Il faut parler 2/2.
Il faut parler 2/2.
Lorsque j’ouvre les yeux, je me rends compte que je suis complétement perdu, je ne sais absolument pas quoi faire, oui ses paroles mon beaucoup toucher, mais une partie de moi, n’a toujours pas digéré le faite qu’il soit parti de cette manière.
Je comprends qu’il devait être présent pour ses parents, ils avaient "des choses à régler", comme il le dit, mais moi dans l’histoire, je suis quoi ? Juste une passade ?
Je connais toute la famille, depuis des années, pour être exacte depuis l’école primaire, vue mon âge... Depuis toujours.
Il aurait pu simplement me dire, je reviens lorsque les affaires seront en place et nous reprendrons ou nous en étions resté... Mais, non, il préfère partir…
Et en plus de ça, il faut rajouter Lucie.
Jamais je ne pourrais oublier la nuit que nous avons passé ensemble, juste en parler ça me fait frissonner, avec elle, aussi il y a plus de la simple amitié.
Je sens un coup de vent sur mon visage.
Moi : mais qu’est-ce que je fous là.
En regardant autour de moi, je reconnais le parc de la Rhonelle.
Je suis perdu... Je regarde le ciel…
Quand d’un coup, je pense à Antoine un frisson me parcourt le corps.
Appel :
Moi (je sors mon phone) : bonjour, Est-se, tu serais libre pour me voir ?
Antoine : bonjour Maëlys, oui, où ? Quand ?
Moi : je suis au parc de la Rhonelle.
Antoine : je suis à Wallon, je suis là dans 10 min.
Moi : d’accord, je t’attends.
Antoine : merci (sourire dans la voix).
Je me trouve un banc, je prends mon phone pour regarder un peu les nouvelles du monde.
Dix minutes après, en regardant vers l’entrée, je le vois qui se gare
Il entre dans le parc, il me remarque.
Antoine (il me fait des grands signes.) : COUCOUUUU MAELYS.
Non-sérieux, tout le monde me regarde, il est vraiment fou, il arrive en courant vers moi.
Moi : tu n'es vraiment pas sérieux.
Antoine (sourire) : oui, je sais, je suis désolée, je suis content voilà tout.
Moi : content de ?
Antoine : déjà d’avoir des nouvelles d’une très belle femme et ensuite, je viens de faire ma dernière mes dernières heures de conduite, je n'ai pas trop perdu, d’après mon moniteur, je peux passer devant l’inspecteur.
Moi : on marche ?
Antoine : tout ce que tu veux.
Moi : bonne chance avec l’inspecteur, il râle beaucoup, j’ai eu beaucoup de mal à ne rien dire, j’avais envie de lui faire sa gueule… Mais comme j’aime bien mon moniteur, il n’est pas cassé couilles, je n’allais pas lui créer des problèmes.
Antoine : en quoi il est chiant ?
Moi : il râle sur les autres conducteurs, “ouais, avec moi, ces gens-là n’aurais pas le permis, ils sont tous nul”...
Antoine (surpris) tu as réussi à te contenir ?
Moi : chaud, je te jure, j’avais envie de lui dire, euh, excuse, mais tu peux éventuellement bien fermer ta putain de gueule connard, merci.
On rigole... Je me rends compte que de ne pas lui avoir parlé depuis un p’tit moment m'a vraiment manquer.
Antoine : tu crois l’avoir ?
Moi : d’après mon moniteur oui, mais après il faut voir, le mec décide seul, pire qu’un roi, qu’un Président... Merci d’être venue Antoine.
Antoine : merci à toi... Je suis content de te voir.
Moi : je voulais te voir pour te poser une question.
Antoine : oui ?
Moi : je comprends que tu as dû être présent pour tes parents, et que vous aviez des choses à régler, mais pourquoi avoir rompu ? Car comme tu dit que tes amoureux de moi, alors pourquoi me laisser partir… Je ne comprends pas... Et je n’aime pas ne pas comprendre.
Antoine : oui, je sais… Oui, je t’aime, le plus petit millimètre de mon corps ne vis que pour toi... Lorsqu’on nous a dit que mon frère avait créé une société avec 25 employées et qui n'ont pas été payer depuis deux mois, et que nous devions aller pour régler les affaires… Je me suis dit, pour combien de temps, on va en avoir pour régler tous les problèmes, on avait deux pages de chose à régler et en plus faut rajouter des problèmes avec l’état, il n’avait pas certains permis pour faire de la plonger… Lorsque j’ai vu toute cette merde, je me suis dit, je ne peux pas demander à Maëlys de devoir supporter ça... On vient de se mettre ensemble, c’était une chose trop dure à supporter.
Moi : donc tu penses que je ne suis pas assez forte pour supporter ça ?
Antoine : je ne savais pas pour combien de temps, cela prendrait pour régler les problèmes, je ne voulais pas te faire attendre, alors que je ne savais absolument pas pour combien de temps, nous allions être absentes... Tu es tellement plus forte que moi... Tu es le pilier du groupe... Sans toi, il n’aurait pas de groupe.
Moi : qu’est-ce qu’un couple ?
Antoine : être avec une personne qu’on aime, être capable de l’aider lorsque ça ne va pas.
Moi : voilà, tu le reconnais toi-même, aider, j’aurais pu t’aider à distance, à te soutenir, mais au lieu de ça, tu m'as exclus sans rien me demander, Est-se sait ça un couple ? Faire de son côté, ne pas partager ce qu’on as su le cœur
Antoine : oui, tu as raison, j’ai merdé tout le long.
Moi : qu’est-ce que tu attends de moi ?
Antoine : je suis raide dingue de toi, je voudrais une seconde chance pour me faire pardonner...
Moi : tu crois que j’ai envie de remettre le couvert avec toi.
Antoine : oui, tu as raison... Une femme aussi belle et intelligente que toi, ne dois pas avoir le cœur de libre… Je suis un connard…
Moi : oui tes uns connards, mais (il me regarde dans les yeux.) tu as été mon premier connard et non je n’ai personne, mais ne t’emballe pas Antoine.
Antoine : je ne m’emballe pas Maëlys, je sais que j’ai beaucoup à me faire pardonner et si tu m’en donnes l’occasion, je ferais tout, je dis bien tout pour me faire pardonner, même si cela doit prendre des mois.
Moi : je prends note de ce que tu viens de dire… Tu as eu une meuf là-bas ?
Antoine : non, même si j’aurai voulu, je n’aurais pas pu, car il n'y a que toi dans mon cœur, je ne vit que pour être avec toi, je t’aime Maëlys.
Moi : d’accord.
Antoine : et toi ? (Merde, je ne l’avais pas vu venir cela, je m’arrête d’un coup.) Oui, je comprends … T'es encore avec lui ? Pardon, ça ne me regarde pas.
Moi : pas un…
Antoine : je ne comprends pas…
Moi : ce n’était pas un homme…
Antoine : ah… OOOH (Miracle, il vient de comprendre...) tu a une histoire avec une femme.
Moi : non.
Antoine : euuh, je ne comprends pas…
Moi : c’était Lucie…
Antoine (il s’arrête, il ne bouge plus.) AAAAH OUAISSS.
Moi : oui...
Antoine : eh... Vous êtes ensemble ?
Moi : j’aime les mecs, mais disons que cet après-midi-là, fut très intéressant.
Antoine : il faut que je m’assoie (il croise les jambes et il rougie).
Moi (je rigole.) : vraiment les mecs, vous êtes tous les mêmes.
Antoine : pardon.
Moi : tu n’as pas besoin de croiser, je te rappelle que je la connais (Il rougit et décroise les jambes, je la regarde, j’ai un frisson.) elle n’a pas changé (sourire) lorsque tu seras “calmé” on reprendra un peu la marche...
Antoine : merci.
Moi : je ne pourrais pas m’expliquer, nous étions à une fête quand d’un coup, nous étions a l’horizontal…
Antoine : je pense que des fois les chosent ne s’expliquent pas… (silence) Et tu penses que tu aurais encore envie... Avec Lucie ou une autre femme…
Moi : oui... Mais je ne me vois pas faire la vie avec une femme (je pose ma main sur sa cuisse, je sais, ça ne va pas l’aider...) depuis que j’ai découvert (je regarde autour de nous.) le plaisir que peux donner une bite.
Antoine : je comprends... Tu serais comme Alan, bisexuel.
Moi : est-ce qu’il faut toujours mettre un mot sur les choses, ne peut-on pas être nous-même, sans nous mettre une étiquette ?
Antoine : oui, tu as raison.
Moi : je n’en reviens pas... (il me regarde.) Personne de la bande n’est au courant, je ne me suis même pas rendu compte que j'ai tout déballé comme ça.
Antoine : je ne dirais rien à personne Maëlys, tu peux me faire confiance.
Moi : merci (je me lève et le regarde.) je voudrais que tu m’accordes un peu de temps, j’ai besoin de réfléchir.
Antoine (il se lève et prend mes mains.) prend le temps qu’il te faut, mais sache que tout ce que je t'ai dit, je le pense (il embrasse mes mains.) je serais à ton service... Ton esclave Maëlys
Moi : merci… Aller faut que je rentre (je lui fais un bisou sur la joue.) attention, tu bandes encore. (sourire).
Je rentre chez moi, j’ai le cœur plus léger, même si je me poser encore des questions, si je lui donne une autre chance qu’est ce qui me dit qu’il pourrait encore me faire souffrir... Est-ce que cela vaut vraiment la peine ? Je n’en sais rien.
Une fois rentrée, je garde mon scooter, je fonce prendre une bonne douche, j’en ai besoin, car lorsque j’ai parlé de Lucie à Antoine, je me suis repassé les images dans la tête, et après, il a bandé, alors ça plus ça, je suis en chaleur.
Comme tous les jours, je rejoins les parents.
Ils préparent le repas, la soirée se passe bien, je me change un peu les idées mais hélas, il est déjà tant que j’aille dans mon paradis, … Je pense que je vais passer une bonne partie de la nuit sur mon pc, pour me changer les idées…
Je m’installe confortablement, une bonne bière, j’ai 18 ans après tout et je m’installe devant la Bête.
Moi : putain même sur le pc, je m’emmerde...
Je regarde le plafond, je repense à Antoine puis à Lucie, je frissonne, je suis complétement perdu, qu’est-ce que je dois faire.
Moi (quand d’un coup, je me lève) : il faut que j’arrête de penser, cela ne me mène à rien.
Je prends une petite veste, je prends un jean, mes clés et je fonce vers mon scooter.
Lorsque je sors, je regarde la maison, aucune lumière, je passe en silence à côté de la maison, j’ouvre le portail et je sors.
Quelques mètres plus loin, j’allume et je fonce.
En moins de 10 minutes, je ralentis et m’arrête devant un portail noir, je passe ma main sur le petit muret, je trouve le petit trou ou la clé est cachée, je rentre le plus discrètement, lorsque je range mon scooter, je me retourne.
Moi (chuchotement) : oh coucou chocolat (le chien de la famille tourne autour de moi.) tu surveilles mon gros ?
Il reste dans la cour à me regarder, je marche le plus silencieusement possible, ce n’est pas le moment que je sois découvert, lorsque j’arrive à la porte de derrière, elle est fermé, je passe mes mains en haut de la porte... Bingo, elles sont là.
Même chose, j’ouvre la porte, je pense à refermer à clé, je retire mes chaussures, je passe dans la cuisine, je tourne la tête, la famille regarde la télé, j’en profite pour monter à l’étage.
Mon cœur bas de plus en plus fort.
J’arrive devant la porte de sa chambre… Je toc…
À suivre.
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