En six mois, il s’en passe 5/10.

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Hugo : je suis désolée.

Moi : oublions, mais plus jamais, aller, on rentre, je me gèle la chatte.

Les cours jusqu’à 10 h se passent bien.

Je vois Lucie qui se dirige vers les sous-sols, je suis vraiment triste pour elle, mais avant, je dois m’occuper du moins urgent.

Sophia entre dans les toilettes, je lui laisse quelques instants d’avances, je passe la porte.

Moi : putain j’en ai marre de ce froid de merde.

Sophia : ne m’en parle pas, comment peut-il faire aussi froid, hier soir, j’ai entendu le gouvernement qui pourrait couper l’électricité, t’imagine ?

Pendant qu’elle parle, j’en profite pour regarder si nous sommes seules... Oui, j’en profite.

Moi : ouais, je sais, affolant, mais faut être franc, je ne crois pas qu’ils vont oser le faire, a moins qu’ils veulent des émeutes dans les rues.

Sophia : pas faux.

Moi : il faut de la bite pour se mettre bien.

Un long silence, puis la porte s’ouvre un peu, je vois son visage.

Sophia : tu sais tout ?

Moi : je sais quelques trucs... Pour l’instant.

Elle referme la porte, elle tire la chasse, elle ouvre la porte.

Sophia : je ne sais pas ce qui m’a pris.

Moi : ce n’est pas important ce qui t’a pris ou non, dans l’histoire, les rapports ont toujours été protéger et voulu ?

Sophia : oui, pour les deux, je m’en veux.
Moi : tu sais, je ne peux pas te juger, je ne connais pas le plaisir du corps.

Sophia : un jour tu vas rencontrer le bon mec qui te fera découvrir, je n’ai aucun doute mais moi, c’est juste pour avoir de la queue, rien d’autre, deux, trois, je voulais encore et encore.
Moi : ah d’accord, tu as tous les trous de remplis (je rigole).

Sophia : oui.
Moi : ah ouais, et tu as aimé ?

Sophia : tu veux la vérité ?
Moi : bien sûr.

Sophia : je me suis dégoûté, ce n’est pas moi, le jour où j’étais avec les trois mecs, j’ai tous stopper, ils m'ont menacé d’en parler à tout le monde, je leurs est dit que s’ils veulent que tu va t’occupes d’eux, ils peuvent en parler.
Moi (je rigole.) : t'es sérieuse ?

Sophia : oui, tout le monde a peur de toi, alors oui, j’en ai profité et lorsque je suis sortie de cette maison Amir m’informer que tu étais sortie du coma, je me suis sentie soulagé d’avoir arrêté, et nous sommes tous partie chez toi pour avoir des nouvelles.

Moi : eh maintenant ?
Sophia : tu veux savoir si je baise encore tout ce qui bougent ?

Moi : ouep.
Sophia : j’ai arrêté, je voudrais trouver un mec, mais bon...

Moi (rigole) : tu as encore la chatte en feu.
Sophia (Elle ouvre la porte pour sortir.) : tu n’imagines pas.

On rigole.

Moi : je suis contente que tu ailles mieux.
Sophia : nous avons tous bouffé pendant ton absence.
Moi : ouais, je sais, j’en suis désolée.

On se fait un gros câlin.

Sophia : tu sais ce qu’on manger ce midi ? J’ai une putain de fin.
Moi : je présume de la merde.
Sophia : je reviens.

À cet instant-là, je vois Lou qui entre dans la salle de pion pour récupère les feuilles de TP pour la physique, je l’attends à la sortie.
Après cinq bonnes minutes, elle sort.

Lou : oui prochaine fois, je viendrais avant.

Elle referme la porte en fessant un doigts d’honneur.

Moi : ben alors.
Lou : oh, putain, tu m'as fait peur.

On rigole.

Moi : pourquoi, ils t'ont cassé les couilles ?
Lou : je suis passée à la fin de la coupure, soi-disant qu’il faut aller au début, vraiment une mal baise cette salope.


Moi : tu as les copies ?
Lou : ouep, le prof ne me fera pas chier au moins.

Moi : on peut parler ?
Lou : je m’en doutais (elle rigole) je t'es vu choper tout le monde de la bande, la cheffe remet le groupe en place, je présume. (sourire).

Moi : oui, vous êtes ma famille, qu’est-ce que tu as eu ?

Lou : tu crois que tu peux revenir comme ça, et on efface tous, tu crois que la vie est comme ça ? On était seule, sans aucune nouvelle, on as tous imaginer le pire (elle commence à pleurer.) t'es ma sœur, j’ai cru te perdre, comment j’aurais pu vivre sans toi ?

Je la prends dans mes bras, elle pleure toutes les larmes de son cœur.

Moi : je suis désolée.
Lou : on t’aime, sans toi, nous ne sommes pas grand-chose, nous ne sommes pas aussi fortes que toi, tu n’as peur de personnes, on a subi pendant ton absence et madame croit revenir comme ça.

Elle me lâche, elle part en courant vers le couloir.
D’un coup, elle s’arrête, en pleurant.

Elle se retourne, elle revient en courant elle me prend dans le bras, le choc est assez fort pour me faire reculer un peu, je ne savais pas qu’elle avait autant de force que ça.

Lou : pardonne-moi s’il te plaît.
Moi : je n’ai rien à te pardonner tu n’a rien fait.

On pleure toute les deux.

Lou : je pense qu’on devrait aller en cours sinon on sera collet.
Moi : tu as raison allé hop.

On rentre dans la classe.

Un mec : alors les lesbiennes, on pleure.
Moi : oui de rire en voyant ta petite bite.

L'ensemble de la classe rigole, le prof calme tout le monde, et le cours commence.
Je tourne le visage vers la table de mes prochaines cibles.

Amir, Antoine et Lucie.

A suivre.

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