La vie est surprenante 2/2 :

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Bonjour la team, j'espère que vous allez bien, je vais bien comme à chaque fois, comme certains l'on compris, j'avais pas mal de boulot, il faut bien bosser un peu dans la vie, aller, on ne perd pas plus de temps... Merci à vous d'être là.

J'appelle les parents pour leurs dires comment sait passer l’examen, car ils veulent tout savoir, lorsque je regarde en direction de la porte, je vois Hugo qui arrive, il appelle aussi ses parents.

Une fois que j’ai fini, je vais prendre un banc, pour attendre les autres.

Hugo (arrive vers moi avec le sourire.) : FINIIIII.

Moi (sourire) : pas trop tôt, je ne pouvais plus voir en couleur le lycée.

Hugo : oui, putain le mec pué de la gueule, chaque fois qu’il parlait avait l’impression qu’un putois en lâcher une (je rigole.), non arrête ce n'est pas marrant.

Moi (en larme) : je suis désolée, mais c’est la manière avec les gestes.

On éclate à rire.

Hugo : tu as regardé les autres ?

Moi : on dirait qu’ils avaient hâte, j’espère qu’ils ne vont pas bâcler l’exam.

Hugo : je ne crois pas, ils ne veulent pas t’avoir sur le dos, les 6 prochaines années.

On rigole de plus bel.

Moi : pas faux, dit lorsque tes sorties, tu as regardé dans le couloir ?

Hugo : euuh... Non pourquoi.

Sophia (arrive avec le sourire.) : PUTAIIIN.

On rigole, nous discutons de l’examen, de minutes en minutes, nous sortons tous, Lucie est la dernière à sortir.

Lorsqu'elle sort, elle s’arrête à la porte, elle regarde dans le couloir.

Puis elle arrive vers nous.

Alan : elle a vu un beau mec.

On rigole.
Je la trouve bizarre, en voyant son visage... Je comprends... Je n’ai pas rêvé… …

Lucie : vous n’allez pas me croire de qui je viens de voir…
Moi (je la coupe.) : … Antoine…

Tout le monde me regarde.

Lucie : oui...

Elle vient me prendre dans les bras...
La bande fait la même chose, je ne comprend plus rien, je pensais qu’il n’allait plus jamais revenir en France.

On s’assoit sur le banc, nous regardons la porte du bâtiment.
Chaque fois qu’une personne sonne, nos souffles s’arrête, Lucie, Lou et Sophia me tiennent la main, les garçons sont autour de nous, on dirait une armée qui protégeait son Général.

Quand d’un coup la porte s’ouvre.

Mon cœur s’arrête, les filles me tiennent la main, les mecs se placent devant nous, ils veulent me protéger, faut reconnaître qu’après qu’il soit parti, j’ai eu un passage à vide.
Ils veulent tous me protéger... Il n’a pas changé...

Il est sur son phone, il passe un appel.
Lorsqu'il nous voit, il abrège pour venir vers nous, il se gratte la tête, je le connais par cœur, il ne sait pas quoi dire, quoi faire.

Antoine (tout penaud) : bonjour.
Amir : salut.

Antoine : je suis content de tous vous voir. (il n’ose pas me regarder.)
Alan : tu es de passage ?

Antoine : non... Je reviens définitivement...
Sophia (se lève, elle va sur lui) : tu nous avais dit que tu quittes la France à jamais.

Antoine (il regarde le sol.) : oui, car on nous a dit que nous allions avoir beaucoup de choses à faire.
Hugo : on dirait que non, au bout du compte.

Antoine : on a eu du boulot, mais nous avons eu beaucoup d’aide… Mes parents sont encore là-bas... Je voulais revenir à la maison.
Lucie : tu pourrais au moins, nous regarder lorsque tu nous parles, je pense qu’on mérite au moins ça, surtout vu la manière que tes parties, que tu nous a laissé...

Antoine (il lève les yeux vers nous.) : oui, vous avez raison, je suis vraiment désolée de la manière que je vous ai laissée, je vous demande de m’excuser.

Tout le monde se retourne vers moi.
Je me lève et prends mon sac.

Moi : (je passe à côté de lui.) : bon retour en France.

Je prends la direction de mon scooter, je passe mon casque, je rejoins la grille.
Antoine avance vers moi, la bande lui barre la route.

Amir : reste à ta place Antoine, c’est un conseil.
Lucie : tu l’as fait souffrir... j’ai envie de te crever les yeux.

Antoine : je suis tellement désolée.
Hugo : il fallait réfléchir Antoine, tu lui avais dit que tu l’aime et tu te comportes de cette manière, alors oui, il y a la disparition de ton frère, qu’il repose en paix, mais on ne traite pas de cette manière les gens qu’on aime.

Antoine : vous avez raison... Je sais que j’ai merdé sur toute la longueur... Que j’ai beaucoup à me faire pardonner, je sais que je n’ai rien à vous demander... Je voudrais juste qu’on me laisse une chance de me faire pardonner... Même si je ne le mérite pas...

Alan : t'es complétement con, ou tu le fais expert, sale con, ce n’est pas à nous que tu dois te faire pardonner, tu sais bien que pour nous les mecs, tu fais une tournée de bière et nous seront copain comme cochon… Mais pour les filles... Et pour Maëlys... Car dans l’histoire, elle a souffert... Tu la fais souffrir...


Antoine : oui, vous avez raison.
Lucie : si j’apprends que tu as tourné autour de chez elle aujourd’hui ou cette semaine, je te promets que je te casse la gueule avec les filles.

Sophia et Lou : oh oui

La bande le laisse seul dans la cours.
Quelques heures après

DRING DRINGGGGGG
Je vais ouvrir la porte.

Lucie, Lou et Sophia : nous sommes là si tu as besoin.
Moi (sourire) : je le sais les pétasses, vous savez que je vous aime.

Les trois : on t’aime Maëlys.
Moi : pardon, mais j’ai des heures de conduite.

Lou : idem, il devrait arriver le mec.

Le reste de la semaine se passe très bien, aucune nouvelle d’Antoine, je me demande si la bande n’est pas intervenue, plusieurs fois dans une journée, sois j’ai une visite ou un appel d’un membre de la bande.
Ils me protègent bien qu’est ce j’aime la bande.

Mais un jour, faudra quand même qu’on se parle…
En-tout-cas, ça ne sera pour le moment demain pas, je passe la conduite.

Samedi 10 h 30, j’arrive à mon auto-école mon père la déposer exceptionnellement, je le laisse dans la voiture pour aller rejoindre mon moniteur.

Moniteur : alors ça va ?
Moi : ben écoute, tu me reposeras la question à la fin.

Moniteur : je ne suis pas inquiet pour toi, tu as ta carte d’identité ?
Moi : oui.

Moniteur : bien, je te rappelle, parle uniquement s’il t’adresse la parole et s’il te plaît, ne l’envoie pas chier, j’en ai 9 à faire passer, il serait capable de recaler tout le monde.
Moi : ahah, c’est parce que tes gentils... Je ne lui dirais rien…

Moniteur : merci, a le voilà
Inspecteur : bonjour, je présume que vous êtes la première de la journée.

Moi : bonjour monsieur, oui.
Inspecteur : vous avez vos cartes d’identité ?

Moi : oui, tenez.
Inspecteur (il la regarde.) : bien merci, installer vous, nous allons commencer, il y a du boulot aujourd’hui (une fois installer) vous êtes prête ?

Moi : oui messieurs.
Inspecteur : bien, nous allons prendre la direction de l’université

32 minutes après, nous rentrons sur le parking.

Inspecteur (en regardant mon moniteur) : tu en as encore dès cantidate comme elle ?

Moniteur : non.
Inspecteur : dommage (il me regarde.) vous allez avoir la réponse par courrier sous deux jours ouverts, au revoir.

Moi : merci, au revoir.

Ils discutent ensemble, puis mon moniteur revient vers moi.

Moniteur : je pense que tu lui a tapé dans l’œil, on reste en contact.
Moi : merci.

Je rejoins le parking, mon père revient au même moment.
J'entre dans la voiture.

Moi : tu étais obligé de me suivre ? (sourire).
Papa : tu m’as repéré ?

Moi : oh oui, tes passées au orange pour nous coller.
Papa : je suis désolée ma princesse.

Moi : j’ai faim.
Papa (sourire) : aller, on rentre.

Une fois a la maison, je débrief avec les parents.
En un rien de temps, il est déjà leurs du repas.

Une fois fini, je rejoins mon paradis, je me rends compte que je n’ai plus de pile.
Je saute sur mon scooter pour aller à la Fnac, car j’ai aussi besoin d’un câble, je pourrais passer par Amazon, mais j’en ai besoin maintenant.

En un rien de temps, je me gare non loin de la place d’armes, je sécurisais mon scooter, on ne sait jamais si un branleur voudrait me le voler.
Une fois chose faite, je rentre dans la galerie et me dirige vers la Fnac.

J'ai comme à chaque fois que je sors hors de la maison ma musique sur mes oreilles, je suis d’une manière dans ma bulle, comme ça, je ne suis pas obligée de parler avec des gens que je n’aime pas
Une fois, dedans, je fonce pour prendre des piles, et je trouve facilement mon câble, je fais comme d’habitude un petit tour, pour voir, si je ne pourrais pas acheter un truc qui prendra la poussière sur une de mes étagères.

Je regarde un livre sur la guerre, je regarde le prix.

Moi : OH LA

Je le repose, je vais le prendre sur Amazon.
Lorsque je me retourne pour partir payer mes achats, je rentre dans quelqu’un.

Moi : pardon, je ne vous avais pas vu… (j’ai le souffle coupé, lorsque je le vois.)

À suivre.

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