En six mois, il s’en passe 4/10.
Lorsque j’ouvre les yeux, je suis motivé comme jamais.
Moi : il est temps que je démarre mon plan, aller hop, bouge-toi le cul.
Je passe vite fait sous la douche, je regarde la météo, encore de la merde pour la journée, vivement que le soleil revienne, j’ai envie de sentir le soleil sur mon corps.
J’arriva dans la cuisine de la maison, les parents sont là.
Moi : bonjour vous deux (sourire sadique).
Mam' et pap” : bonjour (sourire).
Moi : aaah tu n’as plus de dentifrice sur la lèvre.
Les parents deviennent rouges, je sais que ce n’est pas bien, mais qui a dit que j’étais une fille gentille ? Personne...
Maman : tu as fini à quelle heure mon cœur ?
Moi : dix-huit heures... Hélas.
Papa : c’est pour le bac ?
Moi : mwais, ils aiment surtout nous en faire chier.
Il rigole.
Maman : ils veulent vous préparer...
Moi : au chômage, oui pas faux.
On rigole tous les trois.
Papa : bon aller, il est l’heure, excellente journée les filles.
Moi : dit papa.
Papa : oui ma princesse ?
Moi : si a un moment, j’aurais besoin du chef... Je l’aurais ?
Papa : un souci ?
Moi : je ne sais pas encore, mais dès que je sais, je t’en parle.
Papa : je serai toujours là pour ma princesse si tu as besoin tu appelles et j’arrive avec les collègues (sourire).
Moi : je t’aime, la prudence.
Papa : toujours mon ange.
Il embrasse maman.
Moi : beuuurrrk, il y a la chambre pour ça.
Papa : comment tu crois que t'es là toi ? (Il rigole).
Moi : beuuurrrrrrrrkkkkk.
On rigole tous.
Il part pour son boulot, je retourne dans mon paradis pour votre mon emploi du temps, et regarder si mon drone est chargé...
Lorsqu'il est l’heure, je prends la direction de la prison, oups, du lycée.
La bande est dehors, ils attendent, je me gare devant eux, je fais la bise à tout le monde, Lucie ne croise pas mon regard, ne t’en fait pas, je vais m’occuper de ton cas, dans peu de temps.
Moi : alors les petites bites, quoi de neuf ?
Lou : qui a compris l’exo de math (Je lève la main.) je parle de personne normale. (elle rigole).
Amir : j’ai compris le début, puis après, je me suis embrouillé.
Antoine : tu as vu le cul de ta sœur.
On rigole tous.
Amir : comment tu le sais ?
On rigole encore plus fort.
Le pion arrive pour ouvrir le portail, on rentre tous, Hugo passe devant moi, je lui attrape le bras.
Moi : comment ça va ? (Sourire).
Hugo : très bien et toi ? Ton traitement.
Moi : oui, ça va, je n’ai pas de chiasse, alors ça va (sourire).
Hugo : ouf tant mieux, t’imagine en sport.
On rigole.
Moi : dit donc.
Hugo : oui ?
Moi : c’est nouveau ce manteau ?
Hugo : ouais (sourire).
Moi : il ne doit pas être donné.
Hugo : ma grand-mère m'a donné de l’argent, comme j’ai un bon bulletin.
Moi : aaaaah ok, tant mieux (sourire).
Hugo : oui sinon je ne pourrais pas.
Moi : oui, en plus nouvelle basket, des gants qui coûte la peau des couilles.
Hugo : oui...
Moi : l’argent... Sinon t’imagine, il faudrait aller voler des vêtements de marque, sans se faire choper par la sècu, un truc de fou, il faut avoir du sang-froid pour faire ça... Surtout quand la police est au courant.
Il s’arrête.
Hugo (il regarde partout.) : QUOI ?
Moi : respire.
Hugo : comment ?
Moi : tu crois qu’on peut me cacher des choses ?
Hugo : non.
Moi : alors pourquoi faire ça, Hugo ?
Hugo : je ne sais pas, mais j’ai arrêté.
Moi : c’est de ma faute que tu as faite ça ?
Hugo : non, pour te dire, je voulais te faire un cadeau pour le jour où tu reviendrais, et je me suis rendu compte que de voler était tellement simple, alors, comme un con, je me suis servis... Le jour où ta mère nous a annoncer que tu as ouvert les yeux et râler (j’ai le sourire.) j’ai tous arrêter, car je savais que j’allais passer un mauvais moment.
On s’arrête dans la cour.
Moi : regarde-moi bien Hugo, si tu recommences à voler, tu verras mon père devant toi, je me suis bien fais comprendre ?
Hugo : je te jure que je ne vais plus jamais voler, je ne veux pas finir en prison.
Moi (je lui donne une fesse.) : surtout avec un petit cul comme le tiens, ils feraient la queue
On rigole.
À suivre.
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