La reprise... pas facile

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Mon regard ne quitte pas mon plafond, je n’ai pas envie de sortir, je sais qu'hier soir, je ne pouvais pas rester en place, j'étais une vraie pile, j’étais sûr excité, mais, aujourd’hui, je n’ai plus envie.

Je voudrais disparaître, être invisible.

BIP BIPPPP

Je tourne la tête vers l’écran, ma mère que fait des grands signes pour que je me bouge le cul, je prends la télécommande pour mettre le son… Je n’aurais pas dû…

Maman : tu m’entends ?

Moi : oui maman, bonjour

Maman : bonjour mon cœur, Est-ce que tu veux aller en cours ?

Moi : il faut bien maman, si je veux mon bac, il faut que j’aille.

Maman : oui, tu as raison.

Moi : je passe à la douche et je viens manger.

Maman (sourire) : le p’tit dej t’attends

Moi : je passe la seconde et j’arrive.

Je balance ma couette, je saute hors de mon lit, je fonce vers la salle de bain.

Une fois la douche finie, je saute dans mes vêtements, je descends au rez-de-chaussée, il faut expliquer que je ne vis pas dans la maison principale, nous avons du terrain... Lorsque mes parents on racheter la maison, il y avait une grange sur le terrain…

À 12 ans, en jouant dans ce qui nous sert de jardin, je me suis aventuré dans la grange, quelques années après je mis suis installer, j’aime vraiment ce lieu, il y a une petite cave que j’ai transformé pour mettre mes ordinateurs, il y a un emplacement pour mettre deux voitures.

Bon, en attendant, il y a mon scooter… On ne peut pas toujours avoir ce qu’on veut dans la vie...

Un jour, j’espère pouvoir y mettre ma voiture, enfin, je croise les doigts, il faut avoir des rêves dans la vie sinon à quoi ça sert de vivre.
Je sors pour aller à la maison, lorsque je passe la porte qui donne sur la cuisine, ma mère m’attends.

Maman : ma chérie comment vas-tu ?
Moi : ça va, j’ai un peu peur de retourner en cours.


Maman : tu n’as pas à avoir peur, tu rentres juste un peu plus tard.
Moi : un peu plus tard, six mois de retard

Maman : oui, mais tu vas retrouver ta classe et n’oublies pas, tu vas retrouver ta bande...
Moi : oui, tu as raison.

Maman : et il y a une chose que tu as oubliée mon cœur, tu es un génie au lycée, alors oui, tu as manqué, mais je n’ai aucun doute, tu vas rentrer est, tu vas tout exploser…


Elle continue de parler pour me motiver, mais d’un seul coup la motivation arriva, car mes amies, je devrais plus dire ma bande à quelques emmerdes au lycée, il faut expliquer que nous sommes une bande d’amies depuis la maternelle.


Et depuis ce temps-là, j’ai toujours été là pour eux, ils sont un peu timides, réservées, avec les gens... moi, c’est le contraire, j’ai une grande gueule, comme dit mon père, je suis un vrai garçon manque.

Pendant mon absence, ils ont été emmerdés par les petites salopes du lycée et par le connard de prof de sport, donc il est temps de remettre la pendule à l’heure et leurs faire comprendre que les vacances sont finies.


Je saute sur mon scooter en dix min, j’arrive au lycée.

En m’approchant du lycée, je reconnais m’a la bande d’amies, on se connaît depuis toujours, avant d’aller plus loin, une petite présentation rapide, on va commencer par ma meilleure amie

Lucie : 1m 68, brune, cheveux longs, yeux bleus, 62 kg.

Antoine : brun, 1m82, yeux verts, 75 kg .

Hugo : 1m75 blond cheveu long yeux bleus 77 kg.

Sophia : 1m69 brune, yeux marron 63 kg.


Lou : 1m79 blonde, yeux marron, coupe au carré, 60 kg,

Alan : 1m73, blond vénitien, yeux bleus, 84 kg, Anglais depuis son enfance

Et pour finir, Amir 1m82 bruns, yeux marron, 75 kg.

Nous avons toujours été ensemble à l’école, nous sommes inséparables.
En arrivant, non loin du lycée, je vois une chose qui ne me plaît pas, le connard de Maxime L. et la salope de Sophie A. sont en train d’emmerder Hugo, Sophia et Lou.

Lucie tourne la tête dans ma direction, depuis mon scooter, je peux voir son magnifique visage qui s’illumine, Maxime donne un coup dans le ventre d’Hugo.


Je monte sur le trottoir.
Je donne un coup de frein, je m’arrête au pied de ce pauvre mec.

Maxime : oooh tes fous mecs (Je retire mon casque, lorsqu’il me voit son visage change de couleur.) : ah, c’est toi.
Moi : eh oui les petites bites, je suis revenue (ils partent, mais nous allons nous revoir très vite.) ça va Hugo


Il me prend dans les bras, il pleure.

Hugo : je suis désolé.
Moi : chute (je prends son visage dans les mains.) il te veut quoi l’autre fils de pute ?

Lou : les exercices de physique pour demain
Moi : ok, Hugo, tu ne fais rien, on est d’accord

Hugo : il va me casser la gueule...
Moi : Les mecs, je suis là, donc maintenant les devoirs, ou l'argent, pour ses enculées s'est fini

Amir : on a changé de directeur, il est de leurs côtés.
Moi : je m’en fou pour du dirlo, le premier qui touche à ma bande, je m’occupe de lui, aller, on rentre, sinon la vieille philo, va gueuler


Sophia : tu n’imagines pas comment tu as pu nous manquer ma chérie.

Moi : je n’ai pas arrêté de penser à vous.


Nous passons le portail de l’entrée du lycée.
Lorsque je passe, je sens une odeur, un parfum, cela me donne un frisson, je tourne la tête pour voir d’où viens cette odeur mais il y a personne derrière nous...

Sophia : ça va ?
Moi : c’est quoi cette odeur ?
Sophia : sûrement Hugo qui a fait caca dans son slip

Nous rigolons tous.
Mais je trouve cela bizarre.

On avance en discutant, lorsqu’un pion arrive vers nous.

Pion : Maëlys, Monsieur, le Directeur, veut te voir (Je continue de marcher avec la bande lorsqu’il pose la main sur mon épaule, je lui attrape la main, je lui retourne, pour le mettre à genoux devant moi.) AAIIIIIIIIEEEEEEEE !!!!

Moi : je pense que tu as oublié, que lorsque tu veux me parler, tu dois me dire bonjour et attendre que je te réponde, pauvre merde.
Lou (sourire) : tu nous as vraiment manquées.

Je leurs fait un sourire, à cet instant, je me rends compte qu’ils comptent tellement pour moi, je ferais tout pour eux

Moi : je vous rejoins en cours, je vais voir le nouveau trou du cul (je regarde le pion.) aller connard, on y va, je vais te donner un conseil, alors ouvre bien les oreilles, la prochaine fois que tu me touches, je te déchire la gueule, personne ne pourra te reconnaître, bien compris.

Pion : ouais.

Moi : on dirait que tu as vraiment perdu la politesse, je pense que nous allons devoir reprendre les cours particuliers dans les toilettes du quatrième étage.
Pion : non Maëlys, pardon, je te conduis jusqu’au bureau de monsieur D.

Moi : oh tiens, on dirait que les cours te sont revenu… Dommage... J’ai aimé voir ta tête dans les chiottes... Aller ne faisons pas attendre monsieur D. … Qu’est-ce qui est arrivée à l’autre ?

Pion : il est parti en dépression.
Moi : ouais, vraiment, nous sommes dans un triste monde, on ne peut même plus avoir du personnel digne de ce nom, nous allons droit dans le mur, je te dis mon pauvre.

En arrivant dans le couloir, je vois la bande du lycée, qui sèche, qui triche, qui frappe les profs ou élèves, lorsqu’ils me voient, ils baissent le regard, je passe devant eux, le pion entre dans le bureau et frappe à la porte.

Directeur : OUI
Pion : je vous ramène Maëlys.

Directeur : AH enfin, qu’elle entre
Moi (sourire) : bonjour, on voulait me voir ?

Directeur : tu me retires ce grand sourire de ton visage (Je garde le sourire.) je suis le nouveau patron du lycée, avec moi les choses vont changer, je ne tolère aucune erreur, donc soit tu marches droit ou tu iras passer ton bac ailleurs, compris ?

Un silence

Moi : ah, on dirait que je peux enfin répondre, vous voulez un truc pour la bouche ? On dirait les égouts pendant une canicule... Vous êtes le 6e directeur du lycée, ils sont tous dits la même chose, que vous... Ils sont tous partie ...
Directeur : continue à faire ta maline, tu risques beaucoup.


Moi (je me lève pour prendre appui sur le bureau, toujours avec le sourire.) vous venez de me menacer ?
Directeur : je te donne un conseil, alors rentre dans les rangs, sinon tu prendras la porte.


Moi : alors je vais aussi vous donner un conseil, au lieu, de me faire chier, faite votre boulot, occuper vous des fils de pute... Ils rackets les plus faibles du lycée, des violences à l’intérieur ou à l'extérieur.

Directeur : tu racontes des bêtises, le lycée est propre, écoute bien ce que je te dis, je ne vais pas le répéter (je tourne les talons pour sortir.) JE N’AI PAS FINI. (il se lève, est tape du poing sur le bureau.)


Je me retourne, le visage fermer, le regard noir, pendant une fraction de second il est surpris

Moi : je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, donc tu restes à ta place, ne te places pas sur mon chemin sinon, tu finiras comme les autres raté qui on diriger le lycée…

Je me retourne, pour sortir, lorsque je passe la porte.
Je la claque, je le laisse dans son bureau seul comme un con, personne n’ose croiser mon regard.
Je rejoins ma classe, je toque à la porte.

Prof : oui ? (J'entre) Oh Maëlys, comment allez-vous ?
Moi : bonjour madame, je vais bien merci
Prof : entrée et installez vous


Je m’avance dans la classe, personne ne parle, lorsque j’arrive à ma place, un mec est là, il lève la tête, il prend ses affaires pour prendre une autre place.
Pendant un des exercices, la prof arrive vers moi pour me tendre mes feuilles avec les exercices que j’ai faits chez moi.

Prof (chuchotement) on dirait que vous n’avez rien perdu Maëlys, très bien, est-ce que vous allez participer au bac ?

Moi : oui madame, je ne suis pas ici pour me tourner les pouces
Prof : je suis contente d’apprendre cette excellente nouvelle...

Le reste de l’heure passa très vite, je ne me suis jamais ennuyé en cours, j’ai toujours aimé.
Lorsque la sonnerie retendit, je prends mes affaires.

Moi : les mecs, je vais aux toilettes, je reviens

Sophia : tu veux que je vienne avec toi ?
Moi (sourire) : merci, mais ça ira, ne soit pas en retard en Maths, j’arrive

Je prends mon temps pour sortir, j’attends qu’il n'y a plus personne dans le couloir, pour courir vers la sortie, monter deux à deux les marches pour rejoindre le couloir de la salle de cours de Sophie, je me place dans un coin ou personne ne peut me voir, sa classe passe devant moi sans me voir

Sophie est la dernière à sortir, je la laisse passer, une fois que je sais que le couloir est vide, je la rattrape.
Je pose mon bras sur son épaule.

Elle sursaute.

Sophie : oh Maëlys
Moi : oui (sourire), tu sais quoi ?

Sophie : non
Moi : j’ai entendu que Maxime et toi, avaient bien fait chier mes amies lorsque je n’était pas là

Sophie : de… Nous ? Jamais
Moi (je lui attrape le bras pour le mettre dans son dos.) ne gueule pas !!! Sale putain, à partir d’aujourd’hui, on reprend, comme avant la bande est intouchable, je me suis bien fait comprendre ?

Sophie : aiiee, oui Maëlys
Moi : bien, mais tu sais que je dois faire un exemple ?

Sophie : noon Maëlys, s’il te plait, on ne leurs fera rien, promis
Moi : hmmmm (silence) je te crois, mais tu sais que je suis obligé, ce n’est pas contre moi grosse suceuse de prof, n’oublie pas que j’ai toujours les photos ...

On s’arrête devant les escaliers.

Sophie : noonn s’il te plaît (Je la pousse dans les escaliers.) NOOOOOOOONNNNN

Elle tombe sur le sol, elle ne bouge plus, j’entends les pions qui montent, j’ai juste le temps de vérifier qu’elle respire toujours, je lui donne un coup de pied dans le ventre, juste parce que je suis un peu sadique.

Je ne perds pas une seconde, je fonce pour retourner aux toilettes.
Il faut que je sois naturel, visage neutre.

Une fois, dedans, je regarde s’il n'y a personne.
Ouf sauvé personne, je peux me calmer


Une fois mon souffle retrouvé, je tire la chasse, je me lave les mains, c’est à ce moment-là que des filles entrent et je peux voir qu’un comité d’accueil m’attend à la sortie...
Je reprends mon sac, j’ouvre la porte… Il ne faut pas faire attendre ses fans ...

Directeur : tiens, tu es là.

Il n’est pas seul, il y a plusieurs pion(e)s qui le suivent.

Moi : qu’est-ce que vous avez à tout le temps à me suivre (la pionne le regarde mal.)
Directeur : où été tu il y a cinq minutes ?


Moi : aux toilettes, j’ai un traitement à prendre qui me donne mal au ventre, je peux avoir la chiasse.
Directeur : ah bon, alors si tu dis vrai, tu as le médicament et l’ordonnance de ton docteur ? (sourire sadique)

Moi : bien sûr (je prends mon sac, je sors le médoc et l’ordonnance, je lui présente.) autre chose ?
Directeur : cela ne prouve rien.

La pionne : tu peux y aller, Maëlys.
Directeur : je n’ai pas fini avec elle.

La pionne : elle vous a montré qu’elle dit vrai.
Directeur : donc Maëlys, ce n’est pas toi qui à fait tomber la pauvre Sophie

Moi : qui ? Quoi ?
Directeur : ne te moque pas de moi, tu sais très bien de qui je parle Maëlys, de toute manière la police arrive, on sera la vérité très vite.


Sophia arrive en courant.

Sophia : tout va bien ? Tu t'es évanouie ?

Tout le monde la regarde.

La pionne : de quoi tu parles ?
Sophia : si Maëlys est trop énervée, stresser, elle peut tomber dans les pommes

La pionne : je ne savais pas, tes parents ne l’ont pas signalé au bureau.
Moi : oui, je sais, j’en suis désolée, je m’excuse... Je devais passer lorsque je suis arrivée, mais monsieur le directeur voulais me voir pour me mettre la pression ... Maintenant, il me suit partout.

La pionne regarde le directeur.

La pionne : tu as le mot de tes parents ?
Moi : oui, dans mon carnet et je penses que mon père à du l’envoyé en mail au PP (prof principal)

Je lui montre le mot.

La pionne (sourire) : d’accord, tu prends bien tes médicaments ?
Moi : oui, à heure fixe, j’en ai pour quelques mois

La pionne : ok, si tu ne vas pas bien, tu viens au bureau, ok Maëlys ?
Moi : oui, merci

Directeur : euuh, c’est bon là ? Je suis certain que d’une manière ou d’une autre, tes responsables de ce qui a pu arriver à Sophie.
La pionne : MONSIEUR !!!

Directeur : Quoi ?
La pionne : elle ne peut pas être à deux endroits en même temps.

Directeur : si ce n’est pas elle, c’est un de sa bande.

Il regarde Sophia.

Sophia : madame Leclerc m’a envoyé chercher Maëlys, vous pouvez lui demander.
Directeur : retournes en cours.

Sophia : j’attends Maëlys.
Directeur : il se passe quoi aujourd’hui, aucune femme ne veut m’écouter, je suis le directeur aller vous allez faire ce que je vous dis.


La pionne : les filles, vous pouvez repartir en cours, j’ai à discuter avec le monsieur le directeur
Sophia et moi : oui madame

Elle nous regarde partir, puis se retourne vers le directeur, j’en profite en passant pour lui faire un doigt d’honneur.


On regagne la classe, je m’excuse pour mon retard et m’installe pour suivre le cours.
Une heure après, on toc à la porte

Madame Leclerc : oui entrée
La pionne : pardon madame Leclerc, je voudrais voir Maëlys ...

Madame Leclerc : non, cela va attendre que mon cours ait fini, je préparais des jeunes à passées le bac donc rien n’est pas important.

La police entre

Policier : bonjour madame, lorsqu’il y a une enquête de police, rien n’est plus important
Madame Leclerc : Mon cours fini dans 45 minutes


Moi : dame, je vais y aller, de cette manière, on va arrêter de m’accuser d’avoir fait quelque chose de répréhensible, surtout que cela vient de monsieur le directeur...
Madame Leclerc : comment ça Maëlys ?


Policier : vous pouvez voir ça après, veuillez me suivre mademoiselle, vous pouvez prendre vos affaires, merci.
Lucie : n’oublie pas de prendre tes médicaments.


Moi : ne t’en fais pas.
Policier : pardon du dérangement

Il referme la porte, nous allons au bureau des pions.

Le directeur est encore là... Je pense qu’il y a un coup à faire...

Moi : je présume que cela à rapport avec l’accident de Sophie Monsieur le Brigadier-chef.
Brigadier : oui, je voudrais savoir où vous étiez.

Moi : aux toilettes, car j’ai eu la chiasse
Brigadier : Vous avez une pièce d’identité ?

Moi : oui bien sûr

Il ne faut pas que je sourie.
Je lui passe, il regarde vite fait, puis revient sur mon nom.

Brigadier : vous êtes…

Moi : oui ... Mais si vous avez des questions à me poser brigadier-chef, je vous répondrai avec plaisir. (sourire)

Il regarde son collègue.

Brigadier : reconduit mademoiselle à sa classe, pardon du dérangement mademoiselle
Directeur : QUOI ?

Brigadier : je n’ai pas de question à lui poser.
Directeur : c’est elle, alors vous faite votre boulot.
Brigadier : vous vous calmez monsieur.

Je retourne en classe, le gardien me laisse partir, lorsque je suis seul, je ne peux pas résister à avoir un sourire.
Je toc à la porte, Madame Leclerc me fait entrée

Madame Leclerc : à la fin du cours, je voudrais vous voir Maëlys.
Moi : oui madame

Je m’installe et reprends les notes de Lou.
À la fin et comme convenu, je reste à ma place pendant que tout le monde sort pour aller manger.

Alan : on te garde une place.
Moi : merci (sourire)

Elle ferme la porte.

Leclerc : pourquoi la police voulait vous voir ?
Moi : Sophie A. a eu un accident... Monsieur le Directeur pense que je suis responsable, lorsque je suis rentrée ce matin, j’ai dû aller dans son bureau, il m’a mis la pression, à la moindre connerie, il me vire, je n’ai même pas eu le temps d’aller au bureau pour dire que je dois prendre un traitement…

Leclerc : bon, ok, je vois, laisse-le dans son coin, il gueule beaucoup parce qu’il vient d’arriver, il veut montrer qui est le patron... Je vais en parler à Antoi.. À Monsieur Lebrun, on fera en sorte de calmer monsieur le directeur.
Moi : je ne veux pas qu’il vous fasse des problèmes Madame.

Leclerc (sourire) : merci, mais il ne m’impressionne pas, il faut que vous pensiez à votre oral ne vous inquiétez pas pour nous.
Moi : d’accord madame, bonne journée à vous

Leclerc : vous aussi Maëlys

Je quitte la salle, je rejoins la bande, ils m’attendent.
Je leur explique pourquoi la police voulait me voir.

L’après-midi fut assez tranquille, la police en a déduit que la salope, oups, Sophie avait eu un accident, elle reviendra la semaine prochaine... Enfin, si tout va bien...

À la fin de la journée, lorsque nous sommes sorties
Je fais la bise à l’équipe, je vais rejoindre mon scooter.

J’allume mon phone, car en classe, il est éteint, oui, je sais, je suis une personne étrange, personne ne fait ça... Ben-moi si... je suis différente des autres...

Une fois le casque sur la tête et les gants aux mains, je quitte le p’tit parking
En sortant, je vois Alan qui monte dans la voiture de son alcoolique de père, il démarre comme un fou.

En tournant la tête dans la rue à gauche, je vois Lucie qui monte dans une voiture, je ne connais pas le conducteur...

Moi : étrange...

Je rentre chez moi, en pensant à tout ce que je viens de voir.


À suivre...

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