Il faut toujours y croire 4/8

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Moi : ah toi.

Lucie : oui, pardon, je ne te dérange pas ?

Moi : j’étais sous la douche...

Lucie : excuse-moi, mais...

Moi : laisse-moi deviner, en voyant ta tête, tu as encore un service à me demander.

Lucie (gêner) : oui, tu me connais tellement bien, des fois, j’ai l’impression que tu me connais mieux que moi-même.

Moi : je te rassure, ce n’est pas une impression Lucie, aller entre (elle referme la porte.) alors quel est-ce nouveau service qui ne pouvait pas attendre demain et ne tourne pas autour du pot, je n’ai pas trop de patience ce soir...

Lucie : d’accord, je viens de quitter Agathe (je regarde l’heure.), nous avons pas mal discuter et le courant passe vraiment bien entre nous, elle est sympa la meuf, bref, elle m’a proposé de venir à une soirée lycéenne, elle me garantit que je pourrais m’amuser, mais...

Moi : tu n’oses pas y aller seule.

Lucie (rouge) : oui.

Moi : qu’est-ce que tu ferais sans moi

Lucie : je serais une vraie merde Maëlys.

Moi : une soirée avec les oraux, ils n'ont pas peur.

Lucie : la soirée est pour fêter la fin de l’année, comme nous venons de passer la philo, ils organisent ça, je lui ai demandé si je pouvais t’inviter, elle a accepté, donc je lui ai dit que j’allais t’en parler avant de donner ma réponse. (sourire).

Moi : elle est quand cette soirée ?

Lucie : elle est demain après-midi.

Moi : en pleine après-midi... Ben dit donc... 18 h, je bouge, que tu sois là ou non, on est bien d’accord Lucie ?

Lucie (elle me saute au cou) : merciiiii.

Moi : aller à demain.

Lucie : il faut venir avec une tenue habillée.

Moi : ah ben merde, moi qui voulais aller à poil.

Lucie (elle rigole.) : il va y avoir une émeute, déjà dans cette tenue, tu pourrais rendre fous les mecs (elle me regarde de la tête au pied.) on dirait que tu t’amuses sous la douche (Ses yeux sont posés sur mes seins, je me rends compte que mes mamelons pointent.)

Moi : tu me mates Lucie (je me surprends à me mort la lèvre, elle rougit, j’ai un frisson qui me traverse le corps.).

Lucie (toute rouge) : non... C’est juste... Que tes seins sont magnifiquement dessinés sur ton t-shirt, tu es excité.

Moi : oui, je suis en feu.

On rougie toutes les deux, nous restons là, dans l’entrée sans bouger, ni parler pendant un long moment.

Lucie : hmm, je pense que je vais y aller.

Moi : oui... Passe une bonne soirée.

Lucie : pardon encore une fois d’être venue te faire chier pendant...

Moi : ne t’en fais pas. (sourire).

On se fait un câlin, au moment où elle arrive dans mes bras, j’ai un frisson et plus surprenant elle aussi.

On se regarde dans le blanc des yeux, je lui caresse le visage, je me rends compte de sa beauté, pourquoi je ne la voie que maintenant.

Maman : Maëlys, la télé n’a plus de réseau.

Ses paroles me font revenir à la réalité.

Moi : OUAIS, J’ARRIVE.
Lucie : je vais te laisser, on se parle demain...

Moi : oui …

Je suis sur le pied de la porte, je la regarde partir, je ne sais pas pourquoi mes yeux se posent sur ses fesses.

Moi : putain qu’est ce qui te prend ma vieille, aller, va t’occuper de la télé, au lieu de mater son cul tout rond.

Je rejoins la maison principale, en quelques minutes, je trouve le problème, je fais en sorte pour qu’il n’y a plus de souci.
Le reste de la soirée se passe tranquillement, petite soirée avec les parents, une petite série à la con pour passer les temps, puis un gros dodo.

Le lendemain le réveil sonne comme tous les jours, je pense que sans mon fidèle amis le réveil, je ne sortirais pas de mon lit avant 10h, un bon petit déjeuner avec les parents puis je vais courir un peu, j’ai remarqué que depuis le départ d’Antoine, le sport m’aide un peu à me calmer, car je suis encore chaude.

Après 1 h 30 de sport, je rentre chez moi, en passant le portail et en me dirigeant vers mon paradis...

Maman : Maëlys, tu peux venir s'il te plaît.
Moi : ne me dis pas qu’il y a un problème encore avec le wifi (je fais demi-tour vers la maison.) je vais niquer le mec.

Maman : non, ce n’est pas ça, regarde. (une grande boite sur la table, une enveloppe avec mon prénom dessus)
Moi : c’est quoi ?

Maman : tu n’as rien commandé ?

Moi : oh la, euuuh (je réfléchis.) non.

Maman : pourtant, c’est bien pour toi, un livreur à livre ça.
Moi : ah bon, c’est quoi ce bordel.

Je regarde la boite, c’est de la marque, j’ouvre, je tombe sur du papier de protection, je sors une magnifique robe de soirée tout noire.

Maman : ah ouais, il en a pour de l’argent-là, ah il y a une carte (elle me la passe.) tu as un amoureux ?
Moi : alors si j’ai un amoureux, je ne suis pas au courant. (j’ouvre l’enveloppe pour en sortir un p’tit papier.).

Le mot :

Bonjour Maëlys, si je ne me trompe pas, c’est ta taille, le cas contraire, je te passe mon numéro 07........ Agathe.

Maman : c’est qui ?
Moi : une meuf qui dirige une association étudiante, avec Lucie, nous sommes invités cette après-midi à une fête.

Maman : ah ouais, ooooh, je reviens (Elle part en courant à l’étage, j’en profite pour regarder le mot, écris à la main puis je regarde la robe, elle est toute noir, elle brille, je ne suis pas trop habituée à ce style de vêtement) voilà, ouf, je suis contente, j’ai retrouvé une paire de talon, tu seras magnifique mon ange.
Moi : euuh, vraiment ? Tu crois que je dois mettre ça ? Je ne sais même pas marcher avec ça

Maman (elle me prend la main.) : aller vient, tu vas apprendre.

Nous prenons la direction de l’étage puis de la chambre, pendant 20 bonnes minutes, ma mère essais de m’apprendre à marcher avec ce que j’appelle des tues pied, je suis vraiment différente des autres meufs.

Moi : c’est vraiment de la merde.

Maman : peut-être que cette expérience va permettre de sortir ton côté féminin... Masculin, aucun souci… Un peu de fraîcheur t’irais bien...

Moi : je n'ai aucun problème maman.
Maman : oui, je sais, j’aime ton côté folle, mais des fois, avoir ma fille avec moi, je serais contente.

Elle est un peu triste, je la prends dans mes bras.

Moi : je suis désolée d’être un vrai garçon manqué.
Maman : tu n’imagines pas comment je suis contente de ce moment que nous passons à deux.

Moi : je vais essayer de faire un effort, mais n’imagine pas que nous allons passer des journées complètes à faire les magasins.
Maman (sourire) : oui, je m’en doute.

Moi : mais je peux essayer de m’habiller plus en “fille.”
Maman : merci mon ange, aller maintenant, on passe à l’essayage, tu enfiles par la tête

Je passe à la salle de bain, une fois mes vêtements de retirer, je passe la robe comment maman m’a dit de le faire, tu me demandes de construire un pc, aucun souci, je pourrais même le faire les yeux fermés... Mais là, j’en dans un monde inconnu.

J’ouvre la porte de la salle de bain.

Moi : voilà.
Maman (elle se retourne.) : oh mon Dieu

À suivre.

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