Il faut toujours y croire 1/8 :

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Le monde appartient à celui qui se lève tôt.

Aujourd’hui cela fait plusieurs semaines, qu’Antoine est parti à l’autre bout du monde, au début, j’ai très souvent pensée à lui, j’avais envie de lui envoyer des messages, mais à quoi cela servit.

La douleur à pratiquement disparut grâce à la bande, sans eux, je ne sais pas ce que je serais devenue, sûrement une grosse dépression, ou peut-être même que je me serais suicide.

Et en plus de ça, les cours ne m’ont pas laissée le temps de penser, la préparation du grand oral et tout ce qui va à côté

Que dire de plus, la bande ne change pas, ils sont identiques à eux même, nous discutons sérieusement de partir en vacances ensembles.

Les parents ne sont vraiment pas chauds, ils sont peur que nous finissons au poste de police, ils nous imaginent toujours que nous sommes des enfants.

J'ai passé mon code qui j’ai eu du premier coup, aucune faute, la formatrice avait même demander pour qu’on vérifié une seconde fois... Au cas où... salope...

En écoutant la directrice du lycée, cette manière de faire le bac va disparaitre l’année prochaine...

J’ai été aussi voir le docteur au sujet des odeurs que j’ai pu sentir à plusieurs endroits, il m’a fait passer un contrôle pour mon cerveau, RAS.

Il en déduit que je suis simplement fatigué, je devrais prendre du temps pour me reposer, oui bien sûr de moins de 15 jours du grand oral.

Sauf que je sens assez souvent cette odeur, je me demande si je ne deviendrais pas folle...

Le lycée nous a laissé beaucoup de liberté pour nous préparer, nous devions aller pour passer ce qu’on pourrait appeler des Oraux blancs.

Mon réveil sonne, je suis en pleine forme hier soir, j’ai été dormir tôt, car aujourd’hui, je passe l’épreuve de philo.

Mes parents me donnent leurs derniers conseils, ils sont peur pour moi, une fois la petite leçon, je fonce vers le lycée, pendant le trajet, je repense à ses derniers moi.

Aujourd'hui dernière ligne droite.
Lorsque j’arrive, ils sont déjà là.

Lucie : ah bien, tes là
Moi : ben oui, pourquoi ?

Lucie : on ne sait jamais avec toi, je te rappelle que tu as dit il y a deux semaines, "je n’aurai pas mon bac".
Moi : salope (je rigole.) et si je te dis que maintenant, je l’aurais mon bac, et même que je vais écraser tout le monde MOUAHAHAHHAAAA.

Hugo : ah, le côté masculin de Maëlys est là.

Je m’approche de lui, il cache son sexe, en regarde les autres garçons, ils font tous la même chose... Ils me connaissent vraiment... Après, il faut dire que je leur ai fait... Ils étaient toujours au repos...

Moi : vous croyez que ça va m’arrêter ? (sourire sadique).
Amir : tu sais que tu fais peur.

Hugo : je comprends pourquoi Antoine est parti en courant.
Lucie, Lou et Sophia : HUGOOOOO.

Hugo : rooo, je rigole les filles.
Moi : il faut dire que ce n’est pas avec un mec comme toi que j’aurai pris du plaisir... Micro-pénis (sourire).

Hugo : voilà (vous voyez les filles.)
Lou : tu aurais peu réfléchi un peu bouffon.

Le pion : aller un peu de silence, dépêchez-vous un peu.

Nous avons commencé à 8 h et j’ai eu fini à 11 h 36, 4 copies recto/verso.

La surveillante : il vous reste 15 min, pour finir, pour les autres relise vous.

Après une relecture rapide, je suis très contente de ma copie, je pense que cette matière va vraiment me manquer.

La surveillante : fini, poser vos crayons... Vous pourrez sortir lorsque nous aurons ramassé vos copies.

Nous sortons l’un après l’autre.
Je suis derrière Lou.

Moi : alors ?
Lou : je n’en sais rien du tout.

Moi : disons que j’ai été inspiré.
Amir : j’espère que je ne suis pas hors sujet.

Hugo : j’ai tout niqué.
Lou : pour une fois, que tu niques quelque chose

On rigole tous.
Je suis tellement heureuse, en sortant, on décide d’aller boire un petit verre sur la place d’armes, rare que nous allons en centre-ville.

Nous avons envie de profiter.
Après deux heures, on se sépare tranquillement, on rentre chez nous, la fatigue est présente.

Vendredi, j’ai passé la journée avec ma mère, elle voulait une journée entre “filles” après faut dire que mon père a eu aussi sa journée au stand de tir, voilà pourquoi beaucoup de personne disent que je suis un vrai garçon manqué.

Après tout, nous avons tous un p’tit côté masculin ou féminin pour certains hommes.

Nous avons été faire les magasins puis dans un salon de massage, pour une fois, c'est rare, je laisse mon coté "fille" ressortir

Massage, épilation, etc...

Lorsque nous sortons ma mère à le sourire, je suis heureuse, sauf qu'en me regardant dans le miroir, je ne me reconnais pas, elles m'ont mis de la crème pratiquement partout sur le corps.

Je passe sous la douche pour retirer la crème, j’ai l’impression d’être un poulet qu’on a badigeonné de moutard avant de le mettre au four.


Moi : ah, voilà, je me sens tellement mieux.

Je sors pour rejoindre la chambre lorsque j’entends sonner à la porte, j’en ai installé une car des fois, lorsque je suis loin de la porte, je peux rater mon visiteur…

Je regarde sur la caméra... Lucie.


Moi : ah bon... (je passe une culotte et un maillot puis je vais lui ouvrir la porte.) Bonjour toi.
Lucie : bonjour ma belle, je ne te dérange pas ?

À suivre.

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