En six mois, il s’en passe : 7/10
Amir : bon, quand tes parties à Bordeaux, on était tous à la gare, le docteur de merde nous a dit que peut-être, tu n’allais pas rentrer.
Moi : quoi ?
Amir : oui, tu avais peu de chances de sortir du coma, d’après lui tu étais loin, une nuit j’ai fait un cauchemar, que tu es morte, alors lorsque je baise une baise la meuf, je ne sais pas pourquoi je me suis dit, putain imagine elle me regarde.
Moi : euuh, attend, que je comprenne, parce que là, je suis perdu, tu ne pouvais plus bander parce que tu imaginais que j'étais morte et que je te regarde baiser une meuf, c’est bien ça ?
Amir : je t’avais dit que c’était étrange.
Moi : je ne dirais pas étrange, pour voir où entendre des choses étranges, j’ai juste à écouter les journaux en continu, pour toi, je dirais que je compte beaucoup pour toi, que tu étais inquiet pour moi, tu ne pensais cas moi.
Amir : je suis plus proche de toi que de ma propre sœur, et le pire tu ne m'a jamais fait bander Moi : du grand Amir, toi non plus tu n’as pas changé.
On rigole ensemble.
Amir : je ne vais pas mentir, tu es comme ma sœur.
Moi (je lui caresse le torse.) : tu sais dans certains coins, cela ne dérange pas.
Amir : sérieusement je plein ton futur mec, il va en chier avec toi.
Moi : ah oui, toi aussi, tu trouves.
Nous rigolons une nouvelle fois.
Amir : t'es vraiment ouf.
Moi : oui, je sais (sourire) regarde, ils sont déjà là.
Amir : qu’est-ce qui se passe, faudra que tu m’apprends à jongler au baby.
Moi : ouais si, tes gentils, aller vient, on va voir.
Nous sortons, la bande arrive vers nous.
Amir : Antoine, tu as montré ta bite dans la piscine ?
Tout le monde rigole.
Antoine : même pas, sinon tout le monde serait en train de mon pomper
Lou : oui bien sûr.
Alan : ne jamais fâcher un fou (sourire).
On rigole une fois de plus.
Moi : qu’est-ce qui sait passer ?
Sophia : un putain d’accident, les marches était humide les premiers aucun problème par contre Marine à glisser.
Moi : oh non, ne me dis pas.
Sophia : bowling, elle a tout coucher.
On s’éclate à rire, on n’arrive pas à ce contrôle, je suis contente de voir que Lucie rigole aussi, son rire m’a manqué.
Je sais, nous devrions avoir honte, mais nous n’arrivons pas, j’ai la scène dans la tête.
Moi : vous allez faire quoi ?
Sophia : ben écoute, j’en ai une meilleure
Moi : une meilleure, euh ok
Sophia : le prof (sourire)
Moi : non, tu déconnes.
Sophia : il était le premier en bas, il a pris tout le monde sur la gueule.
On s’éclate à rire, on ira tous en enfer, mais putain qu’est-ce qu’on se fend la gueule.
Ils continuent de rigoler, de discuter de ce qui sait passer à la piscine.
Quant à moi, je pense, je me demandais qui sera ma prochaine cible, en réfléchissant un peu, je crois que le plus simple serait de commencer par Antoine, après tout ce n’est qu’une simple conversation...
Après, il faudra mettre au point mon plan.
Je regarde un peu partout dans la cour, je cherche l’autre connard que j’ai pris en photo, il me le faut, pour une fois, il va servir à quelque chose.
Quand d’un coup, mes yeux tombent sur lui.
Je laisse la bande, je lui suis, il prend la direction des toilettes pour garçon, je le laisse entrer puis j’entre à mon tour.
Des mecs : oh meuf, ce sont les mecs ici.
Moi : vos gueules les puceaux, dehors (il veut sortir, je le prends par le col de chemise pour le pousser à terre.) non pas toi.
La porte se ferme.
Je m’approche de cette merde.
Mec : je n’ai rien fait.
Moi : ta gueule, tu vas écouter ce que j’ai à dire, tu vas rendre un service.
Mec (sourire) : j’y gagne quoi dans l’affaire ?
Moi (je sors mon couteau.) : garder tes couilles...
Mec : je rigolais.
Moi : même faire rire, tu n’en es pas capable bref, comment fait tu pour avoir ta drogue ?
Mec : je laisse un message, on me répond dans les cinq minutes en me donnant l’endroit, l’heure.
Moi : bien, tu vas faire ce que je te dis.
Mec : non (je lui donne un énorme coup de poing dans le ventre.) oui.
Moi : voici ce que tu vas faire…
Cinq minutes après, je ressors des toilettes des mecs.
Ils ne savent vraiment pas visés...
Je vois dans la cour Antoine.
Je prends une grande respiration, je vais vers lui, lorsqu’il me voit, il me fait son magnifique sourire, depuis que je le connais, j’ai toujours vu.
Moi : tu as deux minutes ?
Antoine : même trois (sourire).
À suivre.
Annotations
Versions