En six mois, il s’en passe 6/10.
On rentre dans la classe.
Un mec : alors les lesbiennes, on pleure.
Moi : oui de rire en voyant ta petite bite.
L'ensemble de la classe rigole, le prof calme tout le monde, et le cours commence.
Je tourne le visage vers la table de mes prochaines cibles.
Amir, Antoine et Lucie.
Après deux heures de cours.
Et un excellent repas, pour une fois, je ne sais pas pourquoi, mais nous avons eu de la bonne pizza à la cantine, dans quelques mois, nous allons avoir fini.
Ils nous donnent les meilleures choses... Bref.
Aller, on se motive, j’ai mes cibles à m’occuper, je décide de m’occuper d’abord d’Amir, il ne peut pas aller à la piscine donc il va rester dans le lycée.
Perso, je voudrais, aller nager, car j’adore l’eau, mais d’après le médecin, je dois être plus patiente avec ma santé.
Alors je décide de trouver un petit plan pour discuter avec lui.
Très vite, j’en trouve un, il va en direction du foyer, alors je le suis, comme à son habitude, il va au baby-foot pour donner des racles aux mecs qui oseraient l'affronter.
En rentrant, il est déjà en train de se faire une victime, j’espère qu’il ne va pas l’humilier.
Je m’installe au bar, j’attends qu’il finît, une fois gagner.
Amir : OUIIIIII, alors à qui le tour (il regarde tout le monde.) je vous donne deux points d’avance... Ou trois, ce ne changera rien, je vous niquerez (il rigole, il me voit.) aller Maëlys vient, promis, je ne compte pas les points, personne ne veut jouer avec moi
Moi : non, ça va aller.
Amir : s’il te plaiiiitttttttt, pour moi.
Moi : tu ne vas pas aimer.
Amir : ne t’en fais pas.
En regardant autour de nous, le foyer est vide.
Moi : bon aller.
Amir : je te laisse commencer.
Moi : ok.
Je place la balle devant le gardien, j’entame des jongles.
Il me regarde bouche bée.
Amir : toi, tu as déjà joué et tes pas une merde.
Moi : il y a des années.
Je donne un coup de poignet, la balle décolle pour entrer directement dans le but d’Amir.
Amir : PUTAIN DE MERDE (il rigole.) je ne joue pas, tu vas m’exploser.
Moi : je t’avais dit que tu n’allais pas aimer... On peut parler Amir ?
Amir : ouais, je préfère, tu as appris à jouer où ? Sérieux.
Moi : En vacances pas loin de Madrid.
Amir : je n’ai jamais vu ça, Est-ce qu’il y a un truc ou tes nuls ?
Moi (un peu gêner) : sûrement, je voudrais qu’on parle un peu de la période pendant mon absence.
Amir : oh, ben, tu sais, pas grand-chose, lycéen boulot maison.
Moi : et ?
Amir : ou tu veux me conduire.
Moi : tu sais que tu peux parler de tout.
Amir : oui, je sais, mais ça va ne t’inquiète pas.
Moi : même avec les filles.
Amir : ben oui, tu me connais, une à la fois (je le regarde sans dire un mot.), comment tu sais ?
Moi : je suis fille de flic, je te rappelle Amir, il est impossible qu’on puisse me cacher quelque chose.
Amir : ça me met malaise de parler de ça.
Moi : imagine que je suis un mec.
Amir : ouais un mec avec une belle poitrine et un beau cul.
Moi : ouais je pas facile.
Amir : impossible.
Moi : Pourquoi tu avais un blocage, tu pensais à moi quand tu baises ?
Amir : ah ouais, tu en parles directement.
Moi : ben quoi, on ne va pas traîner autour du pot pendant deux heures, rentre dans le vif du sujet.
Amir : j’ai voulu me changer les idées, mais lorsque... Tu vois.
Moi : oui mettre ta queue dans le vagin.
Amir (bouche bée) : je pense que jamais je vais m’habituer de la manière que tu parles de sexe aussi facilement, je n’ai jamais vu une meuf parler aussi naturellement.
Moi : oui, je sais... Alors ?
Amir : tu vas te moquer de moi ?
Moi : Amir, on parle de sexe, alors pourquoi je me moquerais de toi, aller, je ne vais pas te supplier.
A suivre.
Annotations
Versions