En six mois, il s’en passe 8/10.
Moi : excellent (sourire), tu as peut-être remarqué que depuis peu, je fais le tour de la bande, pour connaître un peu le ressenti de chacun, votre avis, compte énormément pour moi, je sais que pour certains d’entre vous, ma longue absence à était très dure.
Antoine : oui, je confirme, mais maintenant tes rentrées.
Moi : OH OUII et crois moi, je ne vais pas partir (Il me fait un énorme sourire.) et donc maintenant, c’est ton tour... Comment ça va ?
Antoine : ben écoute, toute la famille est là donc ça va très bien.
Moi : et pendant mon absence.
Antoine (son visage se ferme.) : ben sinon, que nous avons eu une longue traverse du désert.
Moi : oui, mais toi.
Antoine : disons que je n’étais pas moi-même.
Moi : je sais que lorsque j’étais à Bordeaux, tes vues devant l’hôpital de Valenciennes.
Antoine (il rougit.) : oui.
Moi : nous sommes une bande de potes qui se connaissent depuis toujours, nous avons toujours été présents l’un pour l’autre, mais avant d’être des potes, nous sommes des femmes, des hommes, avec des envies, des sentiments...
Antoine (encore plus rouge) : oui.
Moi : et des fois, il peut y avoir plus de l’amour que de l’amitié...
Antoine (il prend une grande respiration.) : oui, mais je te rassure Maëlys, je ne suis amoureux de personne de la bande, vous êtes ma famille, mes meilleures amies, je regrette simplement de ne pas être aussi courageux pour défendre la bande, tu devrais avoir quelqu’un pour te seconder, te soutenir.
Moi : nous sommes tous là, pour s’aider, tout le monde pense que je suis la cheffe de la bande, je suis désolée, mais non, Antoine, je vais être franc (je rougis un peu.) tu n’es pas amoureux de moi ?
Antoine : tu es ma sœur Maelys oui je t’aime mais pas comme un homme peut aimer une femme...
Moi (sourire) : ok, c’est ce que je voulais savoir, j’ai autre chose à te demander.
Antoine : je t’écoute.
Moi : j’ai cours de latin, donc je ne vais pas revoir la bande donc je voudrais que tu passes un message à la bande, sauf à Lucie.
Antoine : pourquoi pas à Lucie ?
Moi : tu sais ce qu’elle fait.
Antoine : hélas oui...
Moi : ben, c’est fini, on va s’en occuper, demain à la première heure, je vous explique tout ce soir en visio 21 h 15.
Antoine (sourire) : on sera tous-là, je suis tellement content de te revoir. (il me fait un gros câlin).
Moi : à Tal.
Antoine : oui.
Le reste de la journée fut tranquille, deux interro en latin.
Lorsque je sors du cours, je vois Lucie qui entre dans le sous-sol, je regarde autour de moi, personne, un peu normal, il est passé 18 h.
J'ouvre mon sac, je passe le pull avec la capuche.
Je rentre dans le sous-sol, elle est toujours dans le même coin, elle vend à une pionne, je prends mon phone, une petite vidéo, on ne sait jamais, il faut toujours avoir des infos sur les pionnes.
Lorsqu'elle a fini de faire sa transaction, je mets la capuche sur ma tête et je me dirige vers elle.
Moi : c’est combien ?
Je reste un peu dans l’ombre, elle ne me voit pas trop.
Elle se retourne.
Lucie : premier échantillon gratuit, pour les suivants, tu vas sur une appli. Je ne te connais pas toi (Je retire ma capuche.) merde.
Elle essaye de courir, sauf que je suis plus rapide qu’elle, je la plaque contre le mur, je me colle contre elle, Lucie essaye de se débattre, je peux sentir sa poitrine bouger contre la mienne, très rapidement ses mamelons deviennent durs.
J'ai un frisson qui me traverse le corps.
Qu'est-ce qui me prend, depuis que je suis rentrée, j’ai des sensations bizarres lorsque je suis en contact direct avec certaines personnes.
Je reviens à moi-même lorsque j’entends.
Lucie : lâche-moi, tu me fais mal.
Moi (Je relâche un peu mon étreinte.) : qu’est-ce qui te prend de vendre de la drogue ?
Lucie (elle commence à pleur.) : tu ne comprendras pas.
Moi : NON, TU NE VA PAS JOUER A SA AVEC MOI, pourquoi ?
Je la relâche, elle tombe sur le sol, elle pleure.
Lucie : mon père a perdu son boulot, suite au covid... il a joué à dans des salons de jeux clandestin... Il doit 300.000 euros (Alors là, je suis bouche bée, il me faut deux minutes pour reprendre possession de mes moyens.) puis tes tombées dans le coma... Pour récupérer leurs argents, j’avais le choix, soit vendre de la drogue, ou donnée mon cul à l’importe qui...
Mon cerveau tourne à pleine vitesse.
En moins de deux, j’ai un plan, on ne pourra pas se tromper.
Moi : ok, Lucie, Est-ce que tu me fais confiance ?
Lucie : oui pourquoi ? Je vois ton regard, n'y pense même pas.
Moi : TU ME FAIS CONFIANCE ???
Lucie : oui.
Moi : tu vas continuer à faire ça, et à un moment, il va se passer un truc, à cet instant, tu comprendras que la bande est là pour toi.
Lucie : Maëlys, ils sont trop dangereux.
Moi (je prends son visage dans mes mains.) : tu crois que je ne suis pas dangereuse ? Ils vont comprendre qu’il ne faut pas toucher à ma bande.
Elle me tombe dans les bras, je frissonne.
Je pense que je suis un peu malade, faudra que je prends rendez-vous avec le vendeur de bonbons, oups le docteur.
En rentrant chez moi, je fais comme à chaque fois, mes trucs habituels, à 21 h 15, je suis en ligne pour expliquer mon plan.
22 h 45, je rentre dans mon lit, car demain faudra être en forme...
À suivre.
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