En six mois, il s’en passe 3/10.

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Alan : oui... Mais je ne sais pas si je vais encore continuer, déjà parce que j’ai mon père sur le dos, et parce que Valentin, ne donne plus signe de vie.

Moi : je suis désolée mon grand... Écoute... J’ai une idée, non loin des Tertiales, on a un appartement à la location qui est actuellement libre, si tu veux, je te passe le double des clés et tu pourras aller avec ton Valentin... Juste une chose, pas de trace partout.

On rigole.

Alan : je ne peux pas te demander ça...

Je me lève, pour aller jusqu’à l’armoire à clé.

Moi : tu ne me demandes rien, je te le propose, alors ne discute pas, vous vous protégez ?

Alan : oui...

Moi : tant mieux...

Alan : tu n’auras pas de problème avec tes parents ?

Moi : oooh la non, tu sais qu’ils sont très ouverts d’esprit.

Alan : tu en as de la chance... Bon, je vais déjà devoir rentrer...

Moi : aller vient, je te reconduis chez toi…

Je ressors ma monture, j’allume le monstre.

Ma mère derrière la fenêtre me voit.

Moi : je reviens, mon grand.

Alan : merci, je ne te mérite pas.

Moi (Je lui donne une fessée.) : arrête, ne dis pas de connerie, je reviens.

Je monte les marches j’entre.

Moi : maman.
Maman : Oui mon cœur.

Moi : je reviens dans quelques minutes, je vais reconduire Alan.
Maman : il va bien ?

Moi : non, si le problème ne s’arrange pas, il peut dormir ici ?
Maman : bien sûr, la bande est ici chez eux.

Moi : je t’aime.
Maman : sois prudent mon ange.
Moi : toujours.

Je ressors, il est là, il m’attend.


Alan : tous ai good ?
Moi : no stress. (sourire)

Grâce à ma monture en quelques minutes, nous sommes devant la maison, je rentre mon scooter dans la cours

Alan : il est là...
Moi (sourire) : je l’espère bien... Tu peux rester quelques minutes-là, le temps que je parle à ton père.

Alan : fait attention, il est très violant...
Moi : Alan, tu sais que je t’aime, mais on dirait que tu oublies à qui tu parles, je dois te rappeler au Collège les quatre lycéens que j’ai allongés ?


Alan : non Maëlys

Moi : tant mieux, d’ailleurs, je me demande s’ils ont retrouvé leurs dents (je rigole.) aller ne t’en fais pas, je reviens.

Je monte les quelques marches.
J'ouvre la porte et entre.

Moi : jack, vous êtes là !

Aucune réponse, je vais vers la télé, je prends la télécommande pour diminuer le son, quand j’entends...


Jack (qui gueule ) : QUI À TOUCHER A LA TÉLÉ ? (Il entre dans le salon en titubant.) Tu es qui toi ? Ooh attend... Je te connais, tu es la chieuse du flic... Ben dit donc tu as bien grandi, belle poitrine (il veut me toucher la poitrine, je lui écarte sa main.) aller petite salope, montre moi tes nichons, j’ai envie de te baiser

Il retire son jean et son slip, il bande devant moi.

Moi : je ne suis pas là pour qu'un vieux pervers qui pense pouvoir s’occuper d’une jeune fille.
Jack : salope, je vais t’apprendre à vivre, puis je vais te baiser.


Il remonte le slip et pantalon, il retire sa ceinture.

Moi : je ne te le conseille pas...
Jack : tu crois que ta tapette de père me fait peur.

Je retire mon manteau, il lève le bras, la ceinture arrive vers moi, je le bloque avec mon manteau, je passe derrière, je lui donne un coup derrière le genou, il tombe, je lui prends le bras, pour lui faire une clé de bras, je place mon genou sur son cou, il en bouche plus.

Jack : SALOPE, JE VAIS TE TUER
Moi : tu vas fermer ta gueule connard, ou je te casse le bras.

Je me redresse, je lui prends le bras prêt pour lui casser.

Jack : lâche-moi SALOPE.
Moi : je te lâcherais lorsque tu te seras calmé, ALORS FERME LA.

Il se calme assez rapidement.

Jack : tu veux quoi ?
Moi : je sais ce que tu fais à Alan... ton fils.

Jack : je n'ai pas de fils, c’est une sale tapette.


Je lui attrape un doigt, il gueule, un vrai cochon... Je commence à avoir faim...

Moi : ferme la, ou je te casse les doigts, un par un, ton fils est différents de ce que tu voudrais, il n’est pas hétéro comme tu le voudrais, et ça te dérange sale putain d’homophobe, depuis le temps que j’en voulais un, je pense que je vais m’amuser.

Je lui fais craquer le bras, il gueule, je m’approche de la cheminer, je prend le tison, je le présente vers le feu de cheminer, je tourne la tête, il le lève

Jack : salope
Moi : ne bouge pas.


Je lui donne un coup de pied, il tombe sur le sol, il est sonné.
Lorsqu'il revient à lui, le tison est chaud, je prends mon écharpe pour pouvoir le prendre.

Jack : qu’est-ce que tu fais...
Moi : ben quoi ?


Il essaie de ce lever pour aller vers la porte, je lui donne un coup de pied dans le dos, il tombe sur le sol, il se retourne, je place mon pied sur son poignet, il ne bouge plus.

Jack : tu iras en prison, je tuerai la tapette.
Moi : oui j’irai en prison mais toi tu ne le touchera plus JAMAIS SALE FILS DE PUTE (J’approche le tisson brulant de son visage) ouvre la bouche enculée de tes morts, ne résiste pas tu vas encore plus souffrir (il ouvre la bouche, je présente le tison dans la bouche.) si tu fermes la bouche tu te brûle et dans ce cas, je serais obligé de te tuer, compris… bien on va pouvoir parler, a partir d’aujourd’hui, tu va respecter ton fils, si j’apprend que tu l’a toucher, je reviendrais pour te tuer et crois moi, je peux te retrouver ou que tu irais, tu ne lui gueulera plus jamais et ne t’avise pas de contacter d’autre fils de pute de ton espèce... Hélas, je n’ai plus de bache pour pouvoir découpés des cadavres (Je retire le tison.), je me suis bien fait comprendre ?

Jack : oui
Moi : si je dois revenir pour toi, crois-moi, tu voudras mourir, maintenant, tu vas faire un peu de rangement et tu vas faire à manger pour ta famille, sale fils de pute, je vérifierai si tu as bien fait ton job de père, j'espère aussi, qu’il dormira bien... Sinon...

Je vais vers la porte d’entrée, Alan est en bas, je lui fais un sourire pour lui montre que tout va bien.

Moi : entre mon grand (il entre tout penaud).
Alan : papa.

Jack : Alan...
Moi : laisse-lui un peu de temps, il viendra un bon père de famille, n’est pas Jack ?

Jack : oui.
Moi : oui qui ? Ton chien ?

Jack : oui Maëlys.
Moi : bien (sourire), tu sais Alan, on peut parler avec ton père, il comprend vite lorsqu’on lui explique, n’est pas Jack ?

Jack : oui Maëlys.
Moi : il va faire à manger pour toute la famille, ta petite sœur et ton p’tit frère, tu me feras une photo de ce qu’il te fait ? (sourire).

Alan : euuuh oui
Moi (sourire) : excellent, bon, allé sur ceux, je vais vous laisser (j’ouvre la porte en remettant mon écharpe et manteau.) Alan s’il y a un souci, appelle moi, je viendrais. (je regarde Jack).

Jack : il n'aura aucun souci Maëlys.
Moi : je n’ai aucun doute que Jack (je regarde à l’extérieur.) à le reste de la famille entre (sourire) je vous souhaite une excellente soirée, et je pense que je repasserai pour voir si tout va bien, on s’appelle Alan.


Je laisse la petite famille, je croise la famille que je salut, elle me propose de boire un truc, je refuse poliment, je rentre chez moi ...
Comme convenu Alan m’envoie une vidéo de son repas, on dirait que tout va bien... Tant mieux, il le mérite bien et juste avant de me coucher allonge dans le lit.

Appel d’Alan

Moi : oui mon grand.
Alan : ça va ?

Moi : je suis allongé dans mon lit, alors oui ça va, tu sais depuis que je suis rentrée, je me rends compte que les choses les plus simples sont les meilleurs.
Alan : tu profites à fond.

Moi : ouais, alors la soirée ?
Alan : ben, je ne sais pas ce que tu lui as dit, mais on dirait que ça marche, il ne m’a pas attaqué une fois, et pour tout te dire, il n’a pas bu un seul verre... Tu sais depuis qu’il a perdu son boulot, il a plongé et là, on dirait qu’il revient comme avant.

Moi : la perte d’un taff n’excuse rien.
Alan : oui, tu as raison, je sais... Comment je pourrais te remercier ? Dit et je le ferai immédiatement.


Moi : arrête, tu n’as pas besoin de me dire merci, c’est plus à moi à m’excuser, je m’en veux d’être partie aussi longtemps.
Alan : ce n’est pas de ta faute Maëlys, je pense que le plus important sait de tournée la page, c’est derrière nous ça.

Moi : tu as raison, mais quand je vois les problèmes qui sont là... Je ne peux pas m’empêcher de me sentir d’une certaine manière responsable.
Alan : ne dis pas de connerie... (il passe en visio, je remonte ma couette, je dors à poil.) Je présume que tu as compris ?

Moi : devine.
Alan : qu’est-ce que tu en penses ?

Moi : qu’est-ce qui se passe avec Lucie ?
Alan : c’est compliqué... Comment dire...

Moi : soit directe ne prend pas de gants.
Alan : ok, mais ça va être un peu long

Je coupe la visio, je passe un t-shirt, je m’installe confortablement dans mon lit, puis je relance, il accepte bien sûr.

Moi : voilà, je suis prête, balance.
Alan : toujours dans le simple appareil la nuit ? (sourire).

Moi : oui, tu sais que j’aime être alaise.
Alan : ouais, bon, c’est parti, tu sais que tu es le ciment du groupe, sans toi, il n’aurait pas de bande, tes la cheffe, alors quand tu n’étais pas là pour nous dire quoi faire ben nous étions perdus, faut reconnaître qu’au début on a résisté mais cela n’a pas durée... Hélas

Moi : tu commences à me faire peur.
Alan : bon pour moi, tu sais, rupture… (je lui fais oui de la tête.) Mais ça, c’est juste le sommet de l’iceberg... Lou a fait une dépression, Sophia à enchainé les mecs, Hugo a volet dans tous les magasins du coin, Amir plan q mais il n’a jamais réussi à passer à l’action, impossible pour lui de bander avec les meufs, Antoine à fait une dépression, il n’aller plus en cours, quand tu été à Bordeaux, il n’a pas arrêté d’aller sur le muré... pour attendre et avoir de tes nouvelles, quand on aller le chercher pour qu’il rentre chez lui ou qu’il aille un peu en cours, il ne voulait pas, il regarder le bâtiment, on lui a dit que tu était à Bordeaux, il ne voulait pas nous écoutez, pour lui, tu étais toujours là...

Je pense Maëlys, que tu devrais lui parler... Après peut-être que je me trompe, je pense qu’il est amoureux de toi... Et Lucie... Alors là, c’est plus compliqué, elle vend différentes drogues, je ne sais absolument pas pourquoi elle fait ça, mais si tu veux mon avis.

Moi : oui bien sûr
Alan : je ne crois pas que cela va durer très longtemps surtout que maintenant, tu es de retour.

Moi : exacte, mais je pense que cette fois, je vais avoir besoin d’aide, mais avant de me lancer dans ça, je vais aller faire un tour de la bande pour prendre des nouvelles... Et pour Antoine... Je vais aussi lui parler...
Alan : tu m’excuses, mais je suis fatiguée, j’ai envie de dormir. (sourire).

Moi : oui pas de soucis mon grand, bonne nuit et merci pour tout.
Alan : normal que tu sois au courant, je te demande juste une chose ne dit pas que cela vient de moi, sinon je pourrais prendre cher.

Moi : ne t’en fais pas, gros bisous.
Alan : bisous a demain.

Une fois l’appel fini, je repense à tout ce qu’il a pu me dire, j’en n’en reviens pas, je me demande si c’est normal qu’ils soient autant attachés à moi, Est-ce que cela n’est pas une sorte de dépendance ? Je me pose pas mal de question.

Et Antoine... Alan à peut-être raison, il faut que j’en aie le cœur net
Je m’endors avec un plan pour sortir Lucie de toute cette merde.


À suivre.

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