En six mois, il s’en passe 1/10.
J’ai passé une mauvaise nuit.
J’ai enchaîné cauchemars sur cauchemars, j’ai imaginé le pire.
Moi : il faut que je sache ce qui se passe.
Je saute hors de mon lit, un bon passage sous la douche, il faut que me réveille, je dois être en pleine forme, je ne sens rien de bon, un mauvais pressentiment.
Je regarde deux secondes mon ordinateur, j’ai trouvé à qui appartient la voiture.
Moi : bon, ok maintenant, je dois savoir ce qu’il se passe, comprendre pourquoi ils tirent une drôle de tête... Mais qu’est-ce qui a pu bien se passer pendant mon absence
Je claque la porte, j’arrive à la maison ma mère faite un peu de rangement, il y a des affaires sur le sol, les cheveux de maman sont dans tous les sens.
Je pense qu’ils ont dû encore “s’amuser” juste avant que je n'arrive, j’ai le sourire, je suis contente que mes parents partagent encore des moments intimes.
Moi : bonjour maman, ça va ? (sourire).
Maman : bonjour mon cœur, je vais très bien, ton père s’excuse, mais il a dû partir, il t’embrasse.
Moi : oui, il n’a pas eu le temps (sourire, je vais vers la table pour déjeuner) au fait maman, tu as un truc blanc sur la bouche.
Elle fait tomber son couteau.
Maman (un peu rouge) : du dentifrice
Moi : AAAAH bon... Oh tu bon jus d’orange...
Oui, je sais, je suis une salope à faire chier ma mère de cette manière, je ne peux pas résister de la taquiner.
Une fois l’excellent petit déjeuner de fini
Je monte sur ma monture sauvage, je prends mon sac... Direction la prison... Oups, le lycée, je voulais dire.
En quelques minutes, j'arrive devant.
Sophia arrive accompagnée de son père, il s’arrête juste devant le lycée.
Sophia : pap’ tu pouvais t’arrêter un peu plus loin.
Pap' : je m’en fou, j’ai envie de dire bonjour à Maëlys, bonjour (sourire)
Moi : bonjour Michael, comment vas-tu ? (sourire)
Michael : très bien, mais c’est surtout à toi qui faut demander.
Moi : j’ai un traitement à prendre pendant quelques mois et après, on pourra dire que cette histoire est derrière moi.
Michael : oui, Sophia en a parlé hier soir, si tu as envie de reprendre la formation pour ton code de la route, à l'auto école, appelle-moi.
Moi : Merci, mais l’argent...
Michael : on trouvera une solution, tu es de la famille, Maëlys.
Moi : merci beaucoup
Michael : bon allez faut que je vous laisse les filles, j’ai un con à prendre
Sophia : sois prudent.
Michael : toujours, bisous les filles
La voiture démarre.
Sophia (elle lui fait signe.) : tu sais que j’aime mon père... Mais putain qu’est ce qui peut me coller quand même
Moi (je rigole.) : ne lui en veux pas, tes parents on eu peur lorsque tu as coulé à pic à la plage.
Sophia : ouais, je sais, mais sérieux quand même, j’ai simplement trois kilomètres pour venir au lycée.
Moi : oui, je sais alors tu imagines, tu aurais un scooter ?
Sophia : il me colle au cul.
On rigole bien.
Amir comme à son habitude arrive sur sa gyroroue, depuis qu’il a découvert ça, il ne prend plus le bus, vous me direz, et le permis... Comment dire... Il ne supporte pas d’être derrière un volant et depuis plusieurs années, il est contre les voitures, il y a un sujet qu’il ne fait pas le lancer, mais je sais qu'il va changer d'avis, sauf qu'il ne le sait pas encore ... Et les voitures électriques, il devient fou, il ne supporte pas ça.
Il ne comprend pas pourquoi utiliser les enfants pour retirer les terres rares pour fabrique les batteries, il pourrait en parler pendant des heures, nous avons déjà tenté l’expérience et pour être franc, il trouve que les filles adorent ça... il est une nouvelle fois célibataire... Le pauvre.
Moi : je peux vous poser une question ?
Amir : ben oui
Moi : pendant mon absence, Est-ce que j’ai raté beaucoup chose ?
Sophia : non pas trop, simplement les profs qui cassent les couilles, et le stupide nouveau directeur
Amir : que tu as fait fuir Maëlys
Moi : est-ce que tu as la moindre preuve que je suis responsable de son départ ?
Amir (il lève les mains.) okok, je n’ai rien dit Maëlys (il rigole.)
Moi : est-ce de ma faute, si nous n'avons que des couilles molles ?
Sophia : tu trouves celui-là, mou ?
Moi : il me casse les couilles, je crois qu’il ne va pas rester longtemps...
Amir (sourire) : dit Maëlys
Moi : Ouais ?
Amir : j’ai entendu dire que Sophie avait fait “une chute.”
Moi : tu sais avec le nombre de bites qu’elle peut se prendre dans une journée, au bout d’un moment, le corps ne peut plus suivre.
On rigole.
Amir : donc tu...
Je lui fais un clin d’œil.
Sophia (elle rigole.) : excellent
Moi : je sais qu’elle est l’autre fils de pute, vous a cassé les couilles pendant mon absence, aujourd’hui, il faut passer à la caisse, et payer ce qu’on doit, les bons comptes font les bons amis… D’ailleurs (je regarde partout.) il est ou l’autre petite merde ?
Sophia : Maxime ?
Moi : ouais, les comptes ne sont pas réglés...
Amir (il rigole.) : tu vas lui faire quoi ?
Moi : alors là, bonne question, je ne sais pas encore... Tu sais que je suis meilleur lorsque je ne prépare rien.
Sophia : t'es vraiment folle.
Amir : ouais, mais pour ça qu’on l’aime
Moi : ouais, pour ça que je suis revenu, je savais que vous ne pourriez pas vous passer de moi (je rigole).
Sophia : oui et tant mieux que tes revenues, il y a des choses qui ne vont pas...
Amir regarde Sophia avec de grands yeux.
On dirait que j’avais raison, il sait passé des choses pendant ma pause forcée...
Hugo arrive avec son scooter, comme à chaque fois, il a encore un problème.
Hugo : j’en ai marre de cette merde.
Amir : encore ?
Hugo : ouais frérot, je ne sais pas ce qu’il a encore, je pense qu’il me faudra un nouveau garagiste, celui que j’ai maintenant et trop à chier.
Sophia : si tu veux, je connais quelqu’un qui pourrait s’en occuper, je te rassure elle ne demande pas trop cher. (elle me regarde du coin de l’œil.)
Moi : ahahah en plus tu trouves sa marrant pétasse.
Sophia : oooh oui.
Antoine : vous savez qu’on vous entend depuis l’autre rue ?
Sophia et moi : ON SENT BAS LES COUILLES
On rigole tous.
Quand d’un coup, un grand silence, lourd fait son apparition, juste au moment où Lucie arrive dans la même voiture.
Elle se gare un peu plus loin, en regardant, je peux voir que le mec lui donne un petit sac, qu’elle glisse dans son sac.
Alan arrive aussi, je peux voir qu’il a pleuré.
Je lui attrape le bras.
Moi : entrée, je dois demander un truc pour mes cheveux...
Alan : on peut voir sa plus tard ma chérie ? Merci.
Je reste comme une conne à la porte du lycée.
À cet instant-là, un pion arrive, lorsqu’il me reconnaît, il fait demi-tour.
Moi : ok, il faut faire autrement...
Je rejoins la classe, les deux premiers cours, je m’ennuie.
De dix à onze heures, le meilleur cours pour moi... Informatique.
Je suis seule à rejoindre le cours, les autres de la bande ont d’autres cours.
J'arrive dans la salle, le prof est dans la petite salle.
Le prof : putain le bordel, quelle connard (il ressort.) aaaah vous êtes là... NOOON, pas possible, dite moi, que je rêve (j’ai le sourire.) c’est bien ma meilleure étudiante ?
Moi (Je lui réponds oui de la tête.) : je suis contente de vous revoir professeur.
Le prof : non pas professeur, je ne suis pas mon père, je te rappelle.
Moi : oui pardon Giuseppe
Giuseppe : AAAAAH VOILÀ, je préfère ça... Allez jeune gens, installer vous sur vos bureaux, Maëlys, je peux te voir deux minutes, pour les autres de la classe, exercice quatre-vingt-neuf, vous avez dix minutes, on revient.
Je me lève pour suivre Giuseppe dans son bureau qui se trouve dans la petite pièce.
Giuseppe : pas de triche, sinon zéro pour l’ensemble (il referme la porte.) comment vas-tu ?
Moi : très bien, je suis heureuse de te revoir.
Giuseppe : même chose, ils me fondent tellement chier, ils sont nul, j’avais une question a te poser.
Moi : je t’écoute.
Giuseppe : est-ce que tu vas passer ton oral ?
Moi : ben oui pourquoi ?
Giuseppe : je ne suis pas au courant...
Moi : Toujours un manque de communication entre les profs.
Giuseppe : pire, ils sont de plus en plus imbuvables, il y a des profs qui sont parties juste deux semaines après la rentrée et depuis certains doivent assurer d’autres matières.
Moi : même toi ?
Giuseppe : moi ? Oh non, je ne suis pas prof, je te rappelle, je ne suis qu’un putain de geek.
Moi : ils pensent encore ça ?
Giuseppe : oui, mais je leur réserve une surprise.
Moi : ah bon ?
Giuseppe : ouais, tu peux garder un secret ?
Moi : Tu me connais... Tu sais la réponse...
Giuseppe : l’année prochaine, je ne serai plus ici, je vais partir à la fac, ou je serais prof d’info pour les deuxièmes années.
Moi : sérieux ? (sourire)
Giuseppe : oui (sourire)
Moi (je me lève pour le prendre dans mes bras.) je suis tellement contente pour toi Giuseppe
Giuseppe : merci beaucoup, c’est un peu grâce à toi que j’ai décidé de me lancer...
Moi : Ah bon
Giuseppe : oui, tu m’as donnée envie d’aller plus loin dans l’enseignement, j’ai envie de me lancer dans la recherche, j’ai un pote qui a entendu qu’un poste aller s’ouvrir en fac, il m’a demandé ce que j’en pensée, alors je me suis dit ok, je fonce, le lendemain, j’appeler mon pote pour lui dire que je suis chaud... Il a parlé de moi... Huit jours après, j’avais un entretien je suis sortie avec le poste. (sourire)
Moi : je suis tellement contente pour toi.
Giuseppe : merci, j’ai eu tes exercices, je n’ai pas besoin de te dire la note.
Moi : comme d’habitude ?
Giuseppe : oui, aller, on retourne sinon, ils vont croire des choses
Moi : ouais, qu’on baise
On sort en rigolant.
Giuseppe : tu as des envies pour l’année prochaine ?
Moi : non pas encore.
Giuseppe : si tu veux venir en Licence, je peux faire en sorte que tu entre.
Moi : merci, je vais y réfléchir.
Giuseppe : excellent, aller au boulot, qui passe au tableau ?
Le reste de la journée fut très calme, j’ai gardé un œil sur les deux, faudra vraiment que je fasse quelque chose...
À suivre.
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