Il ne mérite pas ça 4/4.

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Antoine : mon cœur, est-ce que tu m’en veux si je passe par la maison, j’ai un mauvais pressentiment...
Moi : on va chez toi, on verra ce qu’on fait après...

Antoine : oui, tu as raison comme à chaque fois.

Il me prend par la taille pour venir m’embrasser tendrement, je pense que je ne suis pas la seule à être excité à ce que je peux sentir contre ma cuisse.


Lorsqu'il quitte mes lèvres, un tremblement traverse mon corps.
J'ai tellement envie de lui.

Nous prenons la route l’un à côté de l’autre, j’irais jusqu’au bout du monde avec lui, j’ai l’impression d’être immortelle, que rien ne peut m’arriver.

En peu de temps, nous passons le portail de sa jolie maison, il se gare non loin des voitures de ses parents.

Antoine (en retirant son casque) : il sait passer quelque chose.

Il monte les quelques marches qui le sépare de la porte d’entrée, il entre d’un coup, je monte lentement mon cœur bas de plus en plus fort.
Je m’arrête d’un coup lorsque j’entends.

Antoine : NOOOOOOOOON.

Au fond de moi, je sais la triste nouvelle qu’il vient d’apprendre.
Je prends une grande respiration, je remonte les quelques marches qui me sépare de la porte, lorsque je tourne la tête les parents d’Antoine sont en pleure, il est à terre, il pleure toutes les larmes de son cœur.

Lorsqu'il me voit, il court vers moi, je le prends dans mes bras, nous tombons sur le sol de l’entrée, nous restons un long moment, je ne sais absolument pas dire combien de temps.
Et cela n’est pas important, l’homme que j’aime a perdu son grand frère.

Aujourd’hui, un ange, un homme qui avait le cœur sur la main nous a quittés, jamais nous ne t’oublierons, repose en paix 

Au cours des jours suivants, toute la bande ainsi que leurs parents respectifs sont tous venus rendre hommage à la famille, nous avons laissé la famille entre eux
Quelques jours après, nous avons repris tant bien que mal, notre routine de lycée, cet après-midi-là en fin de journée, nous avons fini, lorsque nous voyons Antoine qui arrive sur son scooter.

Nous allons tous le voir.

Antoine : je voudrais vous dire merci, je savais que je pouvais compter sur vous, et encore une fois vous ne m’avez pas fait mentir, vous étiez tous là, pour mes parents... Pour moi... Je ne sais pas comment je pourrais faire pour tous vous remercier, vous êtes tellement important pour moi (il commence à pleur, nous le prenons dans nos bras pour faire un gros câlin.) mille mercis, je vous aime.
Sophia : nous sommes là si tu as besoin.

Amir : ouais, on t’aime Antoine.
Alan : oh que oui.

Lou : t’as pas à nous remercier, nous sommes une famille.
Hugo : oui, nous sommes là l’un pour l’autre.

Lucie : quand tu seras prés à parler, on sera là.
Antoine : je peux vous enlever Maëlys ?

La bande : ben oui.
Antoine (Il me prend par la main.) : on peut aller chez toi ? (il n’ose pas me regarder dans les yeux.)

Moi : oui, bien sûr.

Sur la route qui nous sépare de la maison, une petite voix me dit qu’il a une mauvaise nouvelle à me dire... Une fois que nous sommes arrivées et garé, j’ouvre la porte pour entrer.

Moi : tu veux quelque chose à boire ?
Antoine : non merci... Il faut que je te parle Maëlys.

Je m’assois.

Moi : je pense que ce n’est pas une bonne nouvelle... Je me trompe...

Antoine (il regarde ses pieds.) : hier, nous avons été voir le notaire, car il avait un testament, nous ne le savions pas... Nous avons appris beaucoup de choses le concernant, mais cela ne change pas ce que nous pensons de lui... Dans son testament, il avait une demande que nous allons remplir... Il veut que ses cendres soient dispersées en Thaïlande...

(je viens de comprendre, il faut que je reste forte, ne pleure pas...) Ce soir, nous prenons l’avion pour réaliser ses dernières volontés... Je ne sais pas dans combien de temps, nous allons revenir, pour le bac... On verra, à l’heure actuelle, je m’en fou (il prend mes mains dans les siennes.) je risque d’être absent… Longtemps, minimum quelques semaines… À plusieurs mois…

Moi : je comprends...
Antoine : je voulais que tu saches.

Moi : tu veux rompre ses biens ça ? (Je retire mes mains des siennes, ne pleure pas...)
Antoine (en pleurs) : tu es ce qui, met arrivées de meilleur dans ma chienne de vie, je t’aime plus que tout.

Moi : tu m’aimes, mais tu veux me quitter, tu ne trouves pas qu’il y a un problème ?
Antoine : je ne veux pas que tu perdes ton temps à m’attendre, je ne sais pas si je vais revenir un jour.

Moi : ah d’accord, vous quittez le pays ?
Antoine : mon frère avait des entreprises en Thaïlande dans le touriste... Nous devons voir ça.

Moi : donc ton bac, ton futur... Et moi, tu laisses sur le côté ?
Antoine : je dois être là pour mes parents.

Moi : ok, je comprends (je me retourne dos à lui.) je te souhaite un bon voyage Antoine (je prends une grande respiration, je me retourne et m’avance vers lui, il s’attendait a que je l’embrasse, à la place, je lui fais la bise puis je vais lui ouvrir la porte.) soit prudent pendant ton voyage, tu m’excuses, mais moi, j’ai un examen à préparé.

Antoine : oui, tu as raison, et en plus mes affaires ne sont pas encore finies, merde pour ton bac, tu l’auras.

Il est devant la porte.
Je lui ferme à ses pieds, en regardant, il part en direction de son scooter... Puis disparé

Je cours vers mon lit pour pleur.
Je me suis endormi très tard.

Quand d’un coup, je suis réveillé en sursaut...
Je saute hors de mon lit, je prends la batte de baseball, je me dirige vers le bruit que j’entends, ce n’est pas le moment de venir me faire chier.

Lorsque j’arrive dans ma cuisine

Lucie : tes pires qu’un éléphant Sophia.
Sophia : mon cul t’emmerde.

Lou : vous êtes insupportable, vous allez la réveillée bande de salope.
Lucie : tu, tes vues pétasse ?

Moi (j’entre dans la cuisine avec ma batte sur mon épaule.) : qu’est-ce que vous foutez ici.

Elles fondes tomber leurs affaires.

Lucie : nous avons appris la triste nouvelle.

Elle vient me prendre dans ses bras, Sophia et Lou vient nous rejoindre.
Nous avons passé toute la journée entre filles.


En fin de journée, j’allais un peu mieux, j’avais moins envie de pleurer.

Après une bonne nuit de sommeil, il est l’heure de retourner en cours.

Moi : aller ne te laisse pas aller, tu as plein de projets à réaliser et à réussir.

Après la douche et un bon petit déjeuner.
Je fonce vers le lycée.

Moi : l’avenir est devant moi...

À suivre.

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