Pandora (3ème partie)

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 Le lendemain, Luc loua des VTT. Les filles s’étant montrées assez peu enthousiastes à l’idée d’un parcours sportif dans les monts du Beaujolais, il fut décidé qu’elles resteraient à se faire dorer la pilule au camping pendant que Luc et moi crapahuterions dans les petits sentiers. A notre retour, nous retrouvâmes effectivement les filles en mode lézard sur la plage et nous nous vantâmes auprès d’elles de nos exploits. Tout cela n’intéressant que modérément les filles, nous allâmes nous baigner… Par basse vengeance peut-être, nous complotâmes un plan visant à les flanquer à l’eau. Les deux beautés comprirent rapidement nos intentions quand nous nous ruâmes vers elles en hurlant comme des débiles mentaux, mais il était trop tard : Fondant sur nos proies, nous les maîtrisâmes en deux temps trois mouvements… Enfin, sauf Luc, qui ayant peut-être oublié le passé sportif d’Audrey, se trouva en difficulté face aux multiples contorsions de celle-ci. Je dus lâcher Sandra qui ne m’opposait qu’une résistance assez molle pour prêter main forte à mon ami ! Audrey se tortillait comme un serpent jeté sur le feu. C’était plutôt agréable, car dans ses mouvements désordonnés, sa lourde poitrine tressautait comme animée d’une vie propre, tantôt comprimée entre ses bras resserrés, tantôt s’épanchant vers l’avant, voire ballotant dans le vide quand elle essayait de se retourner. J’en aurais presque souhaité que le lac fut encore plus éloigné… Mais les meilleurs choses ayant une fin, nous la jetâmes finalement à l’eau !

 Rendue prudente par l’expérience de sa copine, Sandra se tenait maintenant à trente mètres de nous, prête à détaler à la moindre tentative d’approche de notre part. Nous retournâmes donc nous baigner, comme si nous avions lâché l’affaire... Si les jeux vidéo et les cours d’histoire sur Alexandre le Grand m’ont appris quelque chose en matière de stratégie, c’est qu’il vaut mieux contourner l’ennemi plutôt que de débouler là où il s’attend à vous voir apparaître… Je revins donc vers la plage par un autre chemin en veillant à rester à couvert d’arbres, puis pris Sandra à revers. Elle poussa un cri strident quand elle me vit fondre sur elle alors que Luc se précipitait déjà à la rescousse. Nous l’empoignâmes, et un deuxième charmant trophée fut transportée jusqu’au lac sous l’œil goguenard de quelques vacanciers et le regard médusé de bambins devant des « grands» au comportement aussi puéril… Comme j’avais saisi Sandra à bras le corps, dans notre progression chaotique, ce qui devait arriver arriva : mes mains glissèrent, et mes paumes entrèrent malencontreusement en contact avec sa poitrine. Je rectifiai rapidement ma position, mais déjà la petite brune s’esclaffait :

 « Hé ! N’en profite pas pour me peloter !

 - Tût, tût !! Ne l’écoute pas Pascal ! Tu as carte blanche pour prendre toute mesure nécessaire pour la foutre au jus ! » rétorqua Luc avant que nous ne la balancions à la flotte.

 Le reste de l’après-midi se passa ainsi en jeux divers, puis, fourbus, nous rentrâmes pour l’apéro. Audrey avait une attitude un peu étrange, faite de sous-entendus qui m’étaient destinés mais que je ne comprenais pas… J’attendais donc avec impatience le moment où chacun se retirerait pour le coucher. Heureusement, tout le monde était fatigué et personne ne traîna après le dîner…

 « Alors, tu vas me dire ce que tu as ? soufflai-je à peine mon amie avait-elle refermé la porte de notre chambre.

 Après avoir un peu minaudé pour la forme, elle « cracha le morceau » : Elle et Sandra avaient profité de cette matinée entre filles à la plage pour échanger des confidences assez intimes, évoquant leurs fantasmes et expériences… Audrey lui confia que je n’étais pas le plus musclé ni le plus beau des hommes avec qui elle avait couché, mais certainement celui qui avait le meilleur argument « entre les jambes »…

 « QUOI ?? »

 J’étais soufflé, mais également flatté… Audrey avait affirmé à Sandra que j’avais un sexe agréable à regarder et toujours au garde-à-vous quand il le fallait… Sandra s’étonna : Comment un sexe pouvait-il être beau ?... Une bite, c’était une bite, après tout…

 « Quelle pimbêche tu fais ! lui répondit Audrey. Tu faisais moins la difficile, quand tu te rinçais l’œil devant la queue de Pascal !

 - Mais de quoi tu…

 - Je sais que tu nous as regardés, quand je l’ai sucé sur la terrasse… »

 Sandra en resta interloquée.

 « Pascal t’a vue. Il me l’a dit récemment. »

 Ne pouvant nier, la brunette se chercha des excuses :

 « Je m’étais levée pour aller aux toilettes, j’ai vu un mouvement à l’extérieur et…

 - Arrête ton char tu veux ?... Quand tu as vu ce que tu as vu, tu t’es bien gardée de retourner dans ta chambre !... Tu es restée pour ne pas en perdre une miette… ou plutôt, devrais-je dire une goutte!» ricana Audrey.

 Sandra finit même par avouer avoir apprécié le spectacle…

 « Et qu’as-tu pensé de ma prestation ? demanda sa copine.

 - Excellente. Digne d’une actrice porno. 9/10 en réalisation technique, 8/10 en note artistique ! » plaisanta Sandra.

 Audrey chauffa tellement la petite brune que celle-ci finit par reconnaître que si la queue de Luc était plus longue, la mienne semblait plus épaisse et qu’on devait se sentir bien remplie avec…

 « Tu déconnes ! Sandra n’a pas pu te dire une chose pareille ! »

 Mon amie leva la main droite et fit mine de cracher à terre.

 « C’était certainement un effet de cet excellent rosé que nous avons descendu au déjeuner. Une fois désaoulée, elle était d’ailleurs un peu gênée et m’a demandé de ne pas te révéler notre conversation…

 - Elle peut compter sur son amie, à ce que je vois ! m’esclaffai-je.

 - Je ne vois pas pourquoi j’aurais des secrets envers toi. De toute façon, il n’y a rien de répréhensible dans ce qu’elle m’a dit ! Et puis tu sais garder un secret, non ?

 - Je serais tenté de te répondre « pas plus que toi »… mais il n’y a pas de raison que je raconte ceci à qui que ce soit…

 A l’époque, je reconnais que je n’avais pas une grande imagination en matière de sexualité… Mes parents offraient les apparences d’un couple « conventionnel » fondé sur la fidélité et je ne m’étais jamais dit qu’un autre modèle était possible. Ma « copine » chauffant l’une de ses amies par l’évocation de mon sexe, c’était quelque chose qui aurait certainement semblé inimaginable dans mon entourage…

 « Tu trouves que j’ai eu tort ?... » me demanda Audrey sur un ton minaudant qui me fit comprendre qu’elle ne me posait pas sérieusement la question…

 - Ça va pour cette fois… Mais tu mérites une punition ! » répondis-je.

 - Une punition comment ?... continua-t-elle sur le ton faussement candide de la parfaite Sainte-Nitouche.

 - Une sacrée punition… COMME CA ! »

 En un éclair, je la basculai sur le ventre, et ignorant ses faibles protestations, je lui arrachai leggings et string pour mettre à nu son fessier. Après quelques secondes à le contempler en silence, je lui administrai une claque qui retentit avec force en arrachant à Audrey un cri… de surprise ?... de douleur ?... de plaisir ?... les trois à la fois ?

 « C’était ça, ma punition ?...

 - C’en était seulement la première partie ! lui soufflai-je à l’oreille. Attends un peu ! »

 Je me précipitai dans la pièce commune pour en ramener de la corde à linge.

 « Je vais t’attacher, sinon, tu risques de te débattre… On fait moins la maligne ! » la raillai-je en lui liant les mains dans le dos. Voilà, je peux te faire ce que je veux, maintenant. Tu es ma chose pour toute la nuit !

 - Houlà !... Et si je crie pour appeler Luc et Sandra au secours ?

 - Ne m’oblige pas à te bâillonner ! »

 Audrey gloussa et sursauta légèrement quand j’effleurai du bout des doigts son cul magnifique. Tout en dessinant de l’index les contours de la rose pourpre qui s’était épanouie sur sa fesse droite suite à ma claque retentissante, je murmurai :

 « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui faire, à ce beau cul ?… Tu as une idée ?... »

 J’entrepris de lécher délicatement les courbes parfaites qui s’offraient à moi. La belle creusa les reins sous mes attouchements en feulant de plaisir. J’enfouis ma tête entre ses globes charnus et glissai ma langue le long de leur sillon, cherchant la proximité des lèvres intimes et de l’autre orifice sans jamais arriver jusqu’à eux cependant… Je tirai Audrey davantage vers moi pour l’obliger à plier les genoux, le cul offert et les mains liées dans le dos dans une position certainement peu confortable. Chacune des incursions de ma langue fouineuse lui arrachait des gémissements continus bien que je n’aie toujours pas goûté à son fruit indécemment exposé dans sa moiteur épanouie…

 Orchidée troublante dardant ton éperon saillant, je humai le parfum enivrant de ta liqueur amoureuse !… Et quand le papillon de ma langue butineuse se posa enfin sur la soie charnue de ton calice, Audrey vocalisa ses soupirs en un râle inassouvi… Je bus à la source même du désir et accompagnai l’étanchement de ma soif de larges claques sur ces divins globes, provoquant le tressautement de ces opulentes rondeurs. Ma langue explora les voies secrètes de la belle avant que deux de mes doigts ne viennent remplacer ma bouche dans sa chatte. Je les tournai telle une vrille dans ses chairs offertes, provoquant un clapotis humide à chaque va-et-vient. Audrey haletait de plaisir au rythme de mes changements de cadence, le visage congestionné par la volupté.

 « Viens maintenant !! » supplia-t-elle.

 Je m’enfonçai en elle jusqu’à la garde, lui arrachant un hoquet de surprise. Une fois planté dans le fourreau de sa chair, je cessai tout mouvement, mon corps arqué autour de la flèche de mon sexe planté dans sa cible. Audrey commença à onduler sensuellement quand une claque tonitruante s’abattit à nouveau sur son cul.

 « Qui t’a dit de bouger ? demandai-je durement.

 - S’il te plaît !... susurra-t-elle sans cesser son déhanchement. Une nouvelle taloche vint colorer sa fesse charnue.

 - J’ai dit stop ! »

 Cette fois, elle se le tint pour dit.

 « Bien ! On commence à comprendre ce que c’est qu’obéir !... Ce soir, tu n’es pas là pour te faire plaisir. Tu seras un objet entre mes mains, un objet destiné à assouvir tous mes désirs. Après, peut-être t’autoriserai-je à jouir…»

 Quel démon m’inspira ces mots de feu ? Toujours profondément fiché en elle, je glissai une main entre ses jambes : ses cuisses étaient littéralement trempées de sa liqueur intime… Je m’agrippai aux hanches de la belle pour la pistonner, faisant claquer mes couilles contre son cul à chaque poussée. Audrey, oubliant complètement mes directives, hurla bientôt son plaisir, me forçant à glisser trois doigts dans sa bouche pour étouffer ses cris. Nous nous effondrâmes vidés et nous endormîmes rapidement.

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