18 et 19,11,22, AUTOMNALE

Moins d'une minute de lecture

Les châtains, les dorures, les rousseurs

Rutilantes de l'automne volent au vent.

Les parme et le rouge sang de la vigne vierge

Épousent les ocre de la pierre bâtie, fardée

De l'ombre des blanches dentelles de nuages

Aux cavalcades frivoles dans les bras d'Éole.

Plonger dans les rivières de diamants de l'automne

Ses gouttes serties sur les toiles d'araignées

Dans le froid griffu des matins tardifs,

Alors que le soleil, lui aussi repose,

Dans des sarcophages d'ombre épaisse

Bercé par les grondement nocturnes.

Est-t-il plus douce mélancolie

Que ces tapis moelleux de feuilles

Aux teintes multiples et sucrée ?

MAZARIA

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