En six mois, il s’en passe 2/10.

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Quelques jours sont passés après avoir appris cette excellente nouvelle, je suis très content pour lui, il est tellement doué, bon en info, il gâche son talent à apprendre à des lycéens à utiliser un ordinateur.

Je sens au fond de moi qu’il ira loin et qu’il fera beaucoup de chose.

Je suis au lycée, j’ai eu un rendez-vous avec la conseillère d’orientation, je ne sais pas si elles sont toutes les mêmes, on dirait que leur première fonction est de démotiver les gens qu’elle a devant elle.

Elle m'a dit que vue ma moyenne, je devrais passer le bac en candidate libre, car il y a peu de chances que je réussisse et dans un second temps, elle a changé d’avis “tu devrais penser à un redoublement, tu es jeune, qu’est-ce qu’un an”.

Elle a regardé mes notes, en moins d’une minute, elle avait déjà fait son avis la meuf, j’avais envie de me lever pour lui mettre une tarte dans sa gueule.

Elle peut dire ce qu’elle veut d’une manière ou d’une autre, je vais réaliser mes projets et personne ne pourra se mettre sur mon chemin et surtout pas un mal baisé.

Je retourne en cours, du coin de l’œil, je remarque Lucie, elle est dans son coin, elle qui adore avoir les bras découverts quel que soit le temps.

Depuis que je suis rentrée, je n’ai pas vu une fois ses bras, très étrange.

Il est temps que je fasse quelque chose, je sens au fond de moi, qu’elle ne va pas bien, il se passe un truc, elle est ma sœur de cœur, elle compte pour moi, alors là voir comme ça, je ne supporte pas.

Il faut que j’intervienne... Aujourd’hui...

Une fois le cours fini, je prends plus mon temps que d’habitude pour ranger mes affaires, je veux sortir après Lucie, j’ai envie de voir ce qu’elle va bien faire, la bande sort par la gauche, elle prend à droite, pendant une seconde, je la perds de vue.

Je la retrouve dans les escaliers avec sa capuche sur les cheveux, elle descend dans le sous-sol du lycée, cet endroit est en principe interdit, mais on dirait qu’elle connaît les lieux.

Une nouvelle fois, je la perds du regard.

Je la retrouve dans un cul-de-sac, je peux voir dans ses mains le petit sac que j’ai déjà pu voir, elle passe quelque chose à un mec du lycée, je vois un échange contre de l’argent.

Moi : non... Pas possible...

Elle quitte le mec, je la laisse partir, j’ai besoin d’avoir le cœur net.
Je m’approche du mec.


Mec : hmmm, tu suces salope ?

Je l’attrape par le cou, je le serre puis le soulève.
Depuis que je suis sortie de l’hôpital, je me rends compte que je suis plus forte qu’avant.

Moi : TA GUEULE !!! Elle t'a vendu quoi ?
Mec : tu me fais mal salope.


Moi : tu parles où je serre plus fort.
Mec : ok, c’est bon.


Moi : bouge, je te promets que tu auras mal (je le repose à terre.) maintenant parle ... Ou sinon...
Mec : c’est bon... Elle m’a vendu ma dose.

Moi : drogue ?
Mec : non des bonbons (il rigole.)

Je lui donne un coup de le ventre, il tombe sur le sol, il gueule, il a mal.
J’attrape ses cheveux que je tire.

Moi : tu crois que je suis ici pour rigoler, sale merde d’enfoiré de fils de pute, tu vas parler ou je te coupe les couilles.
Mec : oui, c’est de la drogue.


Moi : qui lui fournie ?
Mec : il va me buter.

Je plonge ma main dans ma poche pour en ressortir mon couteau, en un coup de poignet la lame sort.

Moi : ok pas de soucis.

J'approche la lame de son jeans.

Mec : PUTAIN MEUF TES FOLLES, il s’appelle Akim W.
Moi : bien... À genoux maintenant.

Mec : mais
Moi : tu discutes trop (je lui donne un coup dans les couilles, il tombe sur le sol.) bien, maintenant regarde le phone (clic clic clic) voilà, si j’apprends que tu traîne encore ici, je te fais plonger, compris fils de pute ?


Je lui donne un coup de pied.

Mec : aie... Ouii.
Moi : bien, tiens pendant que j’y pense, prend plus de merde, de cette manière à un moment, tu vas mourir, cela fera une merde en moins dans notre monde, et la petite, tu l’oublies tu ne lui achète plus rien... Sinon...


Mec : oui compris
Moi : bien, dégage sale cafard.


Il part en courant, je suis seule.


Moi : putain, qu’est ce qui lui prend de vendre ça...

Je rebrousse chemin pour sortir dans cet endroit de merde.
Je rejoins l’équipe, ils sont tous là.

Je regarde du coin de l’œil Lucie, je vais m’occuper de toi.
Je regarde Alan, mais pour le moment... Toi…

Moi : Alaaaannnnnn !

Je lui prends le bras, je ne lui laisse pas une seconde le temps de réagir, on s’écarte du groupe, on va sur le côté où personne ne peut nous voir, ou entendre.

Alan : qu’est-ce qui t’arrive ?
Moi : c’est exactement ce que j’allais te demander, qu’est ce qui se passe avec ton père ?

Il me regarde bouche bée, il ne sait rien dire.
Il veut partir, je le plaque fermement contre le mur, il sait qu’il ne peut rien faire contre moi.

Il regarde le sol, je vois des larmes qui coulent sur ses joues.
Automatique, je le relâche la pression.


Moi : maintenant, tu vas me dire qu’est ce qui se passe Alan (Il me prend dans ses bras, il pleure à grosse larme.) chuuute, ne pleure pas mon grand (je lui frotte le dos.) ça va aller... Regarde-moi, qu’est ce qui se passe ?
Alan : pas ici...

Moi : ok, chez moi, après les cours ok ? (Il me fait oui de la tête.) Aller vient sinon les pervers vont croire que nous sommes en train de baise (Il rigole, je souris.) voilà ce que j’aime voir

On rejoint le groupe...

Lou : alors la pipe ?

Moi : excellente, bien grosse comme j’aime et son sperme hmmm un délice, je le conseil, un excellent goût (sourire)

Les mecs me regardent bouche bée, ils sont sur le cul, pourtant, ils savent comme je suis, parler de cul, ne me gêne absolument pas, alors que je ne connais rien du tout, je suis vierge, j’ai juste une fois touché une verge... Rien d’autre, le mec a éjaculé en deux coups... Puis plus rien... Plus de nouvelle ... J'espère qu'ils n'éjaculent pas tous aussi vite.

Nous sommes repartis en cours comme de bon petite soldat, je n’ai pas trop suivie les cours, je n’ai pas arrêté de penser à Alan, je me demande bien ce qui se passe pour le mettre dans un état comme ça.

Une heure après, la sonnerie de la liberté sonna enfin, signe le retour à la maison, pas trop tôt, je suis fatiguée, lorsque nous sortons, je vois Lucie qui monte dans une autre voiture, je prends discrètement le plaque, je vais encore chercher.

Alan marche vite au coin de la route, ou il m’attend, je le rejoins, on prend la direction de la maison, il passe les mains autour de moi, il me sert plus fort que les autres fois où j’ai pu le prendre son ma superbe monture.

Et un jour que je le ramenais chez lui, j’ai senti une bosse contre mon dos... Oui, le petit coquin était bel et bien en érection, voilà pourquoi je sais qu’il en a une grosse, en me rappelant de ce souvenir, j’ai un frisson...

On arrive à la maison, je me rentre mon bolide.
Je n’aime pas le laissé, à l’extérieur.

Alan : ta grange n’a pas changé. (sourire)
Moi : jamais elle ne va changer, ici, c’est mon paradis, installe toi dans la petite pièce, j’ai un truc à voir, j’en ai pour deux minutes... Fait comme chez toi, tu sais où est le frigo

Alan : oui... Merci Maëlys.
Moi : tu es mon frère, c’est normal... J’arrive.

Trois minutes après...

Moi : voilà, je suis là.
Alan : oui...

Moi : tu sais que ce qui se passe ici, reste ici, personne ne sera au courant si tu ne le veux pas ?
Alan : oui, je sais...

Il regarde le sol.

Moi : tu veux une bière ?
Alan : tu as de la bière ?

Moi : ouais (sourire).
Alan : ok, s’il te plaît.

Un instant après, je reviens avec deux bières.

Moi : voilà
Alan : merci


Il boit une grande gorgé.

Moi : tu avais soif, tiens mange un truc, ça sera mieux (sourire) alors qu’est ce qui se passe ?

Un long silence

Alan : lorsque tu as été transporté en urgence à l’hôpital puis que nous avons appris que tu as dû être intubé et ensuite ton transfert loin de nous à Bordeaux... (il commence à pleur.)
Moi : je suis désolée Alan de vous avoir fait autant souffrir, mais je te rassure, je suis là, je suis en pleine forme.


Il sourit.

Alan : oui... Tous les jours on aller à l’hôpital, on rester pendant des heures devant à attendre pour avoir des nouvelles de tes parents, car même eux ne pouvaient pas entrer dans l’hôpital... On t'a vu partir en ambulance puis ton départ en TGV... Je ne sais pas si tu te souviens, mais j’étais avec Alice...

Moi : été ...
Alan : oui...

Moi : merde, c’est de moi faute ?
Alan : NON, je ne veux jamais entendre ça, compris Maëlys ?


Moi : oui... (mais je me sens d’une manière responsable, ils se sont inquiétés pour moi, à ce moment-là, je me demande si ce n’est pas de ma faute que Lucie vent de la drogue...)

Alan : elle n’a pas supporter, que j’allais à l’hôpital, pour être proche de toi, même si nous n’avons pas pu venir te voir... Elle a choisi de rompre, mais tu n’es pas responsable, elle n’a pas compris que la bande et chacun de ses membres sont plus important que le reste du monde.

Moi : tu vas me faire pleurer.
Alan : je suis désolée, mais c’est la vérité...


Moi : donc tu pleures pour cette raison ?
Alan : non… Lorsqu’elle a rompu, je n’ai pensée qu’à toi et tes parents, tous les jours on a été les voir jusqu’au moment où ils sont partis pour Bordeaux, quand ton père rentré pour son taff, on aller voir s’il va bien, on avait tous les jours de t’es nouvelles... Des fois des bonnes et d’autre où tu nous as fait peur... (il prend une grande respiration.) Amir avait été faire quelques courses pour que ton père pense à manger... Au magasin, il a vu Shara.

Moi : oooh ma fifi...
Alan : oui, Amir lui a tout raconté, et pour nous faire changer les idées elle a organisé une petite fête, nous avons tous été...


Moi : prends ton temps Alan, nous avons tout notre temps...
Alan : non, mon père veut que je rentre directement...

Moi : je vais m’occuper de ton père. (sourire, même s’il fait deux têtes de plus que moi, et au moins six fois mon poids...)

Alan : je t’adore (sourire) à la soirée, j’ai fait une rencontre...
Moi : bien, excellent.

Alan : Valentin...
Moi : ah d’accord, je comprends...


Alan : et mon père là découvert.
Moi : ah ouais, l’Irlandais est ressorti.


Alan : oui, il m’a battu, j’ai eu trois côtes de cassée, j’ai passé trois jours à l’hôpital...
Moi : sérieux ?

Alan : oui, mais s’il te plaît ne t’énerve pas...
Moi : tu as porté plainte ?


Alan : non, il pourrait me tuer...
Moi : Alan, ici, tu es dans une maison de la Grande maison police, alors tu peux parler à mon père...


Alan : NON s’il te plaît (il recommence à pleur.)
Moi : ok, mais alors, tu me laissais m’occuper de ça ?


Alan : tu vas faire quoi ?
Moi : ne t’en fais pas mon grand (sourire), tu l’aimes ton Valentin ?


Alan : alors là... J’en sais rien...
Moi : ah


Alan : c’est tellement compliqué.
Moi : pourquoi ? Plan Q ?

Alan : j’aime les femmes...
Moi : donc si je ne me trompe pas, tes bi, même si je n'aime pas mettre un nom

Alan : ouais, je pense... Mais lui est cent pour cent gay passif
Moi (sourire) : je n’ai pas besoin de savoir que tu l’enculais... J’espère que ce n’est pas à sec sinon, je plein son cul.

On rigole.


Alan : tu m’as tellement manqué. (il me prend dans les bras.)
Moi : tu as un endroit pour vous voir ?


Alan : sa chambre d’étudiant, mais chaud avec les voisins...
Moi : un étudiant mon cochon, ben dit donc, plus vieux ?


Alan : 19 ans
Moi : AH OUAIS (sourire), les mûrs doivent être trop fins, sous tes coups de reins (je rigole, il rougit)

Alan : oui... Mais je ne sais pas si je vais encore continuer, déjà parce que j’ai mon père sur le dos, et parce que Valentin, ne donne plus signe de vie.
Moi : je suis désolée mon grand... Écoute... J’ai une idée, non loin des Tertiales (Université), on a un appartement à la location qui est actuellement libre, si tu veux, je te passe le double des clés et tu pourras aller avec ton Valentin... Juste une chose, pas de trace partout

On rigole.

Alan : je ne peux pas te demander ça...

Je me lève, pour aller jusqu’à l’armoire à clé.

Moi : tu ne me demandes rien, je te le propose, alors ne discute pas, vous vous protégez ?
Alan : oui.

Moi : tant mieux...
Alan : tu n’auras pas de problème avec tes parents ?

Moi : oooh, la non, tu sais qu’ils sont très ouverts d’esprit
Alan : tu en as de la chance... Bon, je vais déjà devoir rentrer...

Moi : aller vient, je te reconduis chez toi…

À suivre...

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