l'attente. Attendre, toujours, attendre : j'y laisse une part de moi. Descartes ne l'avait pas vue venir, la main humaine sur le rayon.


Beaucoup te ressemblent, te ressemblent jusqu'à ce que ta démarche se démarque. Ce n'est rien, vraiment pas grand-chose, simplement quelques pas balancés de Newton.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Laroutourn ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0