Cours de linguistique comparée - par Fred Larsen

Une minute de lecture

Alors là, un cours de linguistique dans ce journal humoristique sur les fleurs, c’est le bouquet !
Rassurez-vous, je vais essayer de ne pas être chiant comme la pluie, je vais tenter de vous amuser avec une expression tout à fait appropriée pour ce journal des fleurs. Je vais vous proposer les expressions correspondant justement à « C’est le bouquet » dans différentes langues.
En français, tout d’abord, c’est une formule ironique liée au fait que, dans un feu d’artifice, le meilleur était à la fin, le fameux « bouquet final », cela veut dire le contraire et donc : « c’est le pire ». Cette expression apparaît pour la première fois chez Vidocq en 1828.
Un certain nombre de pays européens, n’ont pas fait de gros effort d’imagination et leur expression revient à dire : « c’est le sommet ». C’est le cas (sauf erreur de ma part) de l’Allemand du Bulgare de l’Espagnol et du Polonais.

En Roumain, Portugais, Espagnol et Italien, on dit « c’est le comble ». Pas très amusant…

En Espagnol, Italien, Portugais et Néerlandais, on peut aussi dire « C’est la seule chose qui manquait ».
Les Marocains se distinguent avec une très belle formule « fil o zadoh fila » soit (une éléphante en plus du mâle éléphant!)

Les Québécois, avec leur langage imagé se lâchent avec un « c'est le boutte de la marde! » signifiant à peu de choses près : (c’est la fin de la merde).

Les Anglais, avec ce langage faisant appel aux animaux, disent « that breaks the camel's back », (ça casse le dos du chameau).
Enfin, pour le bouquet final, je vous ai gardé l’Espagne. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les Espagnols sont très forts sur le sujet. J’ai dégoté pas moins de neuf expressions différentes dont « eramos muchos en casa... y parió la abuela » (on était déjà nombreux à la maison... et la mamie a accouché) ou encore « pone un circo, y le crecen los enanos ! » (il installe un cirque, et les nains se mettent à grandir !), pour finir par celle-ci que j’adore : « se cae de espaldas, y se le rompe el carajo » (il tombe sur le dos, et se casse la bite !)

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