Lorelei (2ème partie)
La deuxième journée fut très similaire à la première. Les filles se montrèrent plus joueuses et mutines encore que la veille. Elles nous demandèrent ainsi de leur mettre de la crème solaire dans le dos, et nous ne nous fîmes prier… Mais le ciel se couvrit subitement, et vers la fin de l’après-midi, une brusque averse nous obligea à rentrer en hâte. Audrey et Sandra allèrent prendre leur douche pendant que Luc et moi préparâmes une salade pour le dîner.
- « Et voilà ! On est toutes propres ! » déclarèrent-elles à leur retour.
Elles portaient toutes deux de grands t-shirts sous lesquels elles étaient de toute évidence seins nus. Si cela n’avait rien de surprenant de la part d’Audrey, c’était plus étonnant chez Sandra.
- « Toutes propres ?... Mais… de partout ? les taquina Luc.
- Oui… de partout partout... susurra Audrey.
- Ouais, et bien on inspectera ça pour vérifier quand même ! » déclarai-je.
Après le repas, nous jouâmes à nouveau aux cartes. Je n’avais pas vraiment la tête à la partie tant je brûlais d'impatience que vienne l’heure du coucher, pour qu’Audrey se déshabille et s'allonge à nouveau contre moi. J’avais beau vouloir maintenir cet équilibre fragile entre amitié profonde et séduction à peine dissimulée que nous nous plaisions à entretenir, il était de plus en plus évident que j’avais envie d'elle, de la toucher, de la caresser, de la peloter, de pétrir à pleines mains ses seins, ses cuisses, ses fesses, de les goûter, de faire glisser ma langue sur elle, en elle, partout où elle le désirerait... Mais le désirait-elle ?
Le moment tant espéré arriva enfin. Installé dans la chambre, j'attendais qu'Audrey me rejoigne dans le lit. Comme la veille, elle entra, éteignit la lampe de chevet et retira son t-shirt dans la pénombre. Un éclair illumina brièvement la pièce de son éclat froid, me laissant apercevoir l'espace d'une demi-seconde sa poitrine nue. Immédiatement après, le tonnerre éclata d’une manière formidable.
- « Houlà !... J'aime pas ça ! murmura-t-elle en se précipitant dans le lit.
- Ouais… Ca a tapé tout près... »
J'avais à peine fini ma phrase qu'une seconde déflagration plus forte encore nous fit sursauter. Audrey poussa un cri de surprise et se blottit contre moi. Je sentais la chaleur de son corps et ses seins nus se presser contre mon torse, son cœur battant à tout rompre. Je la serrai contre moi pour la rassurer, et me mis machinalement à lui caresser le dos.
- « Ça fait du bien… ça détend... » déclara-t-elle au bout de quelques minutes de câlins.
Je continuai donc mes caresses, la sentant frissonner sous mes doigts, et descendant de plus en plus bas jusqu’à atteindre la frontière de son shorty. La belle ronronnait sous mes frôlements et ondulait lentement. Mon sexe pressé contre son corps ne pouvait lui laisser aucun doute sur l’effet qu’elle me faisait. Elle se cambrait maintenant à chaque passage de mes mains sur ses hanches, de plus en plus près de ses fesses. Ce petit manège dura de longues et délicieuses minutes.
- « On est bien comme ça ! J'adore !... souffla-t-elle à mon oreille.
- Oui c'est bien agréable...
- Tu peux descendre un peu plus bas si tu veux… Ça me dérange pas...
- Comme ça ? demandai-je en déplaçant ma main de quelques centimètres.
- Oui… voir un peu plus bas... »
Je descendis encore un peu.
- « Comme ça ?
- Pfff… t'es bête... Plutôt comme ça ! » dit-elle en saisissant mes mains et en les plaçant carrément sur ses fesses.
Je les caressai, prenant plaisir à les sentir onduler. La respiration d’Audrey se faisait plus profonde. Je l'effleurais du bout des doigts, parcourant son corps, puis saisissant ses fesses à pleines mains, les pressant au rythme de son bassin allant et venant lentement contre mon sexe dressé. Nous avions dépassé le stade du simple câlin amical. C’était comme une parenthèse que l’on s'offrait, un moment d'égarement…
- « Mhmmm… Si on continue comme ça, je risque de mouiller ma culotte... me dit-elle sur un ton qui me fit frémir de désir.
- Ah oui, ce serait dommage… Tu ferais peut-être mieux de l'enlever...
- Oui, bonne idée... Tu m'aides ? »
Le cœur battant la chamade, je glissai délicatement mes pouces sous l'élastique du shorty et commençai à le descendre doucement.
- « Attends, pas comme ça… J'ai une meilleure idée… »
Elle se releva. La pénombre m'empêchait de voir ce qu'elle faisait. Je distinguais seulement sa silhouette vaguement soulignée par le faible éclairage du radioréveil. La brève lueur d'un nouvel éclair me révéla qu'elle était à quatre pattes, croupe tournée vers moi. Je m’approchai.
- « Vas-y mon chou ! Baisse ma culotte ! »
Cette phrase prononcée d’une voix suave manqua me faire jouir sur le champ.
- « Tu… tu sais que j'ai toujours eu envie de faire ça ?...
- Alors profite… »
Je glissai à nouveau mes doigts sous le sous-vêtement, et cette fois-ci rien n’interrompit la course de ce dernier le long des jambes d’Audrey. Je ne voyais pratiquement rien, mais le plaisir était ailleurs, dans le geste même... J’étais tellement près de la croupe de la belle qu’elle devait certainement sentir mon souffle sur son intimité…
- « Mmmm mon chou ! J'adore !..." soupira-t-elle.
Elle souleva alternativement les genoux pour que je puisse lui retirer complètement son shorty… Elle était maintenant nue devant moi, elle qui était l'objet de mes fantasmes depuis des années, elle que je n’aurais pu imaginer offerte dans cette position même dans mes rêves les plus fous… Je caressai ses cuisses, remontant jusqu'à ses hanches, l’obscurité magnifiant ce doux contact…
- « Huummm… je suis très excitée... gémit-elle.
- Toi aussi ?
- Oui, grave...
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
- Je sais pas, mais tu peux pas me laisser comme ça...
- Pour être tout à fait honnête, j'ai… j’ai très envie de te bouffer le cul ma chère... »
C’était sorti tout seul, tant mes capacités de résistance au désir étaient dépassées depuis longtemps… Mon amie ne s’en formalisa nullement :
- « Et ma chatte aussi ? » répondit-elle du tac au tac.
Devant mon acquiescement, elle ajouta :
- Je suis toute à toi... »
Le point de non-retour était atteint, et peut-être dépassé depuis un certain temps déjà… Audrey plaça un oreiller sous sa tête et croisa les bras. Elle cambrait ainsi sa croupe comme une offrande, attendant que je m'occupe d'elle.
- « Tu es sûre que tu...
- Chuut !... Bouffe-moi le cul mon chou... »
Ces mots balayèrent mes dernières hésitations. J’encadrai ses hanches de mes mains et déposai de longs baisers sur ses cuisses et ses fesses, savourant sa peau douce et sucrée. Elle y répondit par une lente ondulation. Je retardais l’instant où mes lèvres entreraient en contact avec son intimité, mes mains musardant sur ses fesses... Audrey gémissait doucement. Mes baisers se firent peu à peu plus osés, se rapprochant de ses orifices, venant explorer l'intérieur de ses cuisses, flirtant avec son sexe, l’effleurant du bout des lèvres. Elle ponctuait chacune de mes explorations par des «Mmmmm!» et des « Oh chou... ! », cherchait mon contact en appuyant davantage sa croupe contre mon visage, puis se retirait de quelques centimètres en gloussant quand j’étais sur le point d’atteindre au but. A force de jouer à ce petit jeu, mes lèvres finirent par se poser sur les siennes, en bas... Elle eut un petit spasme, puis appliqua sa fleur palpitante contre mon visage tout en roulant du bassin.
- « Hummmm chou… c'est trop bon… » souffla-t-elle.
Je glissai ma langue le long de ses lèvres, de son clitoris jusqu'à sa fente. Elle sursauta en pouffant de rire –« ça chatouille ! »- puis saisit mes mains et les plaça sur ses seins, ses mamelons durs au creux de mes paumes… J’embrassais et fouillais son intimité avec passion, forçant ses lèvres douces, pénétrant son sexe de ma langue, jouant avec son clitoris, agaçant même son autre orifice… J’étais comme fou ! Audrey m’accompagnait en ondulant des hanches, agrippant ses fesses de ses mains pour que je puisse mieux m’y enfouir… Ce corps que j’avais tant désiré, voilà que j’en disposais…
Bientôt elle cessa de gémir, sa respiration se fit plus profonde et intense. Elle était agitée comme d’une sorte de vibration. Brusquement, les phares d’une voiture entrant dans le camping éclairèrent furtivement l’intérieur de la chambre. Pendant quelques instants, je cessai mes attouchements pour admirer la croupe de ma belle. Le jeu de lumières et d'ombres magnifiaient ses courbes et en accentuait le moindre relief. Audrey me devinant tourna légèrement la tête et demanda :
- « Il te plaît mon cul ? »
Il y avait dans sa voix un étrange mélange de tendresse et de détachement, comme si elle me posait la question de très loin. Je n’oublierai jamais ce moment…
- « Je l'aime tellement, ma chérie.
- Allonge-toi Chou… »
La petite chambre était à nouveau plongée dans le noir.
- « Ça te dérange pas si je mets un peu de lumière ? demandai-je.
- Pas du tout. »
J’allumai la lampe de chevet. Dans la demi-clarté, Audrey me fit un sourire que je lui rendis, émerveillé par la beauté de son corps… Au bout de quelques instants, je réussis à dire :
- « Tu as des seins magnifiques !
- Merci ! » répondit-elle avec un rire ravi.
Je m’allongeai, puis elle vint positionner son buste au-dessus de moi, la gravité pointant ses deux impressionnants obus vers mon visage. D’une main, elle saisit l’un des globes superbes, pinçant légèrement le mamelon entre deux doigts comme une mère s’apprêtant à nourrir son enfant, puis caressa mes lèvres entrouvertes de son téton dardé. Je répondis à cette délicieuse caresse, ma langue jouant avec l’extrémité dure et granuleuse et en appréciant le grain et le goût. Elle me présenta son autre sein que je dégustai avec la même passion. J’enfouis mon visage entre ses appâts doux et chauds. J’aurais voulu rester toujours ainsi… Mais Audrey se dégagea de mon étreinte. Elle entama une série de baisers le long de mon torse et descendit jusqu’à mon sexe qu’elle embrassa à travers mon boxer tendu à m’en faire mal. Puis elle passa ses doigts sous l'élastique et le fit descendre sans autre forme de procès.
- « Hé bien… tout ça pour moi ? minauda-t-elle tout sourire quand elle découvrit ma verge tendue.
- Tu vois l'effet que tu me fais !… »
Elle prit mon sexe en main, et tout en le regardant attentivement, fit quelques lents mouvements de va-et-vient, déposa un baiser sur mon gland, et enfin me prit en bouche…
C'était la première fois qu'une fille me faisait ça. Je ne le lui ai jamais dit… Elle entama une lente série de montées et de descentes, semblant prendre un malin plaisir à ne progresser que centimètre par centimètre… Il régnait dans la chambre un silence à peine troublé par la chanson des grillons nocturnes et par le délicieux bruit de succion que faisaient la bouche d’Audrey dégustant ma queue. Je sentis que je ne tiendrais pas longtemps :
« Audrey, chérie, attends !... Je vais… je vais… oooOOOOaahhh !! »
Tout mon corps se déchira. Un volcan s’ouvrit en moi et cracha jusqu’au ciel des torrents de lave incandescente… Du moins, c’est l’impression que ça me fit !... Plus modestement, je giclai dans la bouche d’Audrey qui, loin de se retirer, maintint ma queue comme si elle ne devait plus jamais la lâcher.
Je me souviens avoir eu alors cette pensée qui me parut tout à fait logique sur le moment : « Je peux bien mourir maintenant, quelle importance ? » Enfin, Audrey relâcha mon membre flapi, se redressa et me regarda avec une extraordinaire intensité. Je me sentais groggy, comme terrassé par ce qui venait de se passer. Devant mon air hébété, elle sourit, puis partit d’un rire d’abord étouffé qui devint peu à peu inextinguible, rire auquel je me joignis, rire de fous, de gosses, d’amants, rire de pur bonheur et auquel ne mirent fin que les coups sourds contre le mur frappés par Luc et Sandra que nous avions réveillés…
Nous nous regardâmes encore, les mains plaquées contre nos bouches, pouffant silencieusement, les yeux baignés de larmes de rire, de bonheur, de tendresse…
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