Ivo
Audrey a toujours beaucoup plu aux garçons. Avec ses cheveux châtains, ses yeux marron-vert et son joli visage en amande, elle a quelque chose que je ne saurais définir et qui la rend très attirante… Ce petit côté garçon manqué qui fait qu'elle s'entend bien avec la gent masculine associé à un physique avantageux, peut-être... Sa silhouette mince, presque athlétique, contraste avec une poitrine généreuse qu'elle met souvent en valeur par des décolletés vertigineux qui lui vont si bien… C'est ma meilleure amie.
J’avais treize ans et elle seize quand nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire d’une connaissance commune. Nous nous sommes tout de suite bien entendu et avons pris l'habitude de nous retrouver après les cours pour traîner, parler de tout et de rien, passer du temps ensemble tout simplement… Au fil des mois puis des années, nous sommes devenus inséparables et une proximité physique s'est installée entre nous ainsi qu’un délicieux rapport de séduction... Ainsi, je la complimentais fréquemment sur sa beauté, ses seins, ses fesses, ou lui faisais des allusions coquines tandis qu’elle prenait un malin plaisir à m'émoustiller. Par exemple, quand pour plaisanter, je louchais vers sa poitrine en écarquillant exagérément les yeux, elle tirait sur son décolleté pour me montrer son soutien-gorge tout en me lançant d’une petite voix sensuelle : « C'est ça que tu regardes, mon chou ? ».
Les années passant, d’autres petits jeux et habitudes s'installèrent. Tout d’abord, il y avait les moments câlins dans le canapé… Mes parents étant rarement à la maison, Audrey passait beaucoup de temps chez moi. Allongés et lovés l’un contre l’autre dans le canapé familial, tel un vrai petit couple, nous passions des journées entières à regarder des films, surtout les longs après-midis d'été. C'était tellement agréable d'être collé à elle, de sentir son corps contre le mien et de reluquer ses seins par-dessus son épaule… Quand je l'enlaçais de mon bras libre, ma main venait souvent s'échouer sur son ventre ou sa hanche, et quand elle était trop froide, ce qui d’après elle était souvent le cas, elle la coinçait entre ses cuisses « pour la réchauffer »... Il n'était pas rare non plus qu'elle pose sa main sur celle que j’avais négligemment abandonnée contre elle. Cette dernière glissait même parfois comme par inadvertance, se rapprochant ainsi dangereusement de sa poitrine ou de son intimité…
Un jour que nous regardions « Matrix » pour la énième fois, elle se redressa soudainement pour boire une gorgée de coca. Elle portait une sorte de legging qui moulait son cul comme s’il avait été fabriqué spécialement pour lui…. Elle se rallongea, et comme j'avais retiré ma main pour la laisser se redresser, elle la reprit pour la remettre à sa place, sauf qu'elle la posa carrément sur sa fesse. Pensant qu'elle ne l’avait pas fait exprès, je tentai de la positionner plus convenablement, mais elle m'en empêcha, gardant mes doigts contre cette partie de son corps jusqu'à la fin du film. Pour elle, tout cela semblait parfaitement naturel, mais pour moi, il y avait à la fois un peu de gêne et beaucoup de plaisir à la toucher ainsi…. Autant vous dire que le reste du film ne m'intéressa pas beaucoup, la quasi-totalité de mon attention étant concentrée dans ma main gauche…
Parmi nos petites habitudes, il y avait aussi les changements de tenues dans sa chambre. En effet, après les cours, on passait souvent chez elle pour qu'elle se rafraîchisse et se change avant de ressortir. La première fois où elle m'a dit : « Tu peux venir, reste pas là » alors que j’attendais sagement à l’extérieur de sa chambre, je me suis demandé si j'avais bien entendu…
- « Mais… tu m'as pas dit que tu allais te changer ?
- Si, et alors ?... Tu vas pas rester là quand même ?...
- Euh... ok. »
Je la suivis interloqué. Elle ferma la porte, puis tout naturellement, comme si j’étais une bonne copine, commença à se déshabiller. Quand je me rendis compte qu'elle allait vraiment se mettre en sous-vêtements devant moi, je détournai pudiquement le regard, écarlate…
« Tu peux regarder, ça me gêne pas ! »
Au ton de sa voix, je devinai qu’il s’agissait d’un petit plaisir qu'elle m'offrait, comme ça, gratuitement… Elle savait pertinemment qu'elle était jolie et que j'avais envie de la regarder… Elle savait aussi que je n’étais pas le genre de « lourd » qui allait en profiter pour tenter quelque chose…
« T'es sûre ?... Ça te dérange pas ?...
- Non, je te dis ! »
J’osai enfin parcourir du regard ses formes en m'attardant longuement sur sa poitrine généreuse à peine cachée par la fine épaisseur du soutien-gorge. Elle rougit légèrement en croisant mon regard ébahi, puis arbora un petit sourire en coin. Ce genre de situations se répéta de nombreuses fois…
Quand nous allions dans sa chambre, par exemple pour regarder un film, je prenais toujours soin de laisser mon amie passer devant moi pour grimper la petite échelle de la mezzanine, et reluquer ainsi son derrière tandis qu’elle se cambrait plus que nécessaire… Elle savait que je la matais, et je savais qu'elle savait… Un jour qu'elle avait enfilé son fameux legging et que je la suivais de près dans sa progression, je vins buter contre son derrière, plantant littéralement mon nez entre ses cuisses quand elle s’arrêta brusquement.
« Oups ! dit-elle avec un petit rire.
- Tu pourrais prévenir quand tu freines !
- Désolé… »
Elle ne l'était évidemment pas. Elle resta immobile un instant, me regardant par-dessus son épaule, les fesses à quelques centimètres de mon visage, souriant toujours…
« Tu sais… je fais des efforts pour me contrôler, mais si tu restes dans cette position, je vais finir par te mordre !
- Me mordre ? Ouh là là, j'ai peur ! minauda-t-elle.
- Je t'aurai prévenu ! »
Je mordis légèrement sa fesse droite en poussant un rugissement exagéré. Elle émit un petit cri aigu, se dandina pour me faire lâcher prise puis fila sur son lit en gloussant.
J'aimais cette façon qu’elle avait de jouer avec moi, de créer des moments érotiques, une tension sexuelle qui aurait pu déraper et qui pourtant ne dérapait jamais vraiment... Je tenais à conserver cet équilibre fragile entre amitié profonde et petits jeux érotiques et je crois qu'elle était dans le même état d'esprit…
Parmi nos diverses coquineries, il y avait aussi les fessées. Je ne me souviens plus exactement comment cela avait commencé. Le fait est qu’il y eut une première fois où je claquai son joli derrière, et que celle-ci fut le début d’une longue série encouragée par Audrey elle-même. Si je me contentai les premiers temps de quelques tapes assez légères, mon amie ne tarda pas à en réclama plus. « Et l'autre ? Faut pas faire de jalouse ! » disait-elle, puis « Encore ! », « Plus fort ! » de sa petite voix coquine. Sentir mes paumes claquer contre ses fesses tendues vers moi, tressautant sous ces caresses éphémères, car c'était bien une forme de caresse déguisée, était un grand plaisir… Parfois, je devais même y mettre un terme précipitamment de crainte de perdre tout contrôle et de franchir la limite entre jeu et acte explicitement sexuel... Mais il arriva pourtant que les choses dérapent davantage…
Un jour d'été que l’on avait passé à glandouiller chez moi dans le canapé, Audrey se mit à me chatouiller pour je ne sais plus quelle raison en se positionnant à califourchon sur moi pour m’empêcher de me défendre. Je tentai de bloquer ses mains :
« Arrête ou je vais me fâcher ! prévins-je.
- Oh, oh ! Et qu'est-ce que tu vas faire ?
- Tu sais très bien ce que je fais aux vilaines filles pas sages !
- Tu crois que tu me fais peur ? »
Elle profita d'une seconde de relâchement de ma part pour me chatouiller à nouveau les côtes.
« Oh putain, tu me cherches ou quoi ? »
Comme elle confirmait d'un hochement de tête et d’un sourire provocant, j’insistai :
« Si tu continues comme ça, tu vas la prendre ta fessée, mais sans pantalon ! »
Elle arrêta ses chatouilles, surprise :
« J'aimerais bien voir ça ! »
Puis elle renouvela ses attaques, ne prenant pas au sérieux mes menaces. Je jubilai :
« Tant pis, tu l'auras voulu ! »
S’ensuivit une lutte au cours de laquelle je réussis à me dégager puis à maintenir mon amie à quatre pattes sur le canapé, et ce malgré une résistance ponctuée de fous rires et de cris perçants. Je parvins ensuite à bloquer ses poignets dans son dos et glissai les doigts de mon autre main sous l'élastique de son legging que je fis glisser doucement à mi-cuisses, révélant un string bleu du plus bel effet… Elle cessa de remuer. J’avais déjà eu l’occasion de l’admirer en sous-vêtements, mais jamais sous cet angle et d'aussi près. Ainsi cambrée, cuisses légèrement écartées et croupe tendue vers moi, elle était dans une position délicieusement indécente qui ne cachait pas grand-chose de son intimité. Je pris quelques secondes à savourer cette offrande…
« Bon alors, tu me la mets cette fessée ? s’impatienta-t-elle.
- Attends, je mate un peu d'abord !
- Salaud ! dit-elle sans avoir l’air vraiment fâchée.
- Allez, je suis sympa, je te laisse choisir par quelle fesse je vais commencer.
- Heu… la gauche, alors ! »
Deux claques légères résonnèrent.
« Et la droite maintenant ! » décrétai-je.
Trois claques un peu plus fortes que les précédentes s’abattirent. A chaque coup, Audrey poussait un petit gémissement de plaisir. Je savais qu’elle simulait mais cela n’en accentuait pas moins mon excitation… Elle prit alors la direction des opérations :
« Allez, à gauche maintenant !... Plus fort !... A droite !... Encore ! Hummmm ! J'adooore ! »
Suivant ses directives à la lettre, je prenais plaisir à sentir mes paumes claquer contre sa peau et à voir les lobes charnus tressauter sous mes coups. Soudain, elle ordonna :
« Au milieu maintenant ! »
Vraiment ?... Après quelques instants d'hésitation, j’administrai une petite tape à la jonction de ses deux globes de chair, le bout de mes doigts effleurant son sexe…
« Encore ! »
Là, le dérapage devenait certain, mais aucun de nous ne semblait vouloir en rester là. Je lui collai donc une série de tapes légères mais rythmées là où elle me l’avait demandé, laissant glisser le bout de mes doigts contre son sexe et entre ses fesses...
« Hummm… j'aime bien, plus fort ! Plus vite ! »
Si elle prenait toujours sa voix exagérément coquine, je sentais néanmoins qu’elle ne simulait plus totalement. J'accélérai donc la cadence et la force de ma frappe, abattant fermement ma main sur sa croupe, la paume entre ses fesses. Elle haletait au rythme des claquements sonores. En moi montait une envie folle de baisser son string, de pétrir ses fesses, de caresser son sexe et de glisser mes doigts en elle... Audrey devait certainement sentir contre sa hanche l’érection qui déformait mon caleçon. Le moment de franchir la ligne était-il venu ? Était-ce ce qu’elle voulait ? Dans le doute et pour éviter une déconvenue qui aurait pu jeter un froid entre nous, j’en restai là…
« Tu as eu ton compte ?
- Ça fait du bien !
- Oui, j'ai aimé moi aussi…
- Je vois ça ! » ajouta-t-elle avec un regard oblique vers mon excroissance.
Je lui répondis par un clin d'œil un peu gêné. Avant qu'elle ne se redresse pour remonter son legging, j'eus le temps d'apercevoir une auréole humide sur son string…
Le reste de la journée se déroula comme si rien de tout cela n’était arrivé, ou comme si ce dérapage entrait dans le cadre de notre jeu de séduction habituel. Bien évidemment, cet événement alimenta par la suite nombre de mes fantasmes, et je me suis refait mille fois le film de cet incident en imaginant des fins beaucoup moins sages…
Je pourrais encore vous raconter nombre d’anecdotes, mais ce que je vous ai décrit illustre déjà bien ma relation avec Audrey… Puis il y eut enfin le franchissement de cette ligne que nous ne nous étions pas vraiment fixés…
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